« Le viol dans les pays où l’Islam est la religion d’État, n’est pas considéré comme un délit. En certains pays, le viol de chrétiennes « est aussi une façon d’amener des femmes vers l’Islam : une femme violée par un musulman est souvent contrainte, ensuite, de se marier avec un musulman qui lui rappellera toute sa vie qu’elle fut une femme sale ». (Delpart, La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde, Lafon, pp 48-53). En ces cas, les violeurs sont toujours acquittés, les victimes ou ceux qui tentent de les défendre, sont condamnés.
C'est ce que dit dans une note, le Père Daniel-Ange dans un article publié par la "France catholique".
Comme si le viol au lieu de salir la femme ne salissait pas celui qui le commettait en le faisant nier la raison et par conséquent la volonté libre, tant dans sa victime que chez lui.
Il critique aussi le dialogue avec l'islam.
Bien sûr lorsque quelques personnes pratiquent le "dialogue" avec les moyens du bord sans mesurer ce que cela représente ni les conséquences, on ne peut qu'être d'accord avec les critiques du Père Daniel-Ange.
Mais ce "dialogue" anarchique n'a rien à voir avec le dialogue tel qu'il est prôné par le Saint Siège. Ce dialogue ne peut être mené que par des spécialistes dument mandatés.
Ce genre d'articles comme celui du Père Daniel-Ange, est donc à la fois instructif et criticable car il abaisse le prestige dû à nos chefs dans la foi.
Voilà ce que dit Paul VI à propos du dialogue avec les musulmans dans son encyclique Ecclesiam suam"
" nous voulons avec elles [les valeurs spirituelles et morales respectables des religions] promouvoir et défendre les idéaux que nous pouvons avoir en commun dans le domaine de la liberté religieuse, de la fraternité humaine, de la sainte culture, de la bienfaisance sociale et de l'ordre civil. Au sujet de ces idéaux communs, un dialogue de notre part est possible et nous ne manquerons pas de l'offrir là où, dans un respect réciproque et loyal, il sera accepté avec bienveillance."
Il faut donc des spécialistes mandatés pour entretenir un dialogue théologique et moral. Il y faut des personnes connaissant les valeurs spirituelles et morales respectables de l'islam dans le but de défendre et promouvoir l'ordre naturel qui doit être un idéal commun avec l'autre partie au dialogue. Ce dialogue théologique et moral ne peut être le fait de personnes auto-mandatées.
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