16.3.11

La jurisprudence italienne sur la laïcité de l'État et la liberté religieuse collective : une doctrine solide

Un juge italien, le nommé Tosti, se voulant laïque, voulait interdire aux Italiens d'afficher le crucifix dans les tribunaux. Il ne voulait pas siéger dans une salle sous un crucifix.

Dans un attendu vraiment pertinent les juges de la Cour de cassation italienne ont pointé l'erreur intellectuelle de ceux qui prétendent interdire les signes religieux au nom de la "laïcité" :

(...) les juges suprêmes expliquent que « la défense de la liberté religieuse et de conscience est un principe qui vaut pour toute la population et pas seulement un seul citoyen »

La liberté religieuse n'est pas un droit individuel sur la conscience des autres, même groupés en société politique. Elle est vraiment liberté pour un individu, un groupement quelconque et jusqu'à un peuple groupé en société politique de se déclarer religieux. Paradoxalement, ceux qui se battent contre les signes religieux publics se battent contre la liberté et la laïcité de l'État à qui ils veulent imposer une doctrine (en l'occurrence, le laïcisme)

Ils veulent le laïcisme à l'État et ils veulent le lui faire enseigner (alors que l'État n'a que le droit naturel à appliquer).

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