"Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les étudiants de la paroisse Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles, de Paris. Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C'est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue. Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle. Que la Vierge Marie vous accompagne dans la préparation de la rentrée scolaire qui approche ! Bon dimanche à tous ! "
Voilà les propos du pape du 22 août 2010, tels que rapportés par l'agence Zenit.
Le pape ne veut ni ne peut supprimer les nations et leurs droits corrélatifs à leur territoire.
Il s'agit de la légitime diversité dans l'éducation puisqu'il s'adresse aux parents juste avant la rentrée scolaire.
D'ailleurs il parle des "légitimes diversités", il dit que le monde est divers. Le mot "diversité" est une trouvaille des officines de propagandes pour parler de "races". Ce qui fait que cela renvoie dans la mentalité forgée par les médias : à une notion qui n'est celle de "diversité" telle qu'elle est apparue récemment comme euphémisme. Il y a qui pro quo.
En fait il a dit exactement l'inverse de ce que l'on veut lui faire dire.
Il dit qu'il faut tenir pour vrais ces deux assertions :
- tous les hommes font partie de la même famille, c'est la famille humaine d'Adam et Eve et de Jésus et de Marie. Cela se traduit abstraitement par l'universalité de la raison et des droits.
- au milieu de cette famille existe de légitimes différences. Ces différences, qui sont culturelles et ethniques, sont légitimes. Elles se traduisent par une diversité non moins légitime.
Il s'en suit que dans l'éducation, les parents doivent enseigner à la fois l'unité et la diversité du genre humain.
On fait dire au pape l'inverse de ce qu'il a vraiment dit, puisqu'on lui fait dire que l'identité française serait illégitime.
D'ailleurs la politique des peuples est laissée à leur appréciation et ce n'est en aucun cas au pape à leur dicter leurs politiques et cela en vertu de la doctrine catholique sur la laïcité. Mais cela le pape ne l'a pas fait.
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