Monsieur Massimo Introvigne fait justice des accusations portées contre le pape au sujet d'un individu nommé Kiesle condamné pour pédophilie.
On peut lire sous ce lien la dépêche de zenit sur ce remarquable exposé qui rejoint le mien, basé sur l'article de l'Avvenire.
J'en retiens le passage suivant :
« Considérer le bien universel de l'Eglise » ne signifie pas, rectifie Introvigne, « pour éviter des scandales ». Le sociologue rappelle en effet que l'on avait « amplement parlé en Californie » du cas d'abus sexuels attribués à Kiesle et que « le scandale avait déjà eu lieu ». Mais cela signifie : « pour ne pas créer de précédents qui ouvriraient la porte à de nombreuses autres demandes de dispenses de prêtres de moins de quarante ans ». Autrement dit, continue l'argumentation : « le cardinal Ratzinger explique à l'évêque que l'on devra prudemment attendre, comme c'est toujours le cas pour des demandes venant de prêtres qui n'ont pas quarante ans ».
On peut encore lire un exposé sur le cas du père Maciel dont je ne savais pas que les faussaires s'étaient emparé pour diffamer le pape.
Les organes de presse et les accusateurs (ceux qui veulent juger le pape) ne sont pas de bonne foi, non seulement ils ne respectent pas la présomption d'innocence, mais encore utilisent avec mauvaise foi les éléments qui leur sont donnés.
Il ne s'agit pas d'erreurs, il s'agit de crimes de la part des médias et des accusateurs. Ces crimes ne devraient pas rester impunis.
2 commentaires:
Si nous partons du principe, que tout chef doit rendre compte de ses actes et de ceux qu’il dirige. Il ne doit y avoir aucune exception. D’autant plus, quand les crimes reprochés sont à la fois, graves, nombreux et perdurent depuis très longtemps.
Ce
Principe de justice, est appliqués dans les pays libres et à l’O.N.U. Par exemple, même l’homme le plus puissant au monde, le président américain, répond de ses propres actions, et des actions des représentants de son gouvernement. Dans toute organisation, il est normal, voire logique, que ceux qui font des règles, gèrent et dirigent, répondent de leur actions ou inactions. Depuis quelques décennies, des chefs de gouvernements ou leurs acolytes ont été traduits en justice, que ce soit dans leur pays, ou dans un tribunal internationale.
L’impunité de Silvio Berlusconi n’a-t-elle pas fini par révolté l’opinion publique? Encore bien plus un chef de gouvernement, qui en plus est un chef spirituel doit-il répondre des actions de son Église. Nous ne parlons pas ici de cas isolés. L’Église fait face à une avalanche de cas de pédophilie et autres crimes à caractère sexuel qui perdurent, soyons honnêtes, depuis très certainement des siècles. Les statistiques disent qu’un infirme pourcentage de garçons abusés porte plainte.
Toute organisation, politique, financière ou religieuse, oblige des résultats tangibles. Encore plus lorsque de jeunes enfants sans défense en sont les victimes. La papauté aurait dû réagir avec promptitude et sévérité, comme on l’aurait exigé de n’importe quel gouvernement. Les faits ont démontré qu’elle était bien plus préoccupée par son image, que le bien-être des enfants. Depuis des siècles, l’histoire montre que la papauté a été coupable de nombreux crimes. Je pense qu’il est plus que temps, qu’un pape réponde de ses actes.
Le siège apostolique n'est jugé par personne. Sinon il serait jugé par ceux qui ont reçu la loi de lui et la reçoivent continûment. En conséquence dans le cas d'un jugement du Pape, les juges n'auraient donc pas de titre à juger.
Si l'occupant du Siège apostolique venait à commettre une faute morale grave, il me semble que le seul moyen serait l'objection de conscience fondée sur le droit naturel et ses conséquences : la liberté religieuse et la liberté de conscience, mais il ne peut y avoir de jugement du Siège apostolique, sinon nous sombrons dans le chaos puisque par exemple, c'est de lui que nous savons que tout être humain est digne (n'est jamais "utile") et doit, de ce fait, être respecté.
De plus, en l'occurrence, le cardinal Ratzinger n'a pas couvert les auteurs d'actes pédophiles, l'accusation est fondée sur une falsification.
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