Sous ce lien vous pouvez écouter un discours de Sarkozy, lors du dîner du CRIJF 2012, à la 7e minute, il accuse, avec un petit air de ne pas y toucher, comme si c'était naturel, l'Europe et la France d'avoir "eu l'idée de la shoah".
http://www.youtube.com/watch?v=_in0gf7CF1c&feature=g-logo&context=G22e4558FOAAAAAAAAAA
D'une part, quand l'Allemagne, en tant que personne morale, a-t-elle eu "l'idée de la shoah" ? D'autre part, accuser la France d'en avoir eu "l'idée" est une diffamation d'autant plus grave que ce monsieur dirige la France et veut encore la diriger. Et la diffamation se mesure à la gravité des faits imputés.
Moralement d'ailleurs, le diffamateur mérite les peines encourues pour les faits qu'il impute au diffamé.
Si la France en a eu l'idée, Sarkozy devrait étayer son accusation très grave. A quel moment, même les antisémites les plus décidés, qui ne sont pas "La France", ont-ils exprimé cette idée ?
Inutile de préciser que, de plus, à l'époque de la Shoah, ni la France, ni les Français n'étaient libres. Comment auraient-ils pu, de leur propre initiative, mettre volontairement à exécution une "idée" qu'ils n'ont jamais eue ?
Cette diffamation des Français et de la France, stigmatisée de façon horriblement injuste, date de Jacques Chirac. Cette accusation n'est pas anecdotique, elle n'est pas banale, elle très grave. Elle retombe sur ceux qui la propagent. Elle demande réparation.
Je suis, à ma connaissance, le seul à relever le forfait de ces dirigeants. Le cardinal Vingt-Trois, qui assistait au discours diffamant gravement sa propre nation, s'est tu.
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