Cela dit, l'inégalité des êtres humains est aussi une donnée de l'expérience. Certains sont grands, d'autres petits, intelligents, d'autres à l'esprit peu délié, certains sont riches, d'autres pauvres, certains cultivés d'autres ignorants, certains jeunes d'autres vieux et ainsi de suite à l'infini. Mais pour ce qui est de l'autorité, ce ne sont pas ces titres qui donnent le droit de commander. Un milliardaire n'a pas plus le droit de commander un pauvre que l'inverse. Sous le rapport de l'autorité, ils sont parfaitement égaux.
Bien évidemment je ne cherche pas à nier cette réalité non plus. La nature nous montre partout l'inégalité, les inégalités qui changent en plus tous les jours. Celui-là était riche, celui-ci était en bonne santé, celui-là était cultivé et demain : celui-là devient pauvre, sa santé s'altère, sa mémoire lui fait défaut, il perd sa culture. J'ai ainsi vu dans ma vie un homme qui avait été victime d'un accident de chauffage par monoxyde de carbonne. Lors de l'accident, il était doctorant en droit, l'accident l'avait rendu débile. Cela faisait un drôle d'effet d'entendre un débile jouir d'un vocabulaire relativement étendu ; bizarre de l'entendre s'exprimer à certains égards comme un étudiant de troisième cycle, tout en constatant qu'il avait perdu son intelligence.
Les inégalités existent et de plus elles varient non seulement d'un individu à l'autre mais au cours de la vie d'un même individu.
La nature nous montre ainsi que les êtres humains sont inégaux.
Rawls (1921 - 2002), le penseur américain qui voulait supprimer l'inégalité des chances, ne s'aperçoit pas que l'inégalité des chances, oui même l'inégalité des chances, est dans la nature, elle ne pourra jamais être supprimée, sous peine de faire table rase de principes pourtant intangibles, certains fait comme 1) les humains ne se font pas eux-mêmes et ne demandent pas à vivre, comme 2) l'égalité des être humains voulue par Dieu qui appelle les être humains dans une certaine condition de vie.
Or "Sa théorie de la justice énonce que dans un État parfaitement juste, il doit être indifférent de naître avec telles caractéristiques plutôt que telles autres." (Wikipédia v° Rawls) Cela met sur la société des charges qu'il n'est pas son devoir de mettre en oeuvre et si ce n'est pas dans son devoir, cela n'est pas non plus en son pouvoir. Cette phrase prise à la lettre est absurde.
Rawls est un penseur important qui semble bien avoir inspiré et inspirer encore les théories faussement en faveur des droits de l'homme de la justice européenne (Cour européenne des Droits de l'Homme, Conseil de l'Europe).
Bien sûr rien n'empêche de vouloir faire en sorte, autant que possible, de gommer les effets des inégalités notamment économiques, mais cela ne relève pas de la justice, ce n'est pas un droit de l'homme, c'est l'utilisation des talents et la cohésion sociale qui le commandent à la société un devoir de convenance mais non de justice.
6 commentaires:
Et si, comme moi, on a pas un QI de 130, on est + très jeune, on est pas forcément riche, on a une sale maladie..Et, ben, mon bon prince, me voilà "mal barrée"...
J'espère que notre amie Stella qui a eu le "malheur" d'être trop franche (ah, j'oubliais, je suis trop franche, dc, celle qui attire les "emmerd"), j'espère donc que la justice qui me fait peur actuellement par ses comportements "bizarres", j'espère que cette justice, en appel jugera que nous, bloggeurs ne sommes que de "doux gratte-papier", pas dangereux "pour un sous". J'espère donc qu'il y aura "une justice" pour Stella..et, pour nous autres qui commettrons les mêmes erreurs qu'elle..nous emballer en croyant que notre blog était notre espace de liberté, où rien ne pouvait nous atteindre...
Ma citation du 1e avril : là, où la justice passe, un bloggueur trépasse....
A part devant Dieu peut-être ( je l'espère :-)) mais ailleurs c'est vraiment difficile pour moi de croire en une quelconque égalité des êtres... Pas devant la loi en tout cas si on pense au cas de Stella et de Dupin pendant que des ordures comme le ruru médisent et diffament, et que des sites racistes prolifèrent.
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 6
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
Article 8
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
Article 10
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
Article 11
1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.
Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Article 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 15
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Article 16
1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
Article 17
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 20
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.
Article 21
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.
Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.
Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
Article 26
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.
Article 27
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.
Article 28
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
Article 29
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 30
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.
Section du site Internet de l'ONU, Département de l'information © ONU 2008
J'ai eu très envie de relire ce texte .
Ce soir je suis fatiguée, j'en resterai là mais demain je reviendrai dire pourquoi ces références.
Ce n'est pas chose facile de s'exprimer à ce sujet...
Je reviens, assez fastidieux de tout lire et surtout de s'imprégner de ces articles, pour faire simple je pense et j'espère que nous naissons tous libres et égaux avec un capital propre à chacun de nous, qui subira dans le temps et l'espace des choses positives et négatives, dues à l'environnement , au pays de naissance ..aux aléas de la VIE.
Nous devrions tous avoir au départ les mêmes chances , les mêmes atouts, mais nous ne sommes pas maîtres de ce qui va nous tomber dessus au fil des années, injustice de la maladie invalidante, injustice d'avoir une santé défaillante, injustice d'avoir une vie pauvre, misérable...non , tout n'est pas JUSTE , nous ne sommes pas tous des clones, la différence est une richesse pas une inégalité, même si nous avons le sentiment que "çà n'est pas juste" nous devons chaque jour nous poser la question : "qui suis-je ? pourquoi moi ?..." et là nous avancerons dans la vie.
Pour ce qui est du problème de Stella, nous rentrons alors dans un autre cadre d'investigation, une autre dimension..moi aussi je suis franche , trop souvent, moi aussi je dérange..mais il y a des domaines que je n'aborderais pas dans mon blog, car je verrais revenir "le ruru" and co..des fous , des cinglés, comment le ruru tient-il le choc ?
Je me repose la question, car franchement plus "merde" que lui , je n'ai pas trouvé.
Stella doit avoir des ennemis virulents indépendants du cercle "Sarkozien" dommage pour elle !Elle peut sans doute se défendre si nous tenons compte de sa verve , finalement a-t-elle besoin de nous ?
Pauvres petits blogustes de la France profonde' ! Je doute..
Stella a certainement besoin de nous, ou au moins sera heureuse que nous la soutenions dans son épreuve.
J'ai posté un commentaire sur le blog de Marie pour démontrer que la "justice" faisait ce qu'elle voulait.
@ Michèle :
Une façon de ne pas se soucier trop des inégalités que la nature distribue à profusion, c'est de voir en dessous de nous. Il y a toujours plus malheureux, plus pauvre.
Le message chrétien nous avertit aussi que ceux qui auront souffert ici seront consolés. Les pauvres souffrent bien plus que les riches. et donc Marie, il n'y a pas d'égalité.
pour finir..
le message chrétien est en moi! vit en moi !
je regarde toujours au dessous de moi, et malgré nos croix (mon époux+moi) je trouve toujours plus malheureux, inacceptable...
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