5.9.13

L'homosexualité ne crée aucun privilège

La ministre de la justice a écrit et diffusé une circulaire adressée aux Parquets (connue via le blog de monsieur Daoudal), mais aussi "pour information" aux hauts magistrats du siège.

Cette circulaire est évidemment contraire au principe de la séparation des pouvoirs. L'exécutif n'a pas à énoncer de doctrine (surtout répressive) spéciale. Il sort de son rôle et viole l'indépendance des magistrats. Les magistrats ont leur culture et leur intelligence, ils n'ont nul de besoin maîtres.

Cette circulaire est entièrement consacrée à la répression de l'"homophobie".

Comme le plus souvent maintenant la "justice" est rendue statistiquement. Cette circulaire accuse indirectement les magistrats d'être partiaux dès qu'une personne est "homosexuelle".

« Force est de constater que le nombre de condamnations figurant au casier judiciaire national, en réponse à des
actes commis à raison de l’orientation sexuelle de la victime, demeure peu important au regard de la réalité du
phénomène. Ce décalage peut s’expliquer pour partie par la difficulté, parfois, de caractériser le mobile
homophobe, les condamnations intervenant alors sans mention de la circonstance aggravante. Mais au-delà de
cette explication, il apparaît que nombre de victimes demeurent réticentes à l’égard du dépôt de plainte. »

D'une part cette circulaire avoue que, selon le nouveau droit, c'est le mobile qui caractérise le délit (alors que le délit est caractérisé par l'intention). C'est une barbarie négatrice des droits universels de l'homme.

Car cette barbarie fragmente la société. Dans la logique du nouveau droit, si une vieille dame se fait frapper, elle a droit à moins de protection qu'un jeune homosexuel (ainsi déclaré) venu déposer plainte parce qu'il aurait été frappé parce qu'homosexuel. L'insulte "vieille folle dégueulasse", sera moins variablement réprimée et indemnisée suivant la personne à laquelle elle est adressée (il suffira à celle à qui elle est destinée de déclarer qu'elle est homosexuelle).

La vérité, c'est que le concept de "homophobie", comme le concept de "islamophobie", comme le concept de "christianophobie" sont des concepts forgés pour détruire le concept de droits universels et fondamentaux de l'homme, en faisant semblant de les invoquer.

Pour ce qui concerne le concept de "homophobie", il procure un privilège aux "homosexuels" (ainsi déclarés).

Voici un extrait de la Déclaration universelle des droits de l'homme (10 décembre 1948) :

« Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. »

Naturellement, la provocation à la discrimination serait une provocation à la discrimination dans la jouissance ou l'exercice des droits fondamentaux. Or l'homosexualité ne fait pas partie des droits fondamentaux.

Cette circulaire est en outre contraire au bloc de constitutionnalité en la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui proclame que

« [La loi] doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. »

Cette circulaire est donc inconstitutionnelle tant dans la forme que dans le fond.

Aucun commentaire: