« Nous venons maintenant à une cause, hélas ! trop féconde des maux déplorables qui affligent à présent l’Eglise. Nous voulons dire l’indifférentisme, ou cette opinion funeste répandue partout par la fourbe des méchants, qu’on peut, par une profession de foi quelconque, obtenir le salut éternel de l’âme, pourvu qu’on ait des mœurs conformes à la justice et à la probité. Mais dans une question si claire et si évidente, il vous sera sans doute facile d’arracher du milieu des peuples confiés à vos soins une erreur si pernicieuse. L’Apôtre nous en avertit : "Il n’y a qu’un Dieu, qu’une foi, qu’un baptême" (Ep. 4, 5) ; qu’ils tremblent donc ceux qui s’imaginent que toute religion conduit par une voie facile au port de la félicité ; qu’ils réfléchissent sérieusement sur le témoignage du Sauveur lui-même : "qu’ils sont contre le Christ dès lors qu'ils ne sont pas avec le Christ" (Lc 11, 23) ; qu’ils dissipent misérablement par là même qu’ils n’amassent point avec lui, et que par conséquent, "ils périront éternellement, sans aucun doute, s’ils ne gardent pas la foi catholique et s’ils ne la conservent entière et sans altération" (Symbole de saint Athanase). »
Or à aucun moment dans sa vidéo François n'enseigne que la foi est indifférente. Au contraire, il enseigne que le pape est le chef de l'universalité des croyants.
Aux termes de ce qu'enseigne le P. Scupoli dans Le Combat spirituel, ce que l'on doit croire est enseigné par l'Eglise dans un acte de foi simple :
" Parmi les assauts que nos ennemis nous livrent à l’article de la mort, il y en a quatre qui sont particulièrement dangereux. Ce sont : la tentation contre la foi, le désespoir, la vaine gloire, et enfin les diverses illusions dont ces esprits de ténèbres, transfigurés en anges de lumière, se servent pour nous tromper. Pour ce qui regarde le premier assaut, si l’ennemi emploie pour vous tenter des raisonnements faux et captieux, laissez là votre intelligence, et recourez à la volonté, en disant : Retire-toi, Satan, père du mensonge ; je ne veux pas même t’écouter : il me suffit de croire ce que croit la sainte Église romaine. Fermez, autant que possible, l’entrée de votre âme à toute considération sur la foi, vous semblât-elle de nature à fortifier en vous cette vertu ; regardez-la comme un moyen dont le démon se sert pour engager la discussion. Si vous n’êtes plus en état de vous défaire de ces pensées, demeurez ferme et ne croyez rien aux raisons que l’ennemi vous allèguera, non plus qu’aux textes de la sainte Écriture qu’il apportera à l’appui de ses insinuations : quelque clairs et décisifs que ces textes vous paraissent, soyez certain qu’ils sont tous tronqués, mal cités et mal interprétés. Et si le serpent rusé vous demande ce que croit la sainte Église, ne répondez pas ; mais, sachant qu’il veut vous surprendre et abuser de vos paroles, contentez-vous de faire intérieurement un acte de foi vive ; ou, si vous voulez le faire dépiter davantage, répondez-lui que la sainte Église romaine croit la vérité. Et s’il vous demande quelle est cette vérité, répliquez-lui : C’est précisément ce que croit l’Église."
Or, que demande le pape à part de croire ce que croit la sainte Eglise comme le croit le prêtre catholique ? Et il le demande à la bonzesse, au rabbin et à l'imam, parce qu'il est le chef des croyants. Il fait dire aux juifs, aux musulmans et aux bouddhistes qu'il faut croire ce que croit l'Eglise.
D'ailleurs l'acte de foi, c'est un acte simple qui consiste à croire ce que l'Eglise enseigne.
Furbo Francesco (Malin, le François)
Ceux qui font confiance aux prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, se compliquent souvent la vie pour rien au risque de se damner, hélas ! Voir mon précédent post sur cette affaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire