11.4.10

Un nouveau montage contre le pape






Le Figaro titre "Pédophilie : Benoît XVI à nouveau mis en cause". Le titre peut laisser croire que le pape est pédophile... C'est ce que croiront ou feront semblant de croire bon nombre de personnes. C'est la justification de l'appel à l'arrestation du pape !

A sa lecture, l'article ainsi intitulé ne permet pas de comprendre ce dont il est question. C'est un brouillamini. On saisit seulement ce que l'auteur suggère : le cardinal Ratzinger préférait le bien de l'Eglise universelle à celui des victimes d'un individu malencontreusement ordonné prêtre. (1)

Aussi suis-je aller voir le sur le site du quotidien "l'Avvenire" pour me faire une idée claire de l'affaire.

Alors voilà les faits tels qu'ils résultent de l'article du journaliste italien.

En 1985 la Congrégation pour la doctrine de la foi n'est pas en charge des cas de pédophilie, mais seulement des réductions à l'état laïc.

La lettre du cardinal est une réponse à une lettre de l'évêché. La lettre de l'évêché appuyait une demande du prêtre ayant pour objet sa réduction amiable à l'état laïc.

Or la pratique juridique est de n'accorder la réduction à l'état laïc qu'à compter de l'âge quarante ans.

Notons encore qu'il ne s'agit pas d'une affaire pénale, mais d'une requête amiable du prêtre lequel, peut-être, faisait-elle l'objet d'un procès pénal ecclésiastique par ailleurs. On ne sait.

Il s'agit d'une décision concernant uniquement le statut du prêtre, et non ses fonctions.

Le futur pape répond dans la lettre incriminée, qu'il faut envisager le cas avec circonspection puisqu'il s'agirait d'une décision contre la pratique générale, laquelle, en considération de l'intérêt général, ne doit pas être prise à la légère. C'est une décision en défaveur du coupable. Voilà l'affaire. Voilà ce que l'on utilise contre le pape pour titrer "Pédophilie : Benoît XVI à nouveau mis en cause".

Enfin notons surtout que les autorités laïques gardent leurs pleines responsabilités et ont elles seules la possibilité de décisions coercitives. Il n'y a aucune occultation des faits aux autorités laïques, seule chose que l'on pourrait reprocher à l'institution ecclésiastique.

La diffamation et l'appel gratuit à la haine sont évidents. Ces diffamations et ces appels à la haine constituent en outre une violation de la liberté religieuse des catholiques comme visant leur chef visible.

Tout cela, si la communauté internationale était digne de ce nom, ne devrait pas rester impuni.



(1) Depuis la lettre aux catholiques irlandais, on sait que des dispositions sont prises pour sélectionner les candidats au sacerdoce avec plus de soin.

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