6.9.13

Pour un gouvernement mondial, contre le G20




Le Groupe des 20 (G20) n'a rien d'un gouvernement mondial. Ce G20 est une sorte de club des plus influents. L'Afrique n'est représentée que par l'Afrique du sud, l'Amérique du sud ne comprend que deux pays, l'Amérique centrale est absente, l'Iran, Israël sont ignorés, l'Espagne, entre autres, ne participe qu'indirectement. Cette exclusion ne peut qu'indisposer les non-participants, le mépris engendre le mécontentement, voire la haine.

La mondialisation engendre un bien commun mondial. Le bien commun, comme son nom le signifie concerne tous les hommes, donc toutes les nations même les plus pauvres ou les moins nombreuses.

Le gouvernement mondial tel que préconisé, selon moi à juste titre, par Jean XXIII et ses successeurs ne se substituerait pas aux nations.

Un certain nombre de précautions devraient être prises afin qu’aucun individu, qu’aucune ethnie qu’aucune confession ne monopolise le gouvernement (pour cela roulement fréquent des dirigeants ou plutôt du dirigeant et diversité d’origines). La simple « gouvernance » (au sens de l’anglais) ne suffit plus.

Quand on assiste aux drames de l’Irak, de la Syrie, de la Libye, de l’Égypte et aussi au drame de la France, et encore au drame de la Corée du Nord notre seul espoir de solution réside dans ce gouvernement mondial.

« 137 – De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d’action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l’étendue de la terre. C’est donc l’ordre moral lui-même qui exige la constitution d’une autorité publique de compétence universelle. »

http://www.vatican.va/holy_father/john_xxiii/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem_fr.html

Je préconise cela non contre la France, mais pour la France (et pour les autres s’agissant de bien commun). Gouvernement mondial ne signifie pas abolition de toutes les frontières.
Mais beaucoup d'horreurs pourraient évitées si un chef mondial pouvait décider au lieu de laisser les décisions, discordantes d'ailleurs, aux décisions arbitraires de quelques cheffaillons locaux.

Bref, à problème mondiaux il faut un gouvernement mondial chargé du bien commun mondial.

La réforme des institutions internationales, notamment du Conseil de sécurité de l'ONU, qui permettrait la participation de tous à l'élaboration du gouvernement mondial et à son exercice, est aujourd'hui évidemment nécessaire. Pour l'instant personne n'en parle.

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