Certains opposent le "Secours catholique", qui lutte pour les conditions d'une vie vraiment libre (la liberté comprend parmi ses trois éléments constitutifs, les moyens, au moins minimum, de la mettre en œuvre « on n'est pas libre si l'on ne réussit jamais à réaliser, par même en partie, à réaliser son projet de vie » cardinal Tarcisio Bertone), sans jamais rien dire sur le droit à la vie d'une part et les défenseurs de la vie en l'occurrence, des muets dans le ventre de leurs mères d'autre part. Ils reprochent aux défenseurs de la vie de n'être pas aussi des défenseurs de la liberté, donc de la lutte contre la misère.
Le droit de vivre est la condition de tous les droits fondamentaux. Donc, le droit à une liberté réelle (qui existe) vient après le droit à la vie. C'est pourquoi, il est hypocrite de défendre le droit à jouir des conditions d'une vie libre, sans mentionner le droit à la vie qui est encore plus fondamental. On ne peut donc mettre en parallèle les deux luttes pour ces droits fondamentaux, le droit à la vie est encore plus fondamental que le droit à jouir des conditions de la liberté.
Voilà pourquoi le slogan du Secours catholique "Les hommes naissent libres et égaux en droit, c'est après que ça se gâte" est un slogan hypocrite.
Sur le même sujet, je ne résiste pas au plaisir de retranscrire un extrait d'un commentaire signé Saint-Plaix :
« Que voilà un joli dévoiement de la « Déclaration » des « Droits de l’Homme » si chère aux républicains... Avec les contre sens qui vont avec....Egaux « en droits » ne signifie pas égalité en tout : égalité mentale, physique, devant la richesse, dans l’exercice de la puissance, etc.Il est regrettable que le Secours Catholique laisse supposer que l’Humanité est bien homogène, voire composée de clones ! A croire qu’il aspire au Meilleur des Mondes »
Autrement dit, il faut distinguer les droits fondamentaux des droits contingents de l'homme.
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