26.9.14
Le docteur Dor comparaît en application de lois perverses
Via Altermedia.
Bravo au bon docteur Dor qui n'a évidemment commis aucun délit, mais défendu le droit de l'homme à la vie !
Inciter, financer l'avortement est un crime contre l'humanité dans la mesure où il vise à l'extermination des êtres humains et prive la société d'une multitude de talents. Il vise donc à la fin de l'humanité.
Le développement intégral de chaque individu et de la société passe par l'abolition de l'avortement, de la fécondation in vitro (FIV) et de la gestation pour autrui (GPA).
Une femme condamnée à 4 mois de prison ferme pour outrage à magistrat
Selon Le Dauphiné, madame Arnaud qui a ouvert un site intitulé "Ardèche justice" où elle tente de dénoncer les réseaux maçonniques très influents dans les milieux judiciaires. Ces réseaux faussent le fonctionnement de la justice.
Madame Arnaud n'a semble-t-il pas fait d'études de droit. C'est pourquoi elle fait montre parfois d'une certaine naïveté dans l'expression de ses idées. Mais la corruption des juges est réelle. L'article relate qu'elle n'a pas été défendue par un avocat, alors que son niveau culturel l'aurait exigé. Son avocat a refusé de plaider puisque les magistrats refusaient le renvoi qu'il réclamait.
Moi-même j'ai publié à plusieurs reprises des posts contre des injustices abominables, injustice dues en grande partie à l'influence maçonnique (on peut les lire sur mon blog). Je n'ai jamais été inquiété. Il est vrai que j'aurais pu "sortir" certaines décisions de justice me concernant qui portent en elle-même la marque de la corruption. En correctionnelle les magistrats n'auraient pas pu, comme ils l'ont déjà fait à au moins deux reprises, m'interdire la parole dans des causes qui me concernaient en qualité de partie.
En revanche, le tribunal de Privas a condamné madame Arnaud à quatre mois de prison ferme.
Les théories du Syndicat de la magistrature contre la prison n'ont plus cours lorsqu'il s'agit de faire juger une femme du peuple par des magistrats non-élus pour outrage à magistrats non-élus formant, pour la plupart d'entre eux, la société informelle des anciens de l'École nationale de la magistrature.
Madame Arnaud n'a semble-t-il pas fait d'études de droit. C'est pourquoi elle fait montre parfois d'une certaine naïveté dans l'expression de ses idées. Mais la corruption des juges est réelle. L'article relate qu'elle n'a pas été défendue par un avocat, alors que son niveau culturel l'aurait exigé. Son avocat a refusé de plaider puisque les magistrats refusaient le renvoi qu'il réclamait.
Moi-même j'ai publié à plusieurs reprises des posts contre des injustices abominables, injustice dues en grande partie à l'influence maçonnique (on peut les lire sur mon blog). Je n'ai jamais été inquiété. Il est vrai que j'aurais pu "sortir" certaines décisions de justice me concernant qui portent en elle-même la marque de la corruption. En correctionnelle les magistrats n'auraient pas pu, comme ils l'ont déjà fait à au moins deux reprises, m'interdire la parole dans des causes qui me concernaient en qualité de partie.
En revanche, le tribunal de Privas a condamné madame Arnaud à quatre mois de prison ferme.
Les théories du Syndicat de la magistrature contre la prison n'ont plus cours lorsqu'il s'agit de faire juger une femme du peuple par des magistrats non-élus pour outrage à magistrats non-élus formant, pour la plupart d'entre eux, la société informelle des anciens de l'École nationale de la magistrature.
21.9.14
Un point sur le « rétablissement de l'esclavage par Napoléon »
En consultant wikipedia on apprend que la Convention voté l'abolition de l'esclavage par un décret du 4 février 1794 par lequel l'esclavage est interdit sur tout le territoire français. Cette pratique s'était instaurée environ début du XVIIe siècle et contrairement à une légende, Louis XIII ne l'avait jamais "autorisé". Louis XIV a codifié cette pratique en 1685 par le Code Noir.
En 1802, Napoléon par le traité d'Amiens conclu avec le Royaume uni n'a pas "rétabli l'esclavage", il a, violant l'ordre public français, et pour pouvoir récupérer ces colonies, maintenu l'esclavage selon les lois d'Ancien Régime en Martinique, à Saint-Domingue (devenue indépendante sous le nom de Haïti en 1804) et sur la petite île de Sainte Lucie (finalement rattachée Commonwealth en 1814).
L'île de la Martinique fut prise par les Britanniques le 16 février 1794, avant que l'abolition de l'esclavage ait pu entrer en vigueur.
Donc depuis 1794 l'esclavage n'existe plus, ni à La Réunion, ni à La Guadeloupe, ni en Guyane. Il ne fut jamais rétabli dans ces territoire.
En 1848 il fut définitivement aboli en Martinique, la seule colonie où il restait en vigueur. L'abolition de l'esclavage en 1848 n'eut donc de portée pratique que sur cette seule île.
La traite transatlantique est, elle, interdite par les puissances européennes depuis 1815 (traité de Vienne). Les puissances européennes avaient décidé de faire la chasse aux trafiquants depuis cette date.
L'esclavage étant une pratique générale dans l'Antiquité (seuls les Chinois, dit-on, ne l'ont jamais pratiqué), nous sommes tous des « descendants d'esclaves».
En 1802, Napoléon par le traité d'Amiens conclu avec le Royaume uni n'a pas "rétabli l'esclavage", il a, violant l'ordre public français, et pour pouvoir récupérer ces colonies, maintenu l'esclavage selon les lois d'Ancien Régime en Martinique, à Saint-Domingue (devenue indépendante sous le nom de Haïti en 1804) et sur la petite île de Sainte Lucie (finalement rattachée Commonwealth en 1814).
L'île de la Martinique fut prise par les Britanniques le 16 février 1794, avant que l'abolition de l'esclavage ait pu entrer en vigueur.
Donc depuis 1794 l'esclavage n'existe plus, ni à La Réunion, ni à La Guadeloupe, ni en Guyane. Il ne fut jamais rétabli dans ces territoire.
En 1848 il fut définitivement aboli en Martinique, la seule colonie où il restait en vigueur. L'abolition de l'esclavage en 1848 n'eut donc de portée pratique que sur cette seule île.
La traite transatlantique est, elle, interdite par les puissances européennes depuis 1815 (traité de Vienne). Les puissances européennes avaient décidé de faire la chasse aux trafiquants depuis cette date.
L'esclavage étant une pratique générale dans l'Antiquité (seuls les Chinois, dit-on, ne l'ont jamais pratiqué), nous sommes tous des « descendants d'esclaves».
La confusion volontairement entretenue (deux arrêts de la CEDH sur le droit à l'état civil)
Selon un communiqué de presse de la Cour européenne des droits de l'homme, la France devrait transcrire sur ses actes d'état civil des mensonges au sujet de la mère.
Dans le business infâme de la « gestation pour autrui », les actes de l'état civil concernant en particulier la mère sont mensongers. La mère qui a accouché de l'enfant se voit substituée à l'état civil par une fausse mère qui décide, contre la vérité et contre le droit de l'enfant de s'en déclarer mère par un mensonge (le cas est différent dans le cas de l'adoption qui exclut le mensonge).
La chose est si grave qu'elle fait l'objet d'un incrimination par l'article 227-13 du code pénal. Ce fait pouvait autrefois sous l'empire de l'ancien code pénal être puni de peines criminelles (5 à 10 ans de prison)
Le mensonge ne peut être un droit dans les actes officiels touchant à l'état des personnes.
Mais il semble que la Cour n'insiste pas sur la filiation maternelle. En revanche, la cour relève à juste titre que « la France » refuse de reconnaître la filiation paternelle réelle. On ne peut que lui donner raison. Mais comme le mensonge à propos de la mère dans les actes d'état civil étasunien est inséparable de la vérité à propos du père dans les actes d'état civil, il faudrait que « la France » demande à distinguer entre les deux filiations.
Les médias s'en sont donné à cœur joie pour jeter la confusion en prétendant que l'arrêt de la CEDH légalisait la gestation pour autrui. C'est faux évidemment. Au contraire la cour ne condamne la France que pour le cas du père, du moins c'est ce que l'on peut déduire du paragraphe 100 de l'arrêt Menesson (droit au respect de la vie privée).
Les magistrats qui ont refusé l'établissement de la filiation du père semblent bien complices des médias en vue de la reconnaissance par la loi de cette horreur qu'est la GPA (traite des êtres humains). En effet en refusant un droit naturel ensemble avec un mensonge, ils est probable qu'ils espèrent ainsi qu'on reconnaîtra, par la confusion que sera établie dans l'esprit du public, un droit au mensonge dans une affaire d'état au grand détriment des enfants et de toute la société.
Le comble est la Manif pour tous qui promeut une pétition pour demander que le gouvernement interjette appel de cette décision finalement valable. Elle se montre ainsi une idiote utile ou une complice par erreur volontaire œuvrant pour la mise en application en France des lois barbares des États-Unis. Elle confirme mon sentiment de défiance au sujet de ces organisations très ambigües.
Dans un état de droit international:
La communauté internationale doit condamner avec fermeté et sous menace de graves sanctions la législation barbare des États-Unis. Comme elle doit condamner l'avortement et l'aide à l'avortement.
Dans le business infâme de la « gestation pour autrui », les actes de l'état civil concernant en particulier la mère sont mensongers. La mère qui a accouché de l'enfant se voit substituée à l'état civil par une fausse mère qui décide, contre la vérité et contre le droit de l'enfant de s'en déclarer mère par un mensonge (le cas est différent dans le cas de l'adoption qui exclut le mensonge).
La chose est si grave qu'elle fait l'objet d'un incrimination par l'article 227-13 du code pénal. Ce fait pouvait autrefois sous l'empire de l'ancien code pénal être puni de peines criminelles (5 à 10 ans de prison)
Le mensonge ne peut être un droit dans les actes officiels touchant à l'état des personnes.
Mais il semble que la Cour n'insiste pas sur la filiation maternelle. En revanche, la cour relève à juste titre que « la France » refuse de reconnaître la filiation paternelle réelle. On ne peut que lui donner raison. Mais comme le mensonge à propos de la mère dans les actes d'état civil étasunien est inséparable de la vérité à propos du père dans les actes d'état civil, il faudrait que « la France » demande à distinguer entre les deux filiations.
Les médias s'en sont donné à cœur joie pour jeter la confusion en prétendant que l'arrêt de la CEDH légalisait la gestation pour autrui. C'est faux évidemment. Au contraire la cour ne condamne la France que pour le cas du père, du moins c'est ce que l'on peut déduire du paragraphe 100 de l'arrêt Menesson (droit au respect de la vie privée).
Les magistrats qui ont refusé l'établissement de la filiation du père semblent bien complices des médias en vue de la reconnaissance par la loi de cette horreur qu'est la GPA (traite des êtres humains). En effet en refusant un droit naturel ensemble avec un mensonge, ils est probable qu'ils espèrent ainsi qu'on reconnaîtra, par la confusion que sera établie dans l'esprit du public, un droit au mensonge dans une affaire d'état au grand détriment des enfants et de toute la société.
Le comble est la Manif pour tous qui promeut une pétition pour demander que le gouvernement interjette appel de cette décision finalement valable. Elle se montre ainsi une idiote utile ou une complice par erreur volontaire œuvrant pour la mise en application en France des lois barbares des États-Unis. Elle confirme mon sentiment de défiance au sujet de ces organisations très ambigües.
Dans un état de droit international:
La communauté internationale doit condamner avec fermeté et sous menace de graves sanctions la législation barbare des États-Unis. Comme elle doit condamner l'avortement et l'aide à l'avortement.
20.9.14
La guerre contre les méchants
Hollande est plus désopilant que Dieudo (qui pourtant l'est pas mal, désopilant). En tous cas, cet ancien de Sciences po et de l'ÉNA (sorti "dans la botte", soit un des meilleurs de l'ÉNA) démontre que ces écoles ont un recrutement idéologique. Hollande ne sait pas parler français, il n'a aucune allure, il ne sait rien, il n'a aucune idée originale mais il est obéissant.
Dans le fond nous sommes gouvernés par des zombies. C'est leur qualité de zombies qui ont fait leur succès dans les affaires politiques. (Zombies = personnes au pouvoir d'autres personnes qui les dirigent et auxquelles les zombies sont fidèles). Attention ! un zombie est dangereux car il est au pouvoir de méchants !
Sur les discours de Zemmour: lorsqu'il dit que nos gouvernants se prennent pour des théologiens de l'islam et que c'est incohérent, je suis d'accord. Cependant, je propose qu'au lieu de se pencher sur des subtilités historiques et sociologiques à propos de l'islam, on se contente de la défense des droits immuables et universels de l'homme.
19.9.14
Dieu est universel, donc catholique
Lu sur le Forum catholique (4e paragraphe avant la fin) à propos du pape François:
Si l'on veut dire que Dieu n'épouse pas les pensées des catholiques en matière de religion, c'est évident. C'est plutôt aux catholique, comme à tous les hommes, de se plier à la vérité universelle, qui est Dieu.
De plus personne, à ma connaissance, ne songe à "rendre Dieu catholique", c'est évident. C'est une diffamation des croyants catholiques. Comme si des catholiques, voir les catholiques voulaient s'annexer Dieu ! Pourquoi ce pape agresse-t-il toujours les croyants catholiques en faisant usage du plus grand arbitraire ?
D'ailleurs, si l'on songe que catholique signifie "universel", alors Dieu est le Dieu de tous, Dieu est donc catholique.
« A l'époque, une expression employée par Martini dans ce livre avait marqué les esprits : "On ne peut pas rendre Dieu catholique". Il est significatif qu’elle soit réapparue dans la bouche du pape François lors de l’entretien avec Scalfari, le 24 septembre dernier : "Je crois en Dieu. Pas en un Dieu catholique, il n’existe pas de Dieu catholique, il existe Dieu". »
Si l'on veut dire que Dieu n'épouse pas les pensées des catholiques en matière de religion, c'est évident. C'est plutôt aux catholique, comme à tous les hommes, de se plier à la vérité universelle, qui est Dieu.
De plus personne, à ma connaissance, ne songe à "rendre Dieu catholique", c'est évident. C'est une diffamation des croyants catholiques. Comme si des catholiques, voir les catholiques voulaient s'annexer Dieu ! Pourquoi ce pape agresse-t-il toujours les croyants catholiques en faisant usage du plus grand arbitraire ?
D'ailleurs, si l'on songe que catholique signifie "universel", alors Dieu est le Dieu de tous, Dieu est donc catholique.
Le charabia qu'on cause aux « grandes écoles »
Monsieur Hollande a donné une conférence de presse hier.
Le Figaro s'est amusé à critiquer la prose de monsieur Hollande sous l'angle de la pureté de la langue. Le Figaro donne la version Hollande et entre parenthèses, la correction qu'il propose. Cela donne:
En bon français cela aurait donné:
Selon moi, l'emploi du mot « enjeu » au sens de « but » est un faux-sens.
Un des joyaux de la culture française est sa langue. La massacrer comme le fait monsieur Hollande, c'est en dévoiler sa haine.
Ce monsieur Hollande est diplômé de HEC, de l'IEP, de l'ÉNA (sorti 7ème, il est sorti « dans la botte » !). Or il est incapable d'exercer une fonction de juridiction ou diplomatique (par exemple).
Sur quels critères a-t-il été sélectionné au grand oral de « Science po » et de l'ÉNA ? Sur sa volonté de détruire la France et sa culture ?
Le Figaro s'est amusé à critiquer la prose de monsieur Hollande sous l'angle de la pureté de la langue. Le Figaro donne la version Hollande et entre parenthèses, la correction qu'il propose. Cela donne:
« Il faut qu'on leur permettre d'avoir l'accession (d'accéder) à un logement/pour avoir ces emplois qui soient préparés (pour préparer ces emplois) dès l'école/des départements qui pourront être selon les populations et les territoires (qui pourront prendre en compte)/il y a une autre politique, finalement, de dire (qui consiste à dire) «laissons filer le déficit»/ ce qui nous rend dans l'espérance (ce qui nous remplit d'espoir)/ je n'ai pas d'autre enjeu, d'autre ambition, de lui assurer sa sécurité (que de lui) etc. »
En bon français cela aurait donné:
« Pour préparer ces emplois dès l'école, il faut qu'on leur permette d'accéder à un logement. On pourra prendre en compte l'importance de la population des territoires. Il y a une autre politique qui consiste à dire « laissons filer le déficit », ce qui nous remplirait d'espoir. Je n'ai pas d'autre but, d'autre ambition que de lui assurer sa sécurité. »
Selon moi, l'emploi du mot « enjeu » au sens de « but » est un faux-sens.
Un des joyaux de la culture française est sa langue. La massacrer comme le fait monsieur Hollande, c'est en dévoiler sa haine.
Ce monsieur Hollande est diplômé de HEC, de l'IEP, de l'ÉNA (sorti 7ème, il est sorti « dans la botte » !). Or il est incapable d'exercer une fonction de juridiction ou diplomatique (par exemple).
Sur quels critères a-t-il été sélectionné au grand oral de « Science po » et de l'ÉNA ? Sur sa volonté de détruire la France et sa culture ?
16.9.14
Je ne suis pas un dissident
Comment un bien commun ne serait pas un bien particulier ? Il faudrait qu'on nous explique comment un bien pourrait être commun sans être aussi particulier. Vraiment, je ne vois pas.
Votre AH était un vrai totalitaire, un authentique socialiste qui ne s'apercevait pas que la destinée humaine transcendait la cité terrestre, ce qui est une donnée de la raison universelle de l'homme.
Le bien commun, c'est vérité, justice, liberté, égalité, fraternité, droits de l'homme. C'est un bien qui croît lorsqu'il est partagé à la différence du bien exclusivement particulier (bien manger). C'est pourquoi le bien commun est le meilleur des biens particuliers parce qu'il est le plus pur, le plus élevé parce qu'il transcende les biens de ce monde tout en en faisant partie. Les valeurs composant essentiellement le bien commun se confondent avec la dignité de l'homme, sa dignité étant fondée sur sa destinée qui n'est pas de ce monde, qui est pour Dieu.
C'est pourquoi, je ne suis pas un dissident. Je suis pour une fraternité universelle qui comprend mes ennemis. Ma fraternité, mon amitié ne se limitent donc pas à Mme Le Pen, Dieudo et Soral. Lorsque monsieur Soral raconte que l'Église était antisémite jusqu'à Vatican II, je ne suis pas d'accord parce que ce n'est pas vrai (valeur universelle de vérité et d'amitié), de même lorsqu'il prétend que le Talmud est un tissu de haine religieuse, alors qu'en réalité le Talmud est un document très important pour la culture universelle. Lorsque Dieudo prétend que la France a dirigé des massacres au Cameroun, je ne suis pas d'accord parce que il diffame ma patrie (vérité et piété). Lorsque Mme Le Pen veut une politique socialiste et totalitaire, je ne suis pas d'accord (valeur de liberté et droit de propriété). De même que lorsque l'on prétend que la France ou l'Allemagne sont coupables de la Shoah (vérité, liberté, justice, piété, charité, amitié, présomption d'innocence).
Je m'inspire notamment de http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html#a) Rapport entre principes et valeurs
Nous avons vraiment besoin d'un ordre nouveau universel fondé sur la philosophie sociale de l'Église.
11.9.14
Christine Boutin la meilleure ennemi des Femens
#Femen relaxées service d'ordre condamnéavec sursis ! Droit au Blasphème revendiqué ! Honte et provocation ! France bafouée
— christine Boutinن (@christineboutin) 10 Septembre 2014
Il n'y a évidemment aucun « droit au blasphème », même sous l'emprise des lois mortifères de Nürnberg. Il y a, conformément au droit naturel, la liberté d'expression qui comprend l'expression d'idées fausses. Le droit pénal n'appréhende pas et n'a jamais appréhendé (même pas sous l'Ancien Régime) le "blasphème".
En revanche il y a une volonté d'inapplication de la loi de la part du ministère de la "justice" (le parquet) et des juges.
Car, il y avait violence légère avec préméditation, il y avait aussi au minimum commission d'une infraction à la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l'État.
Je l'ai déjà démontré sur ce blog.
Cette infraction évidente n'a fait l'objet d'aucune poursuite. Pour pourrir un procès, comme la matière est technique et ignorée du public, on peut facilement faire des « erreurs volontaires ». Je l'ai constaté de nombreuses fois au cours de ma carrière d'avocat.
L'avocat des Femens, après un raisonnement alambiqué pour tenter d'innocenter ses riches clientes du délit d'appel à la haine et à la discrimination, précise, car il connaît la loi, que les Femens prennent grand soin de "ne pas perturber la messe". Cependant dans la religion catholique le culte commence à l'ouverture du lieu de culte et se termine à sa fermeture. Les catholiques croient que Jésus, avec son corps son sang et sa divinité est enfermé dans le tabernacle "prisonnier de son amour" et les catholiques lui rendent visite à tout moment du jour et de la nuit si l'église est ouverte. Donc l'intervention des Femens troublait le culte.
10.9.14
Les femens relaxées, les vigiles condamnés et l'ordre public de Nürnberg
Selon le blog François Desouche:
La loi de 1905 est une nouvelle fois violée par les magistrats chargés de l’appliquer:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000508749
Loi du 9 décembre 1905 dite de séparation des Églises et de l’État:
Il est cohérent avec l'ordre public de Nürnberg qu'une catégorie de population soit exempte de condamnation en raison de ses opinions politiques et religieuses (athéisme), cependant qu'une autre soit condamnée sur des « fondements » identiques (religion catholique).
« Ce mercredi, neuf membres du groupe féministe Femen qui étaient poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris ont été relaxées par le tribunal correctionnel de Paris. Trois surveillants, poursuivis pour violences, ont, quant à eux, été condamnés à des amendes avec sursis. Le parquet avait requis une amende de 1.500 € contre chacune des neuf jeunes femmes et contre les trois membres du service d’ordre des amendes contra-ventionnelles de 250 €, 300 € et 500 € avec sursis. »
La loi de 1905 est une nouvelle fois violée par les magistrats chargés de l’appliquer:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000508749
Loi du 9 décembre 1905 dite de séparation des Églises et de l’État:
« Article 31Sont punis de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe et d’un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l’une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l’auront déterminé à exercer ou à s’abstenir d’exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d’une association cultuelle, à contribuer ou à s’abstenir de contribuer aux frais d’un culte.
Article 32Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d’un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices.
Article 33Les dispositions des deux articles précédents ne s’appliquent qu’aux troubles, outrages ou voies de fait, dont la nature ou les circonstances ne donneront pas lieu à de plus fortes peines d’après les dispositions du Code pénal. »
Ces dispositions de loi innocentaient les vigiles (légitime défense riposte proportionnée).
Il est cohérent avec l'ordre public de Nürnberg qu'une catégorie de population soit exempte de condamnation en raison de ses opinions politiques et religieuses (athéisme), cependant qu'une autre soit condamnée sur des « fondements » identiques (religion catholique).
L'accord de Londres du 8 août 1945 contre les droits de l'homme
L'accord de Londres du 8 août 1945 (« Accord concernant la poursuite et le châtiment des grands criminels de guerre des Puissances européennes de l'Axe et statut du tribunal international militaire. Londres, 8 août 1945 ») fonde les poursuites engagées devant le Tribunal militaire international de Nürnberg. Il est un des textes fondamentaux de l'ordre public français et de l'ordre public international encore aujourd'hui.
Voici ce qu'il stipule dans son article 3:
Les droits de l'homme interdisent de désigner comme coupables une catégorie de personnes. Seule une décision judiciaire peut désigner individuellement des coupables.
Le Compendium de doctrine sociale (§ 514) cite Jean-Paul II sur cette question:
La responsabilité pénale ne peut donc être étendue à aucune catégorie humaine, mais est toujours strictement personnelle. Cette règle, fondée sur la raison universelle de l'homme, est une application de la règle de droit naturel énoncée par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 en ses articles 1er, 6, 7, 8, 9 et 16 de cette Déclaration.
Je les rappelle ici les dispositions de cette Déclaration des droits de l'homme qui condamnent cet accord de Londres :
Un texte à valeur législative comme l'est cet accord de Londres ne peut décider que des faits historiques constituent des crimes. Seule une décision judiciaire peut, après avoir respecté la procédure pénale constater la réalité des faits, pour ensuite, éventuellement, les qualifier crimes au regard d'une loi ou de textes législatifs nécessairement généraux et en aucun cas personnels ou catégoriels et antérieurs aux faits.
Cet accord de Londres qui fonde l'ordre public encore aujourd'hui est un texte bafouant très gravement les droits de l'homme.
(1) 1083 Jean-Paul II, Message pour la Journée Mondiale de la Paix 2004, 8: AAS 96 (2004) 119 (cité par le Compendium de doctrine sociale).
Voici ce qu'il stipule dans son article 3:
« Article 3.
Chaque Signataire prendra les mesures nécessaires pour assurer la présence aux enquêtes et au procès, des grands criminels de guerre qu'il détient et qui devront être jugés par le Tribunal Militaire International. Les Signataires devront également employer tous leurs efforts pour assurer la présence aux enquêtes et au procès devant le Tribunal Militaire International de ceux des grands criminels qui ne se trouvent pas sur le territoire de l'un des Signataires. »
Les droits de l'homme interdisent de désigner comme coupables une catégorie de personnes. Seule une décision judiciaire peut désigner individuellement des coupables.
Le Compendium de doctrine sociale (§ 514) cite Jean-Paul II sur cette question:
« (…) la responsabilité pénale est toujours personnelle et ne peut donc pas être étendue aux religions, aux nations, aux ethnies, auxquelles appartiennent les terroristes. » (1)
La responsabilité pénale ne peut donc être étendue à aucune catégorie humaine, mais est toujours strictement personnelle. Cette règle, fondée sur la raison universelle de l'homme, est une application de la règle de droit naturel énoncée par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 en ses articles 1er, 6, 7, 8, 9 et 16 de cette Déclaration.
Je les rappelle ici les dispositions de cette Déclaration des droits de l'homme qui condamnent cet accord de Londres :
« Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. (…)
Art. 6. La Loi (…) doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. (…) [elle ne peut donc se mêler de qualifier crimes des faits historiques contingents et encore moins les imputer à une catégorie d'êtres humains]
Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. (…)
Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art. 9. Tout homme [est] présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable (…) [Une loi ne peut donc désigner des coupables, ni individuellement, ni par catégories]
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution. » [Ce qui suppose que le pouvoir législatif ne puisse en aucun cas empiéter sur les prérogatives du pouvoir judiciaire]
Un texte à valeur législative comme l'est cet accord de Londres ne peut décider que des faits historiques constituent des crimes. Seule une décision judiciaire peut, après avoir respecté la procédure pénale constater la réalité des faits, pour ensuite, éventuellement, les qualifier crimes au regard d'une loi ou de textes législatifs nécessairement généraux et en aucun cas personnels ou catégoriels et antérieurs aux faits.
Cet accord de Londres qui fonde l'ordre public encore aujourd'hui est un texte bafouant très gravement les droits de l'homme.
(1) 1083 Jean-Paul II, Message pour la Journée Mondiale de la Paix 2004, 8: AAS 96 (2004) 119 (cité par le Compendium de doctrine sociale).
9.9.14
Non seulement ne pas mentir,mais encore ne pas taire la vérité
Cité par le Catéchisme du Concile de Trente p. 351:
« Saint Augustin: 23« Celui qui tait la vérité, et celui qui profère le mensonge sont également coupables, le premier parce qu’il ne veut pas être utile, le second parce qu’il cherche à nuire. »
Dire la vérité lorsque elle est utile est donc nécessaire à qui veut être un homme digne de ce nom.
On lit en note 23 « Attribué à Saint Augustin par Gratien, mais à tort ; on le trouve pareillement dans Saint Isidore L., 3, cap., 19. »
Un menteur n'est jamais cru
Je m'en frotte les paupières, croyant rêver, ou plutôt cauchemarder, mais non, c'est vrai ! Monsieur Daoudal ose prétendre que Jésus a menti. Il s'appuie sur le chapitre 7 versets 8 à 10 de l'évangile de saint Jean (lu sur le Forum catholique).
Voici le texte traduit par l'abbé Fillion:
« Jn 7,8. Vous, montez à cette fête; pour Moi, Je ne monte pas à cette fête, parce que Mon temps n'est pas encore accompli.Jn 7,9. Aprés avoir dit cela, Il demeura en Galilée.Jn 7,10. Mais, lorsque Ses frères furent partis, Il monta, Lui aussi, à la fête, non pas publiquement, mais comme en secret. »
Voici le commentaire (extrait) de l'abbé Fillion (pris le site jesusmarie.com:
« La meilleure interprétation nous paraît être celle qu'adoptait S. Jean Chrysostome (…) Je ne vais pas maintenant à la fête, je n'y vais point avec vous. L'emploi du temps présent et la réflexion qui suit [mon temps n'est pas accompli] prouvent en effet que Notre-Seigneur avait dès lors l'intention arrêtée d'assister à la solennité; mais il ne voulait se mettre en route que lorsque aurait sonné l'heure précise du plan providentiel. (…) »
L'évangile est parfois obscur. Il a été écrit il y a presque 2 000 ans dans une autre culture, une culture moins développée que la nôtre. Le récit demande à être interprété.
Mais il y a une certitude Jésus n'a jamais menti parce que mentir est contraire à la raison. On ne peut faire le mal pour qu'il arrive un bien. L'homme, doté de raison, est créé pour dire la vérité à tous ses frères, même à ses ennemis.
Je comprends mieux où peut mener l'adhésion à des sociétés secrètes.
8.9.14
Crimes impunis en raison du mobile
Le drame du tunnel où des centaines de personnes ont trouvé la mort par asphyxie et où l'enfant qu'était la victime a vu son père mourir dans ses bras.
Ces bombardements ont eu d'autres suites. Ils sont d'évidents crimes de guerre. Ces crimes n'ont eu aucun organe de poursuite pour les poursuivre, aucune juridiction pour les juger.
Ce n'étaient pas non plus des « crimes contre l'humanité » puisque leurs auteurs étaient pourvus de bons mobiles.
Ces faits découvrent que l'ordre public de Nürnberg n'est pas un ordre public impartial. À ce titre, il n'est pas un ordre public.
François de Menthon a défini le crime contre l'humanité
La notion de « crime contre l'humanité » a embarrassé et continue d'embarrasser les juristes. La raison est probablement que cette notion ne peut exister que si elle appréhende, contre le droit naturel, les mobiles de l'auteur en faisant des mobiles politiques des mobiles plus vils que les mobiles crapuleux.
François de Menton, ministre du général de Gaulle dans le Gouvernement provisoire de la République française, fut aussi un des deux Procureurs généraux français devant la Tribunal militaire international de Nürnberg. Il fut remplacé par Champetier de Ribes lorsque le général de Gaulle quitta le gouvernement.
De Menthon a tenté de donner une définition de la notion de « crime contre l'humanité ».
Selon wikipedia, de Menthon donna la définition suivante:
La définition comme crime contre le « statut d’être humain » est sympathique, mais ne correspond à rien de matériel ni de précis quant aux faits. D’ailleurs tout crime de sang, quels qu'en soit les mobiles, est une négation du statut d’être humain en la victime.
En outre, en incriminant des « motifs » qui sont d’ordre psychologique, cette définition n'est pas juridiquement valable. Car elle fait entrer les mobiles (autre terme pour « motifs psychologique »), dans la définition d’une infraction un élément qui n’est ni matériel, ni intentionnel.
Pour faire sentir l'impossibilité de cette définition donnons un exemple.
Par exemple si je nie le statut d’être humain pour des motifs crapuleux, je ne peux être poursuivi du chef de crime contre l’humanité. Dès lors le crime crapuleux devient moins grave que le crime politique.
Si je massacre les habitants d’un pays pour m’approprier leur terre et leurs richesses, je ne suis pas coupable de crime contre l’humanité.
Si je commets les mêmes actes pour des motifs politiques ou de haine raciale, je suis coupable de cette infraction. Cette tentative, vaine, pour entrer dans le domaine secret de la conscience psychologique disqualifie le résultat des réflexions de François de Menton.
François de Menton, ministre du général de Gaulle dans le Gouvernement provisoire de la République française, fut aussi un des deux Procureurs généraux français devant la Tribunal militaire international de Nürnberg. Il fut remplacé par Champetier de Ribes lorsque le général de Gaulle quitta le gouvernement.
De Menthon a tenté de donner une définition de la notion de « crime contre l'humanité ».
Selon wikipedia, de Menthon donna la définition suivante:
« Il donna du crime contre l'humanité la définition suivante : « crime contre le statut d'être humain motivé par une idéologie qui est un crime contre l’esprit visant à rejeter l’humanité dans la barbarie ».
La définition comme crime contre le « statut d’être humain » est sympathique, mais ne correspond à rien de matériel ni de précis quant aux faits. D’ailleurs tout crime de sang, quels qu'en soit les mobiles, est une négation du statut d’être humain en la victime.
En outre, en incriminant des « motifs » qui sont d’ordre psychologique, cette définition n'est pas juridiquement valable. Car elle fait entrer les mobiles (autre terme pour « motifs psychologique »), dans la définition d’une infraction un élément qui n’est ni matériel, ni intentionnel.
Pour faire sentir l'impossibilité de cette définition donnons un exemple.
Par exemple si je nie le statut d’être humain pour des motifs crapuleux, je ne peux être poursuivi du chef de crime contre l’humanité. Dès lors le crime crapuleux devient moins grave que le crime politique.
Si je massacre les habitants d’un pays pour m’approprier leur terre et leurs richesses, je ne suis pas coupable de crime contre l’humanité.
Si je commets les mêmes actes pour des motifs politiques ou de haine raciale, je suis coupable de cette infraction. Cette tentative, vaine, pour entrer dans le domaine secret de la conscience psychologique disqualifie le résultat des réflexions de François de Menton.
6.9.14
Jamais le mensonge !
Monsieur Daoudal est fort intéressant sur certains sujets.
Sur d'autres il l'est moins.
C'est un affidé de monsieur Bernard Antony qui, aux dires de Le Monde, a créé une société secrète. Chrétienté solidarité, avec Présent et feu Jean Madiran militaient pour le sioniste Samir Geagea, dont l'entourage fut condamné en France pour trafic de drogue. Je l'ai publié sur ce blog (chercher dans le moteur de recherche). Cette bande m'a bien eu.
Monsieur Daoudal milite contre la pensée de saint Thomas d'Aquin, voilà maintenant ce que l'on peut lire sur le Forum catholique sous son nom:
Le voilà qui milite maintenant contre saint Augustin lorsqu'il enseignait que le mensonge n'était jamais, jamais, jamais licite. On peut utiliser des paroles à double sens (pour des motifs proportionnés), on peut utiliser ce genre de ruses (toujours pour des motifs proportionnés), mais jamais, jamais, jamais énoncer une contrevérité destinée à tromper. C'est pourquoi il est licite d'utiliser des formules telles que: "je ne suis pas libre" pour échapper à un importun etc. Ou une personne poursuivie peut dissimuler la vérité, car tout le monde sait à quoi s'en tenir. Thomas More s'est fait "porter pâle", car il désapprouvait le divorce du roi etc. Car cela ne trompe personne et n'est pas destiné à tromper mais à mettre de l'onction dans les relations sociales.
Sur d'autres il l'est moins.
C'est un affidé de monsieur Bernard Antony qui, aux dires de Le Monde, a créé une société secrète. Chrétienté solidarité, avec Présent et feu Jean Madiran militaient pour le sioniste Samir Geagea, dont l'entourage fut condamné en France pour trafic de drogue. Je l'ai publié sur ce blog (chercher dans le moteur de recherche). Cette bande m'a bien eu.
Monsieur Daoudal milite contre la pensée de saint Thomas d'Aquin, voilà maintenant ce que l'on peut lire sur le Forum catholique sous son nom:
« Il semble que là c'est évidemment justifié. Comme de faire passer des juifs pour des chrétiens en 39-45. Et pas seulement la dissimulation, mais carrément le mensonge : "Bien sûr que non il n'est pas chez moi." C'est ce que disait tout chrétien digne de ce nom pendant la Révolution.
N'en déplaise à saint Augustin...
J'ai lu quelque chose là-dessus, mais je ne sais plus où, sur ceux qui n'ont pas à connaître la vérité. »
Le voilà qui milite maintenant contre saint Augustin lorsqu'il enseignait que le mensonge n'était jamais, jamais, jamais licite. On peut utiliser des paroles à double sens (pour des motifs proportionnés), on peut utiliser ce genre de ruses (toujours pour des motifs proportionnés), mais jamais, jamais, jamais énoncer une contrevérité destinée à tromper. C'est pourquoi il est licite d'utiliser des formules telles que: "je ne suis pas libre" pour échapper à un importun etc. Ou une personne poursuivie peut dissimuler la vérité, car tout le monde sait à quoi s'en tenir. Thomas More s'est fait "porter pâle", car il désapprouvait le divorce du roi etc. Car cela ne trompe personne et n'est pas destiné à tromper mais à mettre de l'onction dans les relations sociales.
Un autre "liseur" sur le Forum catholique rappelle l'évangile :
« Jn 8,44. Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n'est pas demeuré dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge.
Jn 8,45. Mais Moi, quand Je dis la vérité, vous ne Me croyez pas. »
Miséricordieux Jésus éloignez de nous le risque de devenir ou de rester fils du diable !
La haine du missel de saint PIe V n'est pas un titre contre la liberté religieuse
Un article sur les nouvelles persécutions des Franciscaines de l'Immaculée et paru sur le blog Osservatore vaticano.
On y apprenait qu'une commissaire avait nommé pour remettre au pas les Franciscaines.
Notamment, on y lisait:
J'ai donc écrit un commentaire que je publie ci-dessous:
«Voici ce qu’enseigne Dignitatis humanæ:
On y apprenait qu'une commissaire avait nommé pour remettre au pas les Franciscaines.
Notamment, on y lisait:
« La Sœur Barbiero [la commissaire nommée par le Vatican] attend actuellement d’être nommée commissaire pour interdire la messe en forme extraordinaire, comme première mesure, ainsi qu’elle l’a annoncé. »
J'ai donc écrit un commentaire que je publie ci-dessous:
«Voici ce qu’enseigne Dignitatis humanæ:
« Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. »
Cette vérité accessible à la raison a pour corolaire qu’en matière religieuse l’autorité n’a de titre que fondé sur la foi.
Que l’on veuille bien réfléchir au titre dont disposent les autorités religieuses pour interdire des formules de prières et des rites qui furent explicitement approuvés par l’acte d’édition d’un missel par le pape en personne. De titre, on en trouvera pas.
C’est pourquoi ceux qui tentent d’interdire l’usage du missel de st Pie V (ou de st Jean XXIII) agissent contre la raison donc contre les droits universels et inamissibles de l’homme dont la liberté religieuse est le pivot. Ils commettent un péché objectif: ils méprisent la dignité de leur prochain, ils désobéissent à Dieu. Ils auront à en répondre au tribunal de Dieu. »
Mon commentaire n'est pas passé.
5.9.14
« O mon Dieu, mes enfants ! » (Mort de Péguy)
(Via le Salon beige)
Mort de Charles Péguy 5 septembre 1914.
Le récit est presque incroyable. Comment pouvait-on donner des ordres aussi absurdes ? Comment pouvait-on croire que des soldats avec leurs pantalons rouges, épuisés par une course de 3 km auraient pu enlever une position allemande armée de mitrailleuses ? Ce sont des crimes du commandement.
Cela cessa lorsque l'on commença à creuser des tranchées pour échapper aux mitrailleuses.
Ce récit est aussi intéressant en ce qu'il montre que la guerre est en soi une horreur. Comment imaginer des hommes se précipitant sur d'autres hommes (son « semblable » dit l'ancien combattant) pour les tuer pour ne pas être tués ?
4.9.14
Sur la photographie de têtes noires coupées exhibée par Dieudonné
Dieudonné a exhibé dans une de ses vidéos une photographie montrant des soldats blancs devant une rangée de têtes de Noirs sur des piques. Voir sur Nouvelles de France.
Il prétendait que les soldats blancs étaient des Français. Il dit dans la même vidéo que les Français ont inventé la guillotine et opère un rapprochement entre la guillotine et l'exhibition de décapitations islamistes.
Sur la photo d'une part on a démontré qu'il ne s'agissait pas de Français, mais de Portugais.
D'autre part, on sait qu'une photographie de cette sorte ne démontre nullement que les soldats présentant les têtes sont ceux qui ont opéré les décapitations. Un témoin sur Nouvelles de France, prétend que ce ne sont pas les soldats qui ont décapité les personnes dont on voit les têtes. Les soldats les montrent pour stigmatiser ce que leurs ennemis étaient capables de faire. Ce qui me semble psychologiquement bien mieux "coller".
Pour ce qui est de la guillotine: d'une part ce supplice est aboli. D'autre part la peine de mort infligée à l'issue d'un procès équitable fondé sur des arguments rationnels n'a rien à voir avec une décapitation par un particulier pour des motifs "religieux" en réalité arbitraire violant les droits de l'homme.
Dans un cas, il s'agit d'une action licite, parce que nécessaire ; dans l'autre, il s'agit d'un crime.
Le Compendium de doctrine sociale explique que la peine de mort est licite § 405:
Il prétendait que les soldats blancs étaient des Français. Il dit dans la même vidéo que les Français ont inventé la guillotine et opère un rapprochement entre la guillotine et l'exhibition de décapitations islamistes.
Sur la photo d'une part on a démontré qu'il ne s'agissait pas de Français, mais de Portugais.
D'autre part, on sait qu'une photographie de cette sorte ne démontre nullement que les soldats présentant les têtes sont ceux qui ont opéré les décapitations. Un témoin sur Nouvelles de France, prétend que ce ne sont pas les soldats qui ont décapité les personnes dont on voit les têtes. Les soldats les montrent pour stigmatiser ce que leurs ennemis étaient capables de faire. Ce qui me semble psychologiquement bien mieux "coller".
Pour ce qui est de la guillotine: d'une part ce supplice est aboli. D'autre part la peine de mort infligée à l'issue d'un procès équitable fondé sur des arguments rationnels n'a rien à voir avec une décapitation par un particulier pour des motifs "religieux" en réalité arbitraire violant les droits de l'homme.
Dans un cas, il s'agit d'une action licite, parce que nécessaire ; dans l'autre, il s'agit d'un crime.
Le Compendium de doctrine sociale explique que la peine de mort est licite § 405:
« le recours à la peine de mort, « si cette dernière s'avère être la seule voie praticable dans la défense efficace de la vie des êtres humains face à l'agresseur injuste »
Une théorie sur l'origine psychologique de l'homosexualité
Lu sur le blog Perepiscopus à propos de l'homosexualité dans un commentaire signé Françoise (pseudonyme):
Ce serait ainsi l'image déformée du père qui inciterait à l'homosexualité. L'image concomitante d'une mère toute puissante (par séduction et manipulation malhonnêtes) pourrait aider à l'identification du garçon avec la mère.
« Certain-e-s deviennent homos parce qu’ils ont été violés dans leur enfance (j’ai personnellement connu quelqu’un qui me l’a dit : « j’avais 5 ans lorsqu’un oncle m’a fait « ça » et à cause de ça je suis devenu gay) ou parce qu’ils n’ont pas grandi dans un foyer normal. L’absence du père, de plus en plus fréquente de nos jours, fait que le petit garçon, ayant souvent une mauvaise image du père qu’il ne connaît pas ou connaît à peine, ne pouvant pas s’identifier au père dont il a tant besoin pour forger sa personnalité, s’identifie à … sa mère et plus tard s’éprendra d’un homme. Ou bien la petite fille, terrorisée par un père hyper violent qui frappe et terrorise sa mère et parfois les enfants, ne peut concevoir de s’éprendre plus tard d’un homme et « se rabat » sur une femme. Donc, à l’origine de ce fléau, il y a le MAL Le divorce ou la violence domestique. La prise de conscience de ces phénomènes par la psychothérapie, outre la prière, pourrait aider les homosexuels à se débarrasser de ce fléau. »
Ce serait ainsi l'image déformée du père qui inciterait à l'homosexualité. L'image concomitante d'une mère toute puissante (par séduction et manipulation malhonnêtes) pourrait aider à l'identification du garçon avec la mère.
3.9.14
3 septembre 1793 assassinat et viol post mortem de la duchesse de Lamballe
Cadavre de la duchesse de Lamballe (œuvre XIXe siècle, œuvre d'imagination fondée sur des récits authentiques).
Selon l'hebdomadaire Le Point elle fut tuée par la populace après avoir été élargie par le juge révolutionnaire :
« Qui êtes-vous ?
- Marie-Louise, princesse de Savoie.
- Votre qualité ?
- Surintendante de la maison de la reine.
(…)
- Jurez la liberté, l'égalité, la haine du roi, de la reine et de la royauté.
- Je jurerai facilement les deux premiers, je ne puis jurer le dernier, il n'est pas dans mon coeur. »
Le récit semble imaginaire. En tous cas, il mêle des personnages contemporains (de La Villardière, Poutine...) avec des personnages historiques. Il semble bien toutefois, selon les récits de l'époque, que le cadavre de la princesse fut profané.
O paradoxe des monstres qui firent la Révolution ! Ils massacraient et profanaient les cadavres au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
Liberté pour la prière des fidèles !
Monsieur Daoudal sur son blog a déterré un livre du XVIIIème siècle sur la prière par des religieuses:
Monsieur Daoudal s'insurge contre ce texte et regrette que le Mouvement liturgique n'ait pas encore commencé à cette époque.
Cependant, comprendre ce que l'on dit des lèvres est-il nécessaire à la prière ?
Un premier exemple: l'Église avec le Rosaire demande de réciter oralement des prières pendant que l'on tente d'attacher son esprit à des méditations de mystères. On dit des paroles et l'on pense à autre chose (méditation des mystères).
C'est pourquoi avant le catastrophique "Mouvement liturgique", comme le faisait observer l'abbé Haughton, on pouvait assister à la messe et faire oraison... voire, disait-il avec son humour anglais... dormir.
Le comble: on pouvait assister à la messe en récitant le chapelet. Il y avait alors superposition de trois prières : deux vocales, une mentale.
Chacun était libre de suivre la messe dans son missel, bien sûr !
Les gens étaient plus libres qu'ils ne le sont aujourd'hui.
Le livre découvert par monsieur Daoudal n'est donc pas inepte, il est au contraire instructif et rassurant.
Vivement que revive la liberté catholique des fidèles !
Monsieur Daoudal qui affecte de ne jamais lire mon blog me répond sur le sien. Voici un extrait de la réponse (4 septembre 2014):
On pourrait répondre que la comparaison n'est pas valable, car le prêtre accomplit un office particulier, une action et il faut qu'il soit au moins virtuellement conscient de ce qu'il récite et dit. Alors que le fidèle ne fait que prier, donc entrer en conversation avec Dieu. Pour les religieux qui ont pour office de réciter des prières, il me semble que cela ne les empêche nullement de faire oraison tout en priant par la voix.
Naturellement, je n'enseigne rien et je m'en remets à la vérité catholique romaine. Je ne fais qu'émettre une opinion sur l'oraison et la prière.
« Les chapitres 11 et 12 concernent l’office divin. L’auteur souligne : « Cette Prière se fait dans une langue qui vous est inconnue. » Au commencement de l’Eglise, poursuit-il, on voit que des fidèles se levaient et priaient avec ferveur en des langues qu’ils ne connaissaient pas. Eh bien les carmélites doivent faire la même chose : « Imitez-les, mes chères sœurs, en quelque sorte, et en récitant l’office dans une langue qui vous est inconnue, entrez, comme les premiers fidèles, dans des transports d’amour, de joie, de reconnaissance ; et malgré l’obscurité des psaumes, vous y trouverez une onction abondante. »
Monsieur Daoudal s'insurge contre ce texte et regrette que le Mouvement liturgique n'ait pas encore commencé à cette époque.
Cependant, comprendre ce que l'on dit des lèvres est-il nécessaire à la prière ?
Un premier exemple: l'Église avec le Rosaire demande de réciter oralement des prières pendant que l'on tente d'attacher son esprit à des méditations de mystères. On dit des paroles et l'on pense à autre chose (méditation des mystères).
C'est pourquoi avant le catastrophique "Mouvement liturgique", comme le faisait observer l'abbé Haughton, on pouvait assister à la messe et faire oraison... voire, disait-il avec son humour anglais... dormir.
Le comble: on pouvait assister à la messe en récitant le chapelet. Il y avait alors superposition de trois prières : deux vocales, une mentale.
Chacun était libre de suivre la messe dans son missel, bien sûr !
Les gens étaient plus libres qu'ils ne le sont aujourd'hui.
Le livre découvert par monsieur Daoudal n'est donc pas inepte, il est au contraire instructif et rassurant.
Vivement que revive la liberté catholique des fidèles !
Monsieur Daoudal qui affecte de ne jamais lire mon blog me répond sur le sien. Voici un extrait de la réponse (4 septembre 2014):
« C’est comme si le prêtre qui dit la messe récitait le canon sans faire attention à ce qu’il dit, en y superposant sa petite prière personnelle qui seule compte. A la limite sa messe est invalide, puisqu’il n’agit pas avec l’intention de faire ce que fait l’Eglise. »
On pourrait répondre que la comparaison n'est pas valable, car le prêtre accomplit un office particulier, une action et il faut qu'il soit au moins virtuellement conscient de ce qu'il récite et dit. Alors que le fidèle ne fait que prier, donc entrer en conversation avec Dieu. Pour les religieux qui ont pour office de réciter des prières, il me semble que cela ne les empêche nullement de faire oraison tout en priant par la voix.
Naturellement, je n'enseigne rien et je m'en remets à la vérité catholique romaine. Je ne fais qu'émettre une opinion sur l'oraison et la prière.
2.9.14
Qui dois-je aimer ?
Le Bon Samaritain Luc 29.2-37
Le chanoine Quinet (édité par la FSSPX) enseigne la célèbre parabole du bon Samaritain montre que tout homme est mon prochain.
Il semble que les juifs discutaient entre eux qui était mon prochain ? Le prochain était-il le parent, le concitoyen ou bien celui qui était proche quel que soit son lien institutionnel avec le sujet ?
La parabole pour répondre à la question Qui est mon prochain ? :
Un juif est abandonné sur le bord de la route, dépouillé de ses biens et en danger de mort du fait des coups qu'il a reçus. Le prêtre et le lévite qui l'évitent tour à tour, or ils sont juifs et de plus mis à part pour le service du Seigneur.
Le Samaritain (pour des raisons historiques, les Samaritains étaient en grand froid avec les juifs), qui est lointain par la nationalité, se montre le prochain du Juif.
À la fin on semble conclure que celui que doit aimer la victime, ce ne sont pas ses frères de sang, mais cet étranger méprisé qui a pris soin de lui et parce qu'il est son bienfaiteur autrement dit parce qu'il l'a aimé. Par un renversement de la proposition "Qui est mon prochain pour que je l'aime ?" Jésus enseigne que c'est à nous à être le prochain des autres afin d'avoir la vie éternelle (Lc 10,25) et non faire un choix parmi nos prochains pour savoir lequel nous devons aimer. « Qui est mon prochain ? » C'est à toi à être le prochain de tout homme qui a besoin de toi et à aimer tes bienfaiteurs quels qu'ils soient (sans distinction de race, de religion, de nationalité, d'opinion etc.) C'est le moyen de parvenir à la vie éternelle.
Dans le fond, c'est une application du principe énoncé dans st Mathieu (6,12): tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux. C'est très général "les autres", en ce sens, effectivement, tout homme est mon prochain. Mais le principe ultime de la règle est au dedans de nous. Ce principe semble impliquer la hiérarchie dans l'amour. Celui qui sera le plus mon prochain sera mon bienfaiteur, amour universel mais hiérarchisé. Du moins, c'est ce que je crois pouvoir tirer comme conclusion de cette parabole. Bien sûr je me soumets d'avance dans cette interprétation sacrée à l'enseignement de l'Église.
«Et qui est mon prochain ?»
(30) Jésus reprit :
——«Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho.
——Il tomba aux mains de bandits qui le dépouillèrent,
——le rouèrent de coups et s'en allèrent
——en le laissant à demi-mort.
(31) Par hasard, un prêtre descendait par le même chemin ;
——il le vit et passa à distance.
(32) Un lévite arriva de même à cet endroit ;
——il le vit et passa à distance.
(33) Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui
——et fut ému lorsqu'il le vit.
(34) Il s'approcha et banda ses plaies, en y versant de l'huile
——et du vin ; puis il le plaça sur sa propre monture,
——le conduisit à une hôtellerie et prit soin de lui.
(35) Le lendemain, il sortit deux deniers,
——les donna à l'hôtelier et dit :
——“Prends soin de lui,
——et ce que tu dépenseras en plus,
——je te le paierai moi-même à mon retour.”
(36) Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui
——qui était tombé aux mains des bandits ?»
(37) Il répondit :
——«C'est celui qui a montré de la compassion envers lui.»
—Jésus lui dit :
——«Va, et toi aussi, fais de même.» ...
Il semble que les juifs discutaient entre eux qui était mon prochain ? Le prochain était-il le parent, le concitoyen ou bien celui qui était proche quel que soit son lien institutionnel avec le sujet ?
La parabole pour répondre à la question Qui est mon prochain ? :
Un juif est abandonné sur le bord de la route, dépouillé de ses biens et en danger de mort du fait des coups qu'il a reçus. Le prêtre et le lévite qui l'évitent tour à tour, or ils sont juifs et de plus mis à part pour le service du Seigneur.
Le Samaritain (pour des raisons historiques, les Samaritains étaient en grand froid avec les juifs), qui est lointain par la nationalité, se montre le prochain du Juif.
À la fin on semble conclure que celui que doit aimer la victime, ce ne sont pas ses frères de sang, mais cet étranger méprisé qui a pris soin de lui et parce qu'il est son bienfaiteur autrement dit parce qu'il l'a aimé. Par un renversement de la proposition "Qui est mon prochain pour que je l'aime ?" Jésus enseigne que c'est à nous à être le prochain des autres afin d'avoir la vie éternelle (Lc 10,25) et non faire un choix parmi nos prochains pour savoir lequel nous devons aimer. « Qui est mon prochain ? » C'est à toi à être le prochain de tout homme qui a besoin de toi et à aimer tes bienfaiteurs quels qu'ils soient (sans distinction de race, de religion, de nationalité, d'opinion etc.) C'est le moyen de parvenir à la vie éternelle.
Dans le fond, c'est une application du principe énoncé dans st Mathieu (6,12): tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux. C'est très général "les autres", en ce sens, effectivement, tout homme est mon prochain. Mais le principe ultime de la règle est au dedans de nous. Ce principe semble impliquer la hiérarchie dans l'amour. Celui qui sera le plus mon prochain sera mon bienfaiteur, amour universel mais hiérarchisé. Du moins, c'est ce que je crois pouvoir tirer comme conclusion de cette parabole. Bien sûr je me soumets d'avance dans cette interprétation sacrée à l'enseignement de l'Église.
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