« Dans Lumière du Monde, publié en 2010, Benoît XVI déclarait : « Quand un pape en vient à reconnaître en toute clarté que physiquement, psychiquement et spirituellement, il ne peut plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit et, selon les circonstances, le devoir de se retirer ».
Cette constatation ne peut être qu'une critique implicite de Jean-Paul II.
Qui ne se souvient en effet de Jean-Paul II, qui fut miné à partir d'environ 10 ans avant sa mort (2 avril 2005, premier samedi du mois) par la maladie de Parkinson. Bien que miné progressivement et terriblement par cette maladie il n'abdiqua pas ?
Il est manifeste que pendant ces années où le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI était le proche collaborateur du pape polonais, le futur Benoît XVI se posait la question théorique de l'obligation pour le Pape de démissionner si son état de santé ne lui permettait plus de régner utilement. Le cardinal, in petto, y répondait en désapprouvant l'attitude de Jean-Paul II.
Pourtant Benoît XVI béatifia Jean-Paul II. Benoît XVI a donc jugé que Jean-Paul II avait pu, en conscience, prendre une décision contraire à son devoir théorique.
Leçon à tirer de ces épisodes : Ne jugeons personne sévèrement, même lorsque nous désapprouvons certaines décisions...
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