À ce propos : Lu sur le "Salon beige", reprenant une citation de l'abbé Barthe le crypto-sédévacantiste, adepte de Bernard Dumont (un clerc soumis à un laïc, on aura tout vu):
Ce qui signifie en clair, dit Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, que le Vatican considère qu’un accord sur l’essentiel de la foi catholique peut être passé avec les lefebvristes, tout en considérant en parallèle que d’autres points liés au Concile Vatican II peuvent être sujet à des interprétations différentes chez les catholiques sans que le noyau de leur foi en soit altéré. Une telle distinction, ouvre d’ores et déjà, un débat considérable à l’intérieur de l’Église catholique car elle touche à l’autorité même du Concile Vatican II jusque là perçu comme un bloc à prendre ou à laisser.
On note la fausseté du raisonnement : du fait que l'interprétation peut être différente, sans que la foi catholique des différents fidèles soit mise en cause, on ne peut déduire que l'autorité du Concile Vatican II serait altérée et qu'il serait licite d'en prendre et d'en laisser. On peut interpréter à sa guise le dogme de la Trinité (non sans respecter la substance du dogme) sans que la foi catholique des divers interprétants soit mise en cause. Autant de tête, autant d'avis, on ne peut déduire de cette constatation que l'on pourrait mettre en cause l'unité de substance et la trinité des personnes. C'est la même chose pour Vatican II, on peut l'interpréter à sa guise, mais les textes sont infaillibles (y compris Dignitatis humanae qui ne reprend d'ailleurs qu'une donnée de la raison en lui donnant la garantie de l'infaillibilité pontificale).
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