28.9.13

Hiroshima : dédoublement de la personnalité des autorités

Le gouvernement US tente de justifier le bombardement atomique d'Hiroshima avec l'argument suivant. Cette guerre s'éternisait, il fallait en finir en frappant un grand coup.

Bien sûr cet argument n'a aucune valeur, on ne peut faire le mal pour qu'il arrive un bien. On ne peut commettre un crime pour l'humanité en le "justifiant" par des considérations d'humanité.



Mais encore, cet argument ne vaut rien. Si le gouvernement US avait voulu arrêter la guerre par ce moyen, il aurait averti les japonais. Le message aurait été : nous disposons d'une arme extraordinaire qui fera très, très mal à vos populations ; donc rendez-vous sinon, ce sera l'apocalypse pour vous. Ce message n'a jamais existé. Trois jours seulement après Hiroshima, les US frappaient Nagasaki, preuve que la fin de ces essais nucléaires n'était pas celle mise en avant aujourd'hui. Il reste donc à trouver les mobiles de cet acte. Ces mobiles trouvent nécessairement leur origine dans un machiavélisme absolu, voire dans le sadisme. L'étude des effets de la bombe sur des êtres humains devait faire partie des buts du bombardement.

Ce machiavélisme considère les droits de l'homme comme des momeries. Il n'est pas normal de ne pas poursuivre les auteurs de ces crimes.

Aucun commentaire: