Noter tout de suite que le terme "mission" est suspect. Il n'y a de "mission" que religieuse ou du moins c'est la religion qui use de ce terme légitimement. Les missionnaires reçoivent une mission du Saint Siège. En dehors de là il y a surtout des gens qui se pensent investis d'une mission et qui donc s'auto-missionnent.
Quand ce terme induit la "mission" parlementaire à se prendre pour une autorité doctrinale, il est dans la logique du terme que la "mission" viole la liberté religieuse au nom de la "laïcité" (entrendre "laïcisme") et donc la laïcité au nom de la laïcité. La "mission" viole la liberté religieuse en s'embrouillant dans des notions qui semblent bien dépasser sa culture et son intelligence.
L'Etat n'a de compétence qu'en matière de droit naturel et donc de droits de l'homme.
Ce qui fonde la liberté du costume, ce sont les droits de l'homme. Ce qui la limite, ce sont encore les droits naturels de l'homme, être social. Les droits de l'homme forment un ensemble infrangible et l'on ne peut invoquer un droit naturel de l'homme pour en violer un autre (article 30 de la déclaration universelle des droits de l'homme).
Ce qui fonde l'interdiction de la burqa, c'est le droit de l'homme de connaître ceux qui circulent publiquement, c'est de mettre un visage sur son interlocuteur. C'est à un niveau plus pratique et donc plus modeste le risque pour la sécurité publique que fait subir la "burqa". L'interdiction de la burka est une mesure de police anti-terroriste.
La liberté de conscience en revanche est absolue puisqu'elle n'est pas sociale. Nul être humain n'est en droit de juger la conscience d'un autre être humain. La conscience est un domaine qui est celui de l'être personnel lui-même et de Dieu, Lui-même. Personne n'a de titre à prononcer un jugement sur la conscience de quiconque.
La crétinerie française qui s'exprime dans les décisions des tribunaux français, dans le Parlement français et donc dans les lois françaises, dans les déclarations des partis politiques français et dans l'infra-culture française faite de niaiserie (quand ce n'est pas de malhonnêteté), s'exprime parfaitement dans cette apophtegme français de la "mission" parlementaire française prononcée solennellement par nos Diafoirus français dans leur hilarant projet de "résolution" parlementaire française, digne de monsieur Homais :
"La liberté de conscience ne peut s'exercer que dans le respect du principe de laïcité".Une fois fini de rire des productions de nos "élites", nous voyons clairement que ces imbéciles énoncent le totalitarisme qui, pour être laïciste, n'en est pas moins un.
Vive la liberté de conscience et vive la liberté religieuse, vivent les droits de l'homme ! A bas le totalitarisme français !
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