A mon avis si l'on veut connaître le but du fameux "débat sur l'identité", il faut aller le chercher dans la constitution française.
C'est en vue de changer les premiers articles de ma lecture de la
constitution. Il ne faut plus que la France soit un peuple, uni dans une culture nationale qui dispose d'un territoire qui doit être défendu, elle est laïque et respecte toutes les croyances et les droits de l'homme. Ce qui ne veut pas dire qu'elle admet toutes les croyances, même celles qui ne respectent pas les droits de l'homme comme le droit la liberté religieuse ou les droits à la vie ou qu'elle admet se soumettre à la superstition.
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Il faut sans doute changer la définition de la France par la constitution et supprimer les notions d'unité de peuple, d'unité de culture et supprimer le territoire français.
Ne pas oublier que par la partitipation de l'Etat au ramadan, que par la création du Conseil français du culte musulman, par le financement public des mosquées, par l'acceptation des financements d'Etat étranger d'une religion (l'islam), la constitution est déjà violée. C'est la liberté religieuse qui est violée. La France n'est plus unie sur le laïcisme, voit des gouvernements étrangers intervenir sur son territoire en faveur de leur religion d'Etat, finance la construction des lieux de culte d'une religion, organise une religion (CFCM) avec les fonds publics, la France a donc perdu dans les faits, sinon en droit, son unité culturelle laïciste (par sa devise et sa déclaration des droits de l'homme), la maîtrise de son territoire et son unité de peuple. (1)
Après ce viol pratique de la constitution et cette négation de l'identité culturelle, vient le temps de la suppression de la règle de droit. Pour cela il faut préparer les esprits.
Là réside le vrai but de ce débat. Le débat est en lui même sans intérêt et les gesticulations que nous donnent en spectacle les politiciens de l'extrême-droite à l'extrême gauche, parfaitement prévues et maîtrisées, n'influent en rien sur la détermination cachée qui est le changement de la constitution qui a son tour, lorsqu'elle sera changée, deviendra un instrument de destruction de l'identité, surtout culturelle et donc juridique (abolition de l'égalité déjà
introduite récemment).
(1) Pour mieux dire, il ne s'agit pas changer la culture française, il faut l'annihiler, car une culture suppose une idée de progrès, d'incorporation d'améliorations venant de la confrontation de pensées interne ou éventuellement externes, ce que ne peut apporter l'islam qui est une pensée non une culture qui ne peut être qu'hétérogène et négateur de toute culture, mais la culture suppose aussi une certaine unité, la culture est identitaire. C'est pourquoi l'idée de culture française est absente du débat (de ce que j'ai pu en suivre, y compris sur Radio courtoisie), alors que la culture française faite d'incorporations de la culture gréco-latine, de la culture juive (lire Blaise Pascal et Bossuet à ce propos, lesquels discutent du Talmud comme avec un interlocuteur valable) en passant par la Chanson de Roland jusqu'à Etienne Gilson et Jacques Maritain, et aux encycliques des papes, à la liturgie latine et aux catéchismes (voir
Gramsci) est à la base de l'identité française et constitue l'un des plus précieux trésor de l'humanité. Car il existe aussi une culture mondiale dont la source est l'unité de l'esprit humain.
Gramsci écrit dans ses lettres de prison : "un historien allemand, Groethuysen, a publié récemment un gros volume dans lequel il étudie les rapports entre le catholicisme français et la bourgeoisie au cours des deux siècles qui ont précédé 89. Il a étudié toute la littérature de dévotion de ces deux. siècles : recueils de sermons, catéchismes des divers diocèses, etc., etc." Il semble bien confirmer que la littérature religieuse, donc le catéchisme fait partie de l'identité culturelle française.