6.10.14

La grave situation de la liberté religieuse dans l'Église : affaire des Franciscains de l'Immaculée

Face à l'inertie du Saint-Siège en présence d'un clergé parfois ouvertement pédophile, il devient maintenant évident que les persécutions subies par les Franciscains de l'Immaculée sont motivées par leur décision interne majoritaire d'adopter la liturgie de saint Pie V.

Or l'utilisation de livres liturgiques édités par un pape ne peut être condamné, ni au nom de la foi, ni en vertu de la discipline. Les relations entre Dieu et les hommes ne sont pas de la compétence des autorités religieuses (sauf hérésie ou erreur ou manquement à la discipline, ce qui ne peut être le cas du choix de livres de prières et de rites édités par un pape).

Les persécutions et condamnations pour motifs sociologiques de soumission aux lubies du haut clergé violent donc le droit naturel soient les droits à la liberté religieuse et à la liberté de conscience. Elles violent aussi les droit culturels inamissibles des populations d'Europe occidentale et des Philippines. En effet, pour ces populations la liturgie de saint Pie V fait partie de leur culture et de leur patrimoine culturel. Personne, même pas le pape, ne peut les en priver arbitrairement.

Face à l'agression sans titre du Saint-Siège, les Franciscains et les Franciscaines de l'Immaculée sont dans une situation de légitime défense. Il serait bon que cela soit au moins dit.