Dans sa lettre au directeur du "Corriere della sera", monsieur Allam mentionne plusieurs facteurs de cheminement intérieur. Il a été élevé dans une institution catholique italienne, il aimait lire l'évangile, était intéressé par la figure de l'homme-Dieu, il admirait la religion de la foi, de la raison et de la liberté. A ces dispositions s'ajoutent ces interrogations sur l'islam, qu'il avait voulu pratiquer libéralement selon une tradition apprise de ses parents et je donne un extrait de ce paradoxe : les islamistes l'ont convaincu qu'il fallait quitter l'islam.
Je propose cette traduction
"Ho dovuto interrogarmi sull’atteggiamento di coloro che hanno pubblicamente emesso delle fatwe, dei responsi giuridici islamici, denunciandomi, io che ero musulmano, come “nemico dell’islam”, “ipocrita perché è un cristiano copto che finge di essere musulmano per danneggiare all’islam”, “bugiardo e diffamatore dell’islam”, legittimando in tal modo la mia condanna a morte. Mi sono chiesto come fosse possibile che chi, come me, si è battuto convintamente e strenuamente per un “islam moderato”, assumendosi la responsabilità di esporsi in prima persona nella denuncia dell’estremismo e del terrorismo islamico, sia finito poi per essere condannato a morte nel nome dell’islam e sulla base di una legittimazione coranica. Ho così dovuto prendere atto che, al di là della contingenza che registra il sopravvento del fenomeno degli estremisti e del terrorismo islamico a livello mondiale, la radice del male è insita in un islam che è fisiologicamente violento e storicamente conflittuale."
"J'ai dû m'interroger sur l'attachement de ceux qui ont émis publiquement des "fatwas", c'est-à-dire des consultations juridiques islamiques, me dénonçant, moi qui étais musulman, comme "ennemi de l'islam", "menteur et diffamateur de l'islam", légitimant de la sorte ma condamnation à mort. Je me suis demandé comment il était possible que quelqu'un qui comme moi, s'est battu avec conviction et avec ténacité pour un "islam modéré", assumant la responsabilité de dénoncer personnellement l'extrémisme et le terrorisme islamique, aie fini par être condamné à mort au nom de l'islam et sur un fondement coranique. J'ai ainsi pu prendre acte que, au-delà de la circonstance qui constate la survenance du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à un islam qui est vitalement violent et historiquement querelleur."
Ce raisonnement sans faille et ses conclusions implacables sont d'une brûlante actualité.
5 commentaires:
Il y a longtemps que ce monsieur se bat contre l'islamisme..... Sur certains sites on dit qu'il n'était pas musulman mais copte au départ.
Oui, il était musulman, de parents musulmans et se battait contre l'islamisme, jusqu'à ce qu'il réfléchisse...
C'est Tarik Ramadan qui l'accuse d'avoir été un faux musulman, autrement dit d'être un traître et un menteur. Tout cela très gratuitement.
Que diriez-vous si je vous accusais d'avoir toujours été anti-socialiste et ne n'avoir fait semblant dêtre socialiste que pour les espionner ?
La qualité de sa pensée, met cet homme au-dessus de tout soupçon, s'il était un imposteur, il n'écrirait pas des textes si intelligents et si honnêtes.
Croyez-vous que le pape rebaptiserait un homme déjà baptisé ?
Non bien sûr je n'ai pas cru un instant qu'il était copte. Je voulais juste souligner le fait qu'on ne savait pas quoi trouver pour nier sa conversion.
Notez, ça n'aurait pas été plus mal s'il avait été copte puisque de cette manière il aurait évité la fatwa qui va sûrement s'abattre sur lui. Tout comme elle s'est abattue depuis longtemps sur Geert Wilders. Vous devriez aller lire le coms sur Libé. La pauvre Ayan Hirsi Ali y est traité d'abominable menteuse. Pauvre Europe.
N'arrivant pas à comprendre cette réalité aussi complexe, que je résumerais par " étroitesse d'esprit, incompréhension de l'autre " en ignorante que je suis,j'ai cherché quelquesinfos sur
Ayan Hirsi Ali, et voilà ce que j'ai trouvé :
«Il n’y a pas de cohabitation possible entre l’islam et l’Occident».
«Le multiculturalisme est une théorie inconsistante»
«Le Prophète a demandé la main d’une petite fille de 6 ans et le mariage a été consommé quand elle a eu 9 ans. C’est ce qu’on appelle un pédophile.»
Née en Somalie en 1969, excisée à l’âge de 5 ans, Ayaan Hirsi Ali est scolarisée dans une lycée musulman pour filles. Soumise à ses parents, à son clan et à sa religion jusqu’à l’âge de vingt-trois ans, elle profite d’un passage dans sa famille en Allemagne, pour s’enfuir et échapper à un mariage forcé.
Réfugiée aux Pays-Bas, elle adopte les valeurs libérales occidentales au point de devenir une jeune députée à La Haye et de s’affirmer athée. Pour avoir travaillé dans les services sociaux du royaume, elle connaît, de l’intérieur, les horreurs tolérées à l’encontre des femmes au nom du multiculturalisme.
Son combat contre l’emprise de l’islam a pris un tour tragique depuis le 2 novembre 2004, date de l’assassinat par un radical islamiste du cinéaste Theo Van Gogh, coauteur avec elle du film “Soumission”.
Ayaan Hirsi Ali soutient que l’islam est incompatible avec les principes de la démocratie.
Alors à travers ces mots j'arrive à comprendre un peu mieux, au final les mots : intolérance, fanatisme, extrêmisme me font frémir et me révolte..
Denis d'être venu ...j'ai un problème avec votre adresse email @ahoo ?
Denis, alors à quand un nouveau post ?
Avez-vous lu ce qui est arrivé à notre amie Stella. Plusieurs blogs en parlent déjà, dont le mien. Ca me ferait plaisir que vous veniez nous donner votre avis et nous conseiller.
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