14.1.16

Un mouvement qui fragmente l'humanité



Je m'arrête à 56" lorsque monsieur Le Gallou a fini d'expliquer les buts de sa réunion.

Monsieur Le Gallou est incapable de définir un but positif.

Ce haut fonctionnaire fonctionne contre. Il fonctionne donc contre l'ordre public, car l'ordre public et le bien commun n'excluent personne.

La nouvelle droite me fait encore plus horreur que l'islamisme (d'ailleurs création des dirigeants anglo-saxons et des sionistes fanatiques). Pourtant lorsque Le Gallou dénonce la culpabilisation de 1945, de la colonisation et de l'esclavage transatlantique, (début à 4' 12") il dit vrai. Mais il ne propose rien contre cette culpabilisation.

Or, cette culpabilisation se fait contre les droits universels de l'homme particulièrement à l'égalité des droits, l'égalité des droits fondamentaux de ceux qui naissent, la culpabilité collective et sans procès individuel (condamnation des personnes morales), en un mot contre la vérité (paralogismes) et contre la justice.

Pire: le mouvement de monsieur Le Gallou est dans une logique de guerre, de fragmentation. En ce sens il est un parfait auxiliaire du gouvernement. Il est parmi nos pires ennemis, un complice des bellicistes. De plus il est un leurre, un miroir aux alouettes. Il conduit dans un cul de sac ceux qui veulent l'ordre et la justice pour l'Europe et pour le monde entier.

Le paradoxe est un peu fort: pires que les islamistes ? Les islamistes sont des hommes frustes et stupides qui n'ont dans le fond aucune chance. Le Gallou et ses amis nous amènent au chaos par une idéologie plus subtile par conséquent plus dangereuse car il n'y a chez eux aucune barrière. Ils veulent la guerre (polémos: la déesse guerre en grec). Si ces hypocrites arrivaient à leurs fins, ce serait apocalyptique.

J'ai déjà sur ce blog dénoncé l'attitude dissidente. C'est pourquoi je ne suis partisan ni de monsieur Ploncard d'Assac, ni d'Alain Soral, ni de Vincent Reynouard (dont la santé et le moral semblent se dégrader, vu sa dernière vidéo. Ils vont finir par avoir sa peau) ni, encore moins, de Le Gallou. Il y a chez Ploncard, Soral et Reynouard une nostalgie de l'unité du genre humain et de la notion d'universalité. Ce qu'il n'y a plus chez les tenants de Polémia. (Je ne confonds pas les organisateurs de Polémia avec ceux qui, comme madame Bourges ou monsieur Ménard, inconscients de la véritable nature de ce club maçonnique, prêtent leur concours à cette entreprise en croyant promouvoir leurs idées propres et parfois valables).

Je ne suis pas un dissident. Je lutte pour le droit de tous.

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