Selon le Figaro, un communiqué de la "grande mosquée de Paris" informe peu clairement qu'un accord a été conclu entre les "responsables" des mosquées parisiennes de la rue Myrrha et de la rue Palonceau et la préfecture de police. Cet accord semblerait être un donnant-donnant aux termes duquel les "prières de rue" (en réalité des manifestations non déclarées) cesseraient (rien n'est moins sûr) et il sera attribué une nouvelle mosquée.
À ma connaissance, les autorités représentants l'État ont très pudiquement gardé le silence sur cet accord. On ne saura donc rien sur ses conditions financières, mais il est plus que probable que l'occupation de la nouvelle "mosquée" se fera aux frais de l'État.
Juridiquement donc, un voire plusieurs délits renouvelés (attroupement, organisation d'une manifestation non-déclarée) mais non réprimés ont été la cause de l'attribution très probablement gratuite à une religion déterminée d'une portion du domaine public, contre le droit naturel (liberté religieuse et égalité de tous les citoyens) et le droit positif (la France ne reconnait aucune religion).
Il se confirme après la création et l'organisation continuée du Conseil français du culte musulman et autres que la religion musulmane est la seule religion d'État et la liquidation de la laïcité poursuit son cours contre la loi de 1905.
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