19.7.16

Le droit de résistance à l'oppression bafoué par l'Élysée le 14 juillet !



Les agissements des forces de l'ordre sont manifestement contraires à la Constitution (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen) et à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (liberté de manifester ses opinions). Les policiers agissent manifestement sur des ordres illégaux de l'Élysée.

Tout cela ne devrait pas rester impuni.

Je rappelle les dispositions de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen incorporée à la Constitution:

« Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, (…) la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Art. 5.  La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. 
Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »

Les forces de l'ordre ne sont donc pas au service des intérêts de François Hollande, mais doivent agir pour l'avantage de tous (donc en faisant observer et non en bafouant la liberté d'expression et la liberté de résistance à l'oppression). Le commissaire brutal et un peu trop zélé pour les intérêts de Hollande que l'on voit dans la vidéo devrait se remémorer ces dispositions constitutionnelles.

Nous avons en France une classe politique et une classe judiciaire qui n'ont que le masque des droits de l'homme.

Leur véritable visage est celui de l'oppression.

Aucun commentaire: