Selon Mgr Jan Graubner, Président des évêques tchèques (qui viennent d'être reçus par le Pape), certains évêques se seraient inquiétés du sort à réserver à ceux qui réclament l'usage d'un ancien missel édité par le Saint-Siège.
En substance, le Pape, leur a répondu que l'usage de l'ancienne liturgie était un phénomène de mode à traiter comme tel: par le mépris.
« Quand je me pose la question plus concrètement – a ajouté le pape – je conclus que c’est une sorte de mode. Et puisque c’est une mode, c’est une chose qui passera, à laquelle il ne faut pas tellement faire attention. Mais il faut garder de la patience et de la bienveillance envers ceux qui sont tombés dans cette mode. »
Mais l'usage d'une formule de prière éditée par un pape et d'un rite expressément permis par un pape n'est pas laissée à l'appréciation d'un nouveau pape ou des nouveaux évêques. C'est un droit de l'homme. C'est un droit fondé sur la liberté religieuse et sur la foi catholique (je l'ai soutenu plusieurs fois sur ce blog).
Comme l'enseignait en substance le cardinal Newman à qui l'on demandait à qui il porterait un toast: ce n'est pas le Pape qui est le plus important, mais la conscience. Le pouvoir du Pape doit respecter les droits universels de l'homme conférés directement par Dieu à tout homme.
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