13.9.13

Les droits de l'homme font partie du bien commun

Monsieur Reynouard avec son "national-socialisme" nie les droits de l'homme et se déclare pour le "bien commun". Pour lui, le bien commun semble être un Léviathan pouvant dévorer à loisir les droits des individus. C'est contredit par Pie XII qui enseigne qu'il existe un droit à commettre le mal (dans certains cas qui n'intéressent pas les droits fondamentaux de l'homme, ni l'ordre moral, ni le bien commun, mais uniquement le bien particulier (1).

Jean XXIII dans son encyclique "Pacem in terris" :

« 57 - Ici Nous devons attirer l'attention sur le fait que le bien commun concerne l'homme tout entier, avec ses besoins tant spirituels que matériels. Conçu de la sorte, le bien commun réclame des gouvernements une politique appropriée, respectueuse de la hiérarchie des valeurs, ménageant en juste proportion au corps et à l'âme les ressources qui leur conviennent (42).


58 - Ces principes sont en parfaite harmonie avec ce que Nous avons exposé dans Notre encyclique Mater et Magistra : « le bien commun embrasse l’ensemble des conditions de vie en société qui permettent à l'homme d'atteindre sa perfection propre de façon plus complète et plus aisée (43). »

59 - Composé d'un corps et d'une âme immortelle, l'homme ne peut, au cours de cette existence mortelle, satisfaire à toutes les requêtes de sa nature ni atteindre le bonheur parfait. Aussi les moyens mis en œuvre au profit du bien commun ne peuvent-ils faire obstacle au salut éternel des hommes, mais encore doivent-ils y aider positivement (44). »
La société est pour l'homme, pour le bien commun à chaque homme. Donc le bien commun ne comprend pas tout le bien de l'homme et certains biens supérieurs de l'homme peuvent être individuels.



Mais, le bien c'est que l'homme soit compris comme un animal dont la destinée transcende ce monde. Le bien c'est de tenir compte de cette vérité rationnelle sublime, valable pour tous les hommes et pour chaque homme.

C'est pourquoi le respect des droits universels de l'homme, y compris le droit de faire le mal (liberté de faire le mal) dans certains cas, est le premier des biens communs.

« 12 - Tout être humain a droit au respect de sa personne, à sa bonne réputation, à la liberté dans la recherche de la vérité, dans l'expression et la diffusion de la pensée, dans la création artistique, les exigences de l'ordre moral et du bien commun étant sauvegardées ; il a droit également à une information objective. »
(Pacem in terris).


(1) Pour bien saisir cela, il faut comprendre que le droit est une notion sociale. Cette vérité ne contredit donc pas la consigne de Jésus à ses disciples : "Soyez parfaits." (Mt 5,48). Le bien commun ne comprend donc pas tout le bien et certains biens particuliers peuvent être supérieurs au bien commun et peuvent être impunément méprisés par l'individu sans que la société ait même le droit d'empêcher ce mépris du bien.

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