Je continue la "paraphrase" de l'encyclique "Caritas in veritate". J'y ajoute quelques considérations de mon cru. Ce document est un document de travail personnel qui a pour but personnel de me permettre de comprendre et de mémoriser la "substantifique moelle" de l'encyclique.
Voici la paraphrase du paragraphe 5 :
« 5. » La charité est amour reçu et donné. Elle est « grâce » (cháris). Sa source est l’amour jaillissant du Père pour le Fils, dans l’Esprit Saint. C’est un amour qui, du Fils, descend sur nous. C’est un amour créateur, qui nous a donné l’existence ; c’est un amour rédempteur, qui nous a recréés. Un amour révélé et réalisé par le Christ (cf. Jn 13, 1) et « répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5).
L’amour, il ne vient pas de nous. Il est reçu et donné à nous et sans doute aussi donné par nous. Etymologiquement la « charité », c’est la « grâce » « châris ». Benoît XVI donne une même origine à ces deux termes « charité » et « charisme ». La charité est un charisme qui descend de Dieu.
C’est un amour qui nous a créé. C’est un amour qui nous a recréé. A chaque fois nous n’avons pas l’initiative. Nous n’avons pas demandé à vivre.
Jésus nous a aimé :
Jésus nous a révélé qu’il nous aimait. Jésus a prouvé qu’il nous aimait.
Cet amour non seulement est extérieur, mais il est aussi intérieur. Nous sommes possédés par l’amour.
Cet amour a été répandu :
Donc les êtres humains sont à la fois objets de l’amour, et également appelés à être instruments de l’amour (de la « grâce » dont on a vu qu’elle a même origine que l’amour). Sous cet aspect, ils sont appelés à répandre la charité que Dieu éprouve pour les hommes et qu’il a prouvée. Les êtres humains sont également appelés à « tisser des liens de charité » entre eux.
La charité ainsi envisagée n’est pas une bonne action envers ceux qui sont dans le besoin. Elle est un acte en direction de tous les hommes (et pas seulement ceux qui sont dans le besoin).
La charité est en mouvement. Elle est reçue, elle est donnée. La « doctrine sociale » répond à cette dynamique, dynamique elle est aussi sociale, donc elle s’adresse aux homme groupés. Elle leur annonce la vérité de l’amour du Christ. Cette doctrine sert la société. C’est un service mis en mouvement pas la charité de l’Eglise pour les hommes groupés en société.
La charité est une force de libération. Mais cette force de libération a besoin d’être préservée. D’autre part, la force doit en être exprimée. C’est la vérité qui aura ce rôle de préservation et d’expression de la force de la charité.
La doctrine sociale est une vérité de la foi et une vérité de la raison. Ces deux modes de connaissance doivent être distingués, mais ils se renforcent l’un l’autre par leur action coordonnée dans un but commun.
Si l’on œuvre en vue du développement et du bien-être social, cette vérité de la doctrine sociale est un besoin. En outre, plus spécialement à notre époque, cette vérité concourt aussi à trouver une solution adaptée « aux graves problèmes socio-économiques qui affligent l’humanité ».
Cette vérité est non seulement utile, mais encore il est encore nécessaire qu’elle soit aimée que l’on en témoigne. Qu’elle passe en pratique et en voici les raisons :
- Pourquoi ?
- Parce qu’autrement, il n’y a pas de conscience, ni de responsabilité les uns envers les autres (la responsabilité sera uniquement celle de la conscience devant Dieu). Dès lors l’agir social n’a d’autres mobiles que les intérêts privés et de l’ambition. C’est l’orgueil de la vie, l’appétit de dominer les autres qui régnera en maître.
Ces vices lorsqu’ils sont répandus entraînent la « désagrégation de la société ». [Je peux témoigner ici que le fait de décisions de justice violant la vérité et la justice élémentaires, mettent les personnes, par un jeu de dominos, mettent les personnes dans l’impossibilité de satisfaire à leurs devoirs sociaux. La corruption des milieux judiciaires se répercute et est appelée à se répercuter cruellement sur la société français. Car mon cas n’est pas isolé.
L’injustice ou l’incurie des magistrats français causent de gros dégâts dont je ne suis en rien responsable dans la gestion du patrimoine que m’avait laissé mes parents. Ces dégâts s’étendent à un certain nombre de personnes qui ne font pas partie de la famille (voisins, syndicats de copropriétaires, fisc, corruption etc.)
C’est pourquoi je dénonce l’arbitraire magistratique. Cependant, je pense que cet arbitraire étant aussi celui des autorités religieuses (interdictions diverses sans titre, viol des droits naturels de l’homme par le clergé etc, voir mon blog ça et là), cet arbitraire s’est répandu des milieux ecclésiastiques vers la société judiciaire et politique.
On risque d’aboutir à une société figée, dans laquelle il n’y a plus de communication. Moi-même j’ai pratiquement renoncé à m’adresser à justice.
Fermons la parenthèse et reprenons notre paraphrase.]
Cette vérité est d’autant plus nécessaire dans une société qui se mondialise. En effet la mondialisation entraîne des relations intenses entre personnes ressortissantes d’Etats différents, ce qui nécessite d’autant plus de loyauté, puisque la sanction étatique est partagée.
Car la vérité, la confiance entre les individus et l’amour partagé du vrai sont nécessaires à la responsabilité sociale, à l’agir social.
C’est une vérité d’expérience que dans une société où la vérité est ignorée, les relations se figent ou plutôt disparaissent. L’absence de vérité dans les relations les détruisent.
Voici la paraphrase du paragraphe 5 :
« 5. » La charité est amour reçu et donné. Elle est « grâce » (cháris). Sa source est l’amour jaillissant du Père pour le Fils, dans l’Esprit Saint. C’est un amour qui, du Fils, descend sur nous. C’est un amour créateur, qui nous a donné l’existence ; c’est un amour rédempteur, qui nous a recréés. Un amour révélé et réalisé par le Christ (cf. Jn 13, 1) et « répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5).
L’amour, il ne vient pas de nous. Il est reçu et donné à nous et sans doute aussi donné par nous. Etymologiquement la « charité », c’est la « grâce » « châris ». Benoît XVI donne une même origine à ces deux termes « charité » et « charisme ». La charité est un charisme qui descend de Dieu.
C’est un amour qui nous a créé. C’est un amour qui nous a recréé. A chaque fois nous n’avons pas l’initiative. Nous n’avons pas demandé à vivre.
Jésus nous a aimé :
« Jn 13,1. Avant la fête de Pâque, sachant que Son heure était venue de passer de ce monde au Père, Jésus, après avoir aimé les Siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'à la fin.”
Jésus nous a révélé qu’il nous aimait. Jésus a prouvé qu’il nous aimait.
Cet amour non seulement est extérieur, mais il est aussi intérieur. Nous sommes possédés par l’amour.
Cet amour a été répandu :
« répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5)
Donc les êtres humains sont à la fois objets de l’amour, et également appelés à être instruments de l’amour (de la « grâce » dont on a vu qu’elle a même origine que l’amour). Sous cet aspect, ils sont appelés à répandre la charité que Dieu éprouve pour les hommes et qu’il a prouvée. Les êtres humains sont également appelés à « tisser des liens de charité » entre eux.
La charité ainsi envisagée n’est pas une bonne action envers ceux qui sont dans le besoin. Elle est un acte en direction de tous les hommes (et pas seulement ceux qui sont dans le besoin).
La charité est en mouvement. Elle est reçue, elle est donnée. La « doctrine sociale » répond à cette dynamique, dynamique elle est aussi sociale, donc elle s’adresse aux homme groupés. Elle leur annonce la vérité de l’amour du Christ. Cette doctrine sert la société. C’est un service mis en mouvement pas la charité de l’Eglise pour les hommes groupés en société.
La charité est une force de libération. Mais cette force de libération a besoin d’être préservée. D’autre part, la force doit en être exprimée. C’est la vérité qui aura ce rôle de préservation et d’expression de la force de la charité.
La doctrine sociale est une vérité de la foi et une vérité de la raison. Ces deux modes de connaissance doivent être distingués, mais ils se renforcent l’un l’autre par leur action coordonnée dans un but commun.
Si l’on œuvre en vue du développement et du bien-être social, cette vérité de la doctrine sociale est un besoin. En outre, plus spécialement à notre époque, cette vérité concourt aussi à trouver une solution adaptée « aux graves problèmes socio-économiques qui affligent l’humanité ».
Cette vérité est non seulement utile, mais encore il est encore nécessaire qu’elle soit aimée que l’on en témoigne. Qu’elle passe en pratique et en voici les raisons :
- Pourquoi ?
- Parce qu’autrement, il n’y a pas de conscience, ni de responsabilité les uns envers les autres (la responsabilité sera uniquement celle de la conscience devant Dieu). Dès lors l’agir social n’a d’autres mobiles que les intérêts privés et de l’ambition. C’est l’orgueil de la vie, l’appétit de dominer les autres qui régnera en maître.
Ces vices lorsqu’ils sont répandus entraînent la « désagrégation de la société ». [Je peux témoigner ici que le fait de décisions de justice violant la vérité et la justice élémentaires, mettent les personnes, par un jeu de dominos, mettent les personnes dans l’impossibilité de satisfaire à leurs devoirs sociaux. La corruption des milieux judiciaires se répercute et est appelée à se répercuter cruellement sur la société français. Car mon cas n’est pas isolé.
L’injustice ou l’incurie des magistrats français causent de gros dégâts dont je ne suis en rien responsable dans la gestion du patrimoine que m’avait laissé mes parents. Ces dégâts s’étendent à un certain nombre de personnes qui ne font pas partie de la famille (voisins, syndicats de copropriétaires, fisc, corruption etc.)
C’est pourquoi je dénonce l’arbitraire magistratique. Cependant, je pense que cet arbitraire étant aussi celui des autorités religieuses (interdictions diverses sans titre, viol des droits naturels de l’homme par le clergé etc, voir mon blog ça et là), cet arbitraire s’est répandu des milieux ecclésiastiques vers la société judiciaire et politique.
On risque d’aboutir à une société figée, dans laquelle il n’y a plus de communication. Moi-même j’ai pratiquement renoncé à m’adresser à justice.
Fermons la parenthèse et reprenons notre paraphrase.]
Cette vérité est d’autant plus nécessaire dans une société qui se mondialise. En effet la mondialisation entraîne des relations intenses entre personnes ressortissantes d’Etats différents, ce qui nécessite d’autant plus de loyauté, puisque la sanction étatique est partagée.
Car la vérité, la confiance entre les individus et l’amour partagé du vrai sont nécessaires à la responsabilité sociale, à l’agir social.
C’est une vérité d’expérience que dans une société où la vérité est ignorée, les relations se figent ou plutôt disparaissent. L’absence de vérité dans les relations les détruisent.
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