La stérilisation des personnes handicapées, comme d'ailleurs des personnes non handicapées devrait être interdite. C'est une mutilation.
Dans le droit de la "santé" toutefois ce
genre d'opérations est pris en charge avec l'argent de tous (contribution sociale généralisée), contre le principe de laïcité (avoir des enfants n'est pas une maladie et cela implique et applique une idéologie contraire à la raison). Cela confirme que la Sécurité sociale n'est pas une assurance maladie, mais un
instrument d'individus déterminés à des politiques arbitraires.
La stérilisation sur les personnes présumées normales se fait, en principe du moins (en réalité, il conviendrait d'y voir de plus près, mais on pourra toujours attendre longtemps, très longtemps le reportage télévisé sur la question), avec le consentement de l'intéressée (qui peut être un homme, ici, il s'agit du genre féminin, car il s'agit d'une "personne").
Cependant les personnes handicapées dont le handicap les empêchent d'exprimer leur volonté éclairée (si la volonté de l'être humain était éclairée, il ne se mutilerait pas... mais passons) peuvent être stérilisées sans leurs consentements.
(...) L'intervention est subordonnée à une décision du juge des tutelles saisi par la personne concernée, les père et mère ou le représentant légal de la personne concernée.
Le juge se prononce après avoir entendu la personne concernée. Si elle est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être systématiquement recherché et pris en compte après que lui a été donnée une information adaptée à son degré de compréhension. Il ne peut être passé outre à son refus ou à la révocation de son consentement. (...)
La stérilisation, qui est une intervention chirurgicale sans but thérapeutique, est ainsi considérée comme comme prioritaire bien que servant un bien extérieur à la personne et passant avant le bien de la personne. Ce qui est du totalitarisme.
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