20.2.16

Il y a cent ans, la bataille de Verdun allait commencer


Verdun : qui sont les soldats inconnus oubliés ?

Descendant d'un soldat de Verdun (un de mes grands-père était titulaire de la médaille commémorative de Verdun, et, entre autres, de la croix de guerre que je pense avoir reconnue parmi ses décorations), je ne suis pas insensible à cette commémoration.

Wikipédia donne le 21 février 1916 comme début de la bataille.

Je ne suis pas certain que ceux qui se sont battus à Verdun se soient battus pour leur liberté.

En 2016, l'Europe est asservie aux USA. Elle a honte. Elle se sent coupable. Tous les trois mots, les émissions de télévision, les films, les livres l'invitent à baisser la tête (Shoah, esclavage transatlantique). Aujourd'hui nous avons perdu notre identité. Déprimés, nous n'osons plus rien faire. Les femmes se sentent coupables d'avoir des enfants qui perpétueraient nos nations.

De plus, comme le disait le pape Benoît XV, de si peu importantes revendications territoriales ne justifiaient pas tous ces morts. Il aurait mieux valu être envahis par les Allemands que de tant souffrir, de perdre tant d'hommes.

Malgré les états de service de mon grand-père paternel (pour l'autre je ne sais rien de sa guerre, ayant souffert d'une situation familiale particulière, j'ai appris récemment qu'il était décoré de la Légion d'honneur), j'ai un faible pour les "crosses en l'air". Un faible pour ceux que les gendarmes fusillaient pour avoir refusé de porter les armes. C'est mon côté "gauchiste" ou chrétien de gauche et la preuve que je ne suis pas véritablement "de droite" comme on me le dit parfois.

J'ai aussi une grande admiration pour Jægerstätter, l'objecteur de conscience allemand. S'il y avait eu plus de Jaegerstätter en Allemagne, l'Allemagne aurait beaucoup moins souffert et ne serait pas tombée dans le piège que lui ont tendu les américano-sionistes en portant Hitler au pouvoir.

Ce que j'admire en Jägerstätter, comme je l'admire en Thomas More, le Premier ministre britannique, c'est la capacité à dire "non" malgré les critiques pratiquement unanimes dont ils étaient entourés. Eux aussi avançaient dans la vie à reculons, sans voir ce qui allait se passer. Ils ont dit "non" et ont eu confiance en eux, sans visibilité et au milieu des insultes de leurs contemporains. C'est cela qui est le plus beau. La conscience qu'ils luttaient, seuls, pour le bien commun. C'est le contraire du socialisme, le contraire de l'idéal de Vincent Reynouard, le contraire de ce qui semble motiver Civitas et tant d'autres "traditionalistes".

Cela écrit je reste admiratif des exploits guerriers des deux camps et je pleure ces jeunes hommes qui n'ont pu vivre leurs vies pour eux, pour leurs familles, pour leurs patries et pour l'humanité.

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