22.4.10

"Sandrine" victime d'un viol, se plaint de la "justice" française.




http://www.ledauphine.com/sandrine-victime-du-berger-en-2002-j-ai-cru-qu-il-allait-me-tuer--@/index.jspz?chaine=85&article=292014

Son "agression" date de 2002, en 2004 son agresseur est condamné par la cour d'assises à 8 ans de prison. A l'automne 2009 sont agresseur est libéré.

Elle témoigne auprès du journaliste :

"Lorsque Jean-Luc Duch est sorti de prison à l'automne dernier, Sandrine est partie vivre à Tours : « je ne pouvais pas croire que la justice le laisse s'installer à 15 kilomètres du lieu où je vivais ». "


La victime est obligée de déménager du fait de l'irresponsabilité de la justice française.

Elle ajoute que le fait que son agresseur soit soupçonné d'avoir tué une autre femme en avril 2010, prouve que le "suivi psychiatrique est inefficace".

La confiance dans la science est une bonne chose. Mais elle est souvent exagérée. La croyance dans la toute puissance du psychiatre sur l'âme du patient conduit à des aberrations.

L'explication du "phénomène humain" par un déterminisme, alors que l'homme est libre d'une liberté qui doit être éduquée à la responsabilité, ne peut conduire qu'à des échecs pratiques.

Plutôt que la psychiatrie, il vaudrait mieux l'éducation. Expliquer "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" qui est la base de la vie en société, serait une bonne voie de rééducation des criminels.

Mais la question française est insoluble : comment la société pourrait-elle enseigner "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" alors que la même société prêche d'autre part que tuer un enfant dans le sein de sa mère est un "droit" pour la mère ? Voire que la société doit financer l'avortement, c'est-à-dire l'homicide ? Comment expliquer cela dans une société qui, de plus, n'assure pas les besoins de ses membres. Cette société qui contraint certains des jeunes filles à l'auto-stop (les victimes, des ouvrières sans qualification, dans le cas envisagé étaient toutes deux des auto-stoppeuses désargentées) ?

Nous sommes dans une impasse due à la politique doublement criminelle de la France.

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