On conçoit la liberté religieuse comme la licence de dire n'importe quoi à propos de la religion.
Le film "Habemus papam" est une illustration de cette conception licencieuse de la liberté religieuse. Le synopsis est le récit de l'élection d'un pape dépressif qui évidemment va tomber dans les mains d'un psychologue, d'où vaste rigolade etc. Ce film est une attaque sournoise de la papauté sous prétexte d'humour. Il vise en réalité à ridiculiser le clergé catholique. Or le clergé catholique et particulièrement son chef, le Pape sont sacrés pour les catholiques.
Le droit à la liberté religieuse est fondé sur le droit humain fondamental à affirmer une réalité surnaturelle, ce qui est conforme à la raison. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet de moquerie, car la moquerie est une attaque gratuite, arbitraire contre un droit fondamental de l'homme et vise à empêcher l'exercice serein de ce droit.
Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
(1) Ce film repose de plus sur une erreur (volontaire ?) : un pape peut démissionner, abdiquer (exemple saint Célestin 1er) ; ou un cardinal peut refuser la charge s'il se juge trop malade pour accomplir sa mission. Or sur Télématin, ce matin il prétendait qu'un cardinal ne pouvait refuser sa mission.
1 commentaire:
Je suis entièrement pas d'accord avec votre analyse.
L'État ne doit pas gérer les sentiments des gens, même les sentiments de moquerie. L'Étatisme est extrêmement dangereux.
Le seul moyen de combattre la moquerie religieuse c'est la contre-moquerie.
Il est vrai que la moquerie religieuse est un mal, mais l'intervention étatique dans la pensée des gens est un plus grand mal, un danger qui risque de plonger l'État dans le totalitarisme.
Il ne faut pas arrêter les gens d'exprimer leur pensée. Il faut rallier nos forces pour laisser la force de la Vérité faire son chemin.
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