9.11.14

Contre la falsification de l'expression "présence réelle"

Il existe des « explications » du terme "présence réelle" qui disent à peu près que la foi catholique en la présence « réelle » signifie simplement que Jésus est réellement présent du fait de la foi de l'assemblée.

D'autres, comme le Père Cantalamessa tentent encore de relativiser cette vérité en prétendant qu'il ne faut pas « insister » sur la présence « matérielle » de Jésus mais plutôt sur sa présence « sacramentelle ». D'où le manque de respect des prêtres catholiques et du rite du cruel Paul VI pour l'eucharistie qui fait douter de la présence réelle. Soit on croit que Jésus est présent matériellement (car il est matière, récapitulant en Lui toute la Création: matérielle, végétale, animale, spirituelle) en son corps né de la Vierge, soit on ne croit pas à la présence réelle. Et cela en vertu du principe d'identité. À moi, en vertu de ma liberté religieuse, il me plaît d'insister sur la présence matérielle de Jésus, sur l'identité entre les espèces et le corps sorti de celui de la Vierge, ce corps ensuite affreusement torturé sous Ponce-Pilate.

Car même si les seuls croyants voient cachés sous les apparences du pain et du vin le « corps, le sang, l'âme, et la divinité de Jésus », ce qu'ils croient est vrai objectivement. Cette vérité s'impose aux incroyants en vertu de la liberté religieuse. Ils doivent respecter cette croyance par respect pour la raison universelle de l'homme. Les prêtres, même incroyants, doivent aussi respecter la croyance des catholiques croyants «à l'ancienne».

Je crois ce qu'exprime le poème mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart:

« Ave Verum Corpus natum de Maria Virgine
Vere passum, immolatum in cruce pro homine,
Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis praegustatum in mortis examine.
O Iesu dulcis, O Iesu pie, O Iesu, fili Mariae. »
« Salut vrai Corps né de la Vierge Marie
Ayant vraiment souffert, immolé sur la croix pour l'homme,
Dont le côté transpercé laissa couler de l'eau et du sang,
Que nous vous goûtions tous avant l'épreuve de la mort.
O Jésus doux, O Jésus miséricordieux, O Jésus, fils de Marie. »

Le mystère de la Mère de Dieu s'exprime ici en même temps que le mystère eucharistique. Cette musique de Mozart fut parmi les dernières qu'il écrivit, six mois plus tard il mourrait mystérieusement, probablement assassiné par les francs-maçons.

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