Souvenez-vous de Paul VI et d'Humanæ vitæ.
Pendant DES ANNÉES, Paul VI a laissé dire que la contraception orale, qui est un poison, pouvait être acceptée en cas de "conflits de devoirs".
Puis quand tout le monde, ou presque, était habitué à entendre dire que l'usage de la pilule n'avait rien de mal, il a sorti son encyclique dont l'impact était très fortement amoindri par l'attitude silencieuse de la papauté d'environ 1956 à 1968.
Nous avons aujourd'hui le même scénario. Il est impossible d'admettre à la communion des gens qui vivent en pécheurs publics. Tout le monde le sait.
Les arguments du genre, parmi les malfaiteurs, il y a une certaine entr'aide qui rappelle que nous devons nous aimer les uns les autres. L'acte du client avec la prostituée, rappelle l'acte vertueux des époux dans leurs lits... La prostitution n'est donc pas un mal absolu etc. Ces arguments sont risibles.
Mais le fait que l'on remue la vase ancrera dans l'esprit des gens qui veulent bien se tromper que dans le fond, ce qu'ils font n'est pas mal, vu que « les curés », au moins certains, les approuvent. Le débat augmentera la confusion et confirmera la pratique quasi générale des prêtres donnant la communion à des couples non mariés vivant publiquement en concubinage.
Cette attitude bafoue la royauté UNIVERSELLE du Christ sur les hommes.
Ensuite, il y aura un document qui réaffirmera (moyennant peut-être quelques réformes de détails) que l'on ne peut être pécheur public et communier. Mais le mal sera fait ou plutôt confirmé. Ceux qui répéteront publiquement ou en privé que l'on peut être pécheur public et communier ne seront en rien inquiétés, ni même contredits. Et le pape n'en parlera plus. Parce que la doctrine est connue...
En réalité, ce qui est en jeu, c'est la liberté humaine, la liberté religieuse et la cohérence PUBLIQUE de son attitude (communion acte PUBLIC, concubinage acte PUBLIC qu'il faut mettre en cohérence entre eux). Mais chuuut ! Pas de vérité, pas de liberté, s'il-vous-plaît, on s'en moque de la vérité et de la liberté, on se moque de la liberté des pauvres et du bonheur des enfants !
Certains au Vatican, et d'autres dans bien des évêchés se moquent de l'homme et de Dieu.
En réponse, du moins on peut l'imaginer, à ces idées que j'ai exposé chez Daoudal, un certain "liseur"
écrivant sous le pseudonyme Athanase du Forum dit catholique a prétendu que
Gaudium et spes avait condamné l'usage de la pilule. Il écrit contraception, mais l'allusion à la pilule est évident. J'ai vérifié.
Il y a cela:
« En ce qui concerne la régulation des naissances, il n’est pas permis aux enfants de l’Église, fidèles à ces principes, d’emprunter des voies que le Magistère, dans l’explication de la loi divine, désapprouve [118]. »
Et en note 118 : [118] Cf. Pie XI, Encycl. Casti Connubii : AAS 22 (1930), p. 559-561 ; Denz. 2239-2241 (3716-3718). – Pie XII, Alloc. Conventui Unionis Italicae inter Obstetrices, 29 octobre 1951 : AAS 43 (1951), p. 835-854. – Paul VI, Alloc. ad Em.mos Patres Purpuratos, 23 juin 1964 : AAS 56 (1964), p. 581-589. Par ordre du Souverain Pontife, certaines questions qui supposent d’autres recherches plus approfondies ont été confiées à une Commission pour les problèmes de la population, de la famille et de la natalité pour que, son rôle achevé, le Pape puisse se prononcer. L’enseignement du Magistère demeurant ainsi ce qu’il est, le Concile n’entend pas proposer immédiatement de solutions concrètes. »
Ce qui était déjà condamné, c'était l'onanisme etc. mais pas la pilule qui n'existait pas... Or la "pilule" fut
mise sur le marché en 1955, donc Paul VI avait volontairement laissé en suspens cette question ce qui permit avec l'aide du clergé la diffusion de la pilule dans la société occidentale, au grand détriment de la santé physique et mentale des femmes ainsi que de la société tout entière.
La loi Neuwirth date de 1967...
Gaudium et spes a participé, par sa note de base de page, à la diffusion de la pilule en étalant un prétendu doute sur cette question.
On nous refait le coup en 2014 par ce synode dirigé dans le fond contre le mariage et contre la liberté des fidèles catholiques.