29.2.16

Le docteur Dor annonce sa retraite et sa succession



Étant de Marseille et ayant dans mes ancêtres une Dor, je suis peut-être apparenté au docteur.

Émouvante vidéo de cet homme si sincère et homme de foi et de raison.

Le délit d'entrave à l'avortement est encore une absurdité et marque du "tout pénal" de la société.

Voici la rédaction actuelle de ce texte répressif:

Article L 162-15 du code de la santé publique:
« Sera puni d'un emprisonnement de deux ans [*durée*] et d'une amende de 30 000 F [*montant*] (1) ou de l'une de ces deux peines seulement le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher une interruption volontaire de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 162-3 à L. 162-8 :
- soit en perturbant l'accès aux établissements visés à l'article L. 162-2 ou la libre circulation des personnes à l'intérieur de ces établissements ;
- soit en exerçant des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans ces établissements ou des femmes venues y subir une interruption volontaire de grossesse. »

L'avortement est la seule activité qui motive ainsi la répression spéciale de certains actes qui lui sont indirectement opposés. C'est un attentat contre l'égalité, car les autres activités ne sont pas protégées ainsi. La fraternité demande aussi la miséricorde. Elle est aussi violée.

Ce texte viole aussi la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen:

«Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.  »

Or la loi dont les termes sont imprécis "tout acte d'intimidation" est nulle. Il est impossible de l'appliquer légalement.

La abortistes parlent toujours de "droit fondamental", mais les droits fondamentaux ne distinguent pas selon le sexe: ils sont universels. De plus un droit est opposable universellement, or ici c'est un droit qui n'est opposable à personne, sauf à l'enfant porté par la mère. Enfin, il ne peut y avoir de droit de tuer. Les droits de l'homme sont un bloc, nul ne peut en violer un en vertu d'un autre droit. Article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme:

« Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »

Il n'y a pas de droit à ne pas être enceinte contre le droit à la vie.

Aucun commentaire: