Le problème de la pédophilie surtout dans l'Eglise était un problème que Jean-Paul II n'avait pas réussi à régler dans le temps de son pontificat, bien qu'il ait déjà commencé à lutter contre ces crimes.
L'un des premiers actes de Benoît XVI après son élection au souverain pontificat a été de démasquer le "calculateur rusé" qu'était le père Marcial Maciel, pédophile et homme d'affaires, qui avait fondé "Les légionnaires du Christ" (non sans avoir été renvoyé des séminaires mexicains qu'il avait fréquentés lors de sa formation : Montezuma, Chihuahua et Cuernavaca !).
Dans les statuts de sa société Maciel, le bon apôtre manipulateur, en fin connaisseur de la psychologie du catholique fervent, avait pris la précaution d'exiger de ses membres un voeux particulier et spécial à sa société : celui de ne pas critiquer les supérieurs.
Ha, le brave manipulateur que voilà ! Certaines sociétés, notamment lefebvristes-traditionalistes, sans faire prononcer ce voeux, vivent sociologiquement comme cela : nous critiquer, c'est prendre le chemin de l'enfer !
Parvenant à ses fins, Maciel était honoré par le Vatican et Jean-Paul II lui-même semble avoir arrêté une nouvelle enquête en 1999 (après l'enquête de 1948).
On lit sur wikipedia à propos de Maciel
Si le futur Benoît XVI avait choisi la facilité, il aurait, abrité derrière le prestige de Jean-Paul II, étouffé l'affaire. Il se serait dit que le père Maciel était vieux et malade, qu'à sa mort (survenue en janvier 2008) l'Eglise pourrait dans un même mouvement enterrer son corps avec ses forfaits.
Cet exemple prouve que le cardinal Ratzinger, puis le pape Benoît XVI, loin d'être complaisant pour la pédophilie, en est un adversaire acharné et implacable. Il en est un adversaire au prix de sa tranquillité et de sa réputation.
La campagne médiatique contre Benoît XVI qui le présente comme un homme inactif, voire complice, qui répèterait comme un disque rayé ses excuses et ses regrets, sa honte etc. est diffamatrice.
Mais cette campagne a cela de bon, qu'à l'intérieur de l'Eglise elle va rendre la vie des pédophiles impossible.
Imaginez seulement un prêtre, abusant des ses fonctions, faisant des propositions salaces à un jeune : le prêtre saura qu'il ne pourra plus profiter de la "présomption d'innocence", du silence et des scrupules de conscience de son évêque, de l'interdiction de la calomnie et de la médisance, des enquêtes sabotées par l'excès d'indulgence.
Imaginez également un pédophile se disant qu'en entrant dans un séminaire, il pourrait poursuivre ses activités à l'abri des règles morales catholiques que sont la présomption d'innocence et le respect de la réputation (1).
Donc cette campagne a du bon. Le diable porte pierre.
(1) Renvoyé de trois séminaires comment Maciel pouvait-il faire illusion ? Il ne pouvait faire illusion que par l'abus de ces règles. Il a fallu trois enquêtes 1948, 1999 et 2004 pour empêcher Maciel de continuer à nuire.
L'un des premiers actes de Benoît XVI après son élection au souverain pontificat a été de démasquer le "calculateur rusé" qu'était le père Marcial Maciel, pédophile et homme d'affaires, qui avait fondé "Les légionnaires du Christ" (non sans avoir été renvoyé des séminaires mexicains qu'il avait fréquentés lors de sa formation : Montezuma, Chihuahua et Cuernavaca !).
Dans les statuts de sa société Maciel, le bon apôtre manipulateur, en fin connaisseur de la psychologie du catholique fervent, avait pris la précaution d'exiger de ses membres un voeux particulier et spécial à sa société : celui de ne pas critiquer les supérieurs.
Ha, le brave manipulateur que voilà ! Certaines sociétés, notamment lefebvristes-traditionalistes, sans faire prononcer ce voeux, vivent sociologiquement comme cela : nous critiquer, c'est prendre le chemin de l'enfer !
Parvenant à ses fins, Maciel était honoré par le Vatican et Jean-Paul II lui-même semble avoir arrêté une nouvelle enquête en 1999 (après l'enquête de 1948).
On lit sur wikipedia à propos de Maciel
"Toutefois, en décembre 2004, alors que Marcial Maciel vient, à nouveau, d'être honoré au Vatican pour l'ensemble de son oeuvre, le Cardinal Joseph Ratzinger décide, de son propre chef, la reprise de l'enquête[58], [59], [60]. Le 2 avril 2005, il envoie Mgr Charles Scicluna, au Mexique pour auditionner des témoins[56]."
Si le futur Benoît XVI avait choisi la facilité, il aurait, abrité derrière le prestige de Jean-Paul II, étouffé l'affaire. Il se serait dit que le père Maciel était vieux et malade, qu'à sa mort (survenue en janvier 2008) l'Eglise pourrait dans un même mouvement enterrer son corps avec ses forfaits.
Cet exemple prouve que le cardinal Ratzinger, puis le pape Benoît XVI, loin d'être complaisant pour la pédophilie, en est un adversaire acharné et implacable. Il en est un adversaire au prix de sa tranquillité et de sa réputation.
La campagne médiatique contre Benoît XVI qui le présente comme un homme inactif, voire complice, qui répèterait comme un disque rayé ses excuses et ses regrets, sa honte etc. est diffamatrice.
Mais cette campagne a cela de bon, qu'à l'intérieur de l'Eglise elle va rendre la vie des pédophiles impossible.
Imaginez seulement un prêtre, abusant des ses fonctions, faisant des propositions salaces à un jeune : le prêtre saura qu'il ne pourra plus profiter de la "présomption d'innocence", du silence et des scrupules de conscience de son évêque, de l'interdiction de la calomnie et de la médisance, des enquêtes sabotées par l'excès d'indulgence.
Imaginez également un pédophile se disant qu'en entrant dans un séminaire, il pourrait poursuivre ses activités à l'abri des règles morales catholiques que sont la présomption d'innocence et le respect de la réputation (1).
Donc cette campagne a du bon. Le diable porte pierre.
(1) Renvoyé de trois séminaires comment Maciel pouvait-il faire illusion ? Il ne pouvait faire illusion que par l'abus de ces règles. Il a fallu trois enquêtes 1948, 1999 et 2004 pour empêcher Maciel de continuer à nuire.
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