29.3.11

Collection Lambert "Je crois aux miracles" : la liberté religieuse violée avec l'argent des contribuables

"La République respecte toutes les croyances", c'est la deuxième phrase de l'article 1er de la constitution française.

Or, une institution laïque et commerciale dépendant notamment du nommé Bernard Arnault (un des hommes les plus riches du monde) utilise un crucifix pour faire la publicité pour une exposition à but lucratif intitulée "Je crois aux miracles". Il semble que ce crucifix est plongé dans un verre rempli de l'urine de l'"artiste".

Personne ne peut utiliser des symboles religieux (de quelque religion que ce soit) pour faire de la publicité ou faire de l'argent.

La liberté religieuse interdit de traiter des croyances dans un autre but que de critique rationnelle. Il est donc illicite de s'en moquer ou de l'utiliser à des fins commerciales ou de toute autre fins qui ne soit pas religieuse ou de critique rationnelle et convenable. Cela ressort des articles 9 et 14 de la Convention européenne des droits de l'homme. (Une moquerie, une utilisation inconvenante viole la liberté d'être respecté de tout homme et d'être respecté par tout homme dans ses croyances.)

Selon le Salon beige, cette exposition est subventionnée, un comble, par le Trésor public. C'est contraire de plus au principe de laïcité. L'État n'a pas à se mêler de religion pour financer des œuvre religieuses (sauf but laïque) ou anti-religieuses (en aucun cas). Les contribuables chrétiens ou non n'ont pas à financer de la propagande anti-religieuse.

La France n'est pas un État de droit.

Aucun commentaire: