22.9.07

Le bien commun n'annihile pas le bien singulier

Dans son ouvrage sur la primauté du bien commun, Charles De Koninck poursuit sa réflexion sur le bien commun en établissant que le bien commun est plus désirable que le bien singulier.

Gaudium et Spes dit aussi que le bien commun consiste en ce que les droits de tous soient respectés.

§ 2. Mais en même temps grandit la conscience de l'éminente dignité de la personne humaine, supérieure à toutes choses et dont les droits et les devoirs sont universels et inviolables. Il faut donc rendre accessible à l'homme tout ce dont il a besoin pour mener une vie vraiment humaine, par exemple : nourriture, vêtement, habitat, droit de choisir librement son état de vie et de fonder une famille, droit à l'éducation, au travail, à la réputation, au respect, à une information convenable, droit d'agir selon la droite règle de sa conscience, droit à la sauvegarde de la vie privée et à une juste liberté, y compris en matière religieuse.

Ce bien commun n'est évidemment pas réalisé en France, sauf peut-être pour la nourriture et le vêtement. Les droits moraux en particulier sont violés.

"droit de choisir librement son état de vie et de fonder une famille, droit à l'éducation, au travail, à la réputation, au respect, à une information convenable, droit d'agir selon la droite règle de sa conscience"

Peut-on dire sérieusement que le droit de choisir son état de vie, de fonder une famille (ou de ne pas la fonder), le droit à une éducation familiale et impartiale, au travail, à la réputation (j'ai une décision particulièrement révoltante d'un juge) sont vraiment protégés ?

Et pourtant ces droits en tant qu'ils sont pour tous, sont plus désirables pour moi, que ceux qui concernent moi seul et alors même qu'ils seraient respectés pour moi. C'est la primauté du bien commun (Charles De Koninck).

Sont particulièrement chargés du bien commun, les magistrats.

C'est pourquoi d'ailleurs les magistrats français, croyant que je leur demandais justice égoistement pour moi, ne s'apercevaient pas que je la demandais pour tous. Ils se sont moqués de moi. Je ne leur demande plus rien, car ces actions n'ont aucune influence, sont totalement inefficaces. Ces imbéciles croyaient que j'agissais contre des personnes, alors que j'agissait pour la justice.

Mais il faut bien saisir que même si le bien commun est plus désirable pour moi que le bien singulier, il ne s'ensuit nullement que le bien singulier de ma personne ne soit pas désirable. Au contraire, il l'est lui aussi car il fait lui aussi partie du bien commun de tous.

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