Les "discussions doctrinales" dont il semble que nous ne connaissions pas la teneur vont probablement se terminer sans accord.
Cela me peine, mais cela ne m'étonne pas. Vu la structure mentale des lefebvristes qui se pensent les sauveurs de l'Église et même du monde, il est peu probable que les discussions ne soient perçues par eux autrement que comme un moment servant de faire-valoir à leur idéologie. Ils resteront donc sur leurs positions de méfiance acharnée qu'ils prennent pour la vertu du tout petit, tout petit petit nombre des élus dont les exercices de saint Ignace selon la méthode du T.R.P. Vallet, les assurent qu'ils font partie. Si nous ajoutons à cela les bénéfices très humains (finance, honneur, voire idolâtrie) que le clergé lefebvriste retire de cette idéologie et auxquels il faudrait qu'ils renonce pour rentrer dans la communion catholique, les chances de succès des discussions sont infimes. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Cela n'efface pas les responsabilités historiques prises par les autorités catholiques dont l'attitude tyrannique a été la cause de la survenance de ce schisme.
Cela écrit, plaise à Dieu que je me trompe dans mes pronostics ! Et je me félicite que mon beau-frère l'abbé Philippe Laguérie, comme moi, ayons miraculeusement réintégré la communion catholique.
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