30.9.10

Quand le marxisme envahit Daoudal et le Salon beige

Monsieur Daoudal, et à sa suite le Salon beige, recensent avec joie les prises de position de madame Sylvie Brunel sur le "catastrophisme écologique". Il publient sur leurs blogs des extraits d'une interview au journal suisse Le Temps :

"– A qui profite le discours écologiste catastrophiste?

– Il profite tout d’abord à notre système économique. Le capitalisme a toujours cherché de nouvelles sources de profit. Or voici que, au moment où les habitants des pays industrialisés voient leurs besoins globalement satisfaits, ce discours vient leur dire que leurs biens, jugés dangereux pour la planète, doivent être remplacés par d’autres, plus propres et plus chers. Quelle aubaine!"

On reconnaît ici le complotisme marxiste. Les "capitalistes" seraient toujours à la recherche du seul profit. Comme un groupe d'escrocs, ils chercheraient à tromper pour faire le plus d'argent possible.

C'est nier la nature humaine aux "capitalistes" (c'est-à-dire aux dirigeants des grands groupes). C'est leur nier tout sentiment humain et toute morale. Ce sont des capitalistes cauchemardés, mais non réels.

Car si cela était vrai, il n'y aurait aucun progrès.

La peste et le choléra (pour ne parler que des fléaux les plus redoutés) ont été vaincus par l'hygiène. Si l'on raisonne comme les marxistes, les stations d'épuration, les évacuations et traitements des ordures ménagères, les "Karcher" n'ont été que des prétextes pour faire de l'argent. Ah ! Le bon temps où les rats et leurs puces transmettaient la peste ; le bon temps où les champs d'épandages et leurs mouches apportaient le choléra ! On n'avait pas, alors, les méchants capitalistes qui sucent le sang du peuple en lui inventant des besoins !

En réalité, le progrès s'est réalisé grâce à l'alliance des scientifiques, des ingénieurs, des médecins hygiénistes, des spécialistes de la santé publique avec des financiers et des gens riches qui ont investi dans des industries et des services. Le capitalisme doit sa réussite aux services qu'il rend aux humains.

Aller colporter des calomnies ne rend aucun service.

29.9.10

La citation de l'Apocalypse : attention au contre sens

Lu sur le Salon beige un commentateur qui affirme citer un livre de Jean Raspail :

Rappelons-nous toujours de ce qu'avait écrit fort justement Jean Raspail, dans :


" La Patrie trahie par la République "


Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’«ils sont chez eux chez moi» (Mitterrand), au sein d’une «Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer (...).

Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : (...)

Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse: «Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.»

Dans la citation de l'Apocalypse, le sens de "investir" est en français celui de : "encercler pour couper les communications avec l'extérieur."

Et nullement de "envahir".

http://fr.thefreedictionary.com/investir

Pour preuve la vulgate

"8 Et ascenderunt super latitudinem terræ, et circuierunt castra sanctorum, et civitatem dilectam." "Circuierunt" donc "encercler".

http://vulsearch.sourceforge.net/html/Ct.html

L'avenir ? Personne ne le connaît, seul Dieu le connaît et ceux à qui Il veut bien le révéler.

"L'avenir ! l'avenir ! mystère !" (Victor Hugo, "Les chants du crépuscule")

http://fr.wikisource.org/wiki/Napol%C3%A9on_II

27.9.10

Réflexions d'actualité sur "liberté religieuse" et "laïcité"

A la suite des déclarations de Mgr Bishoy, copte égytien au sujet du Coran qui aurait été falsifié après la mort de Mahomet, monsieur Daoudal publie unpost dont voici un extrait :

"Le gouvernement lui-même s’en est mêlé, par la voix de Salem Abdel Geleel, vice-ministre des Biens religieux, qui a déclaré dans un communiqué :

« La foi des musulmans constitue une ligne rouge qui, en aucun cas, ne peut être discutée par un non-musulman. »

Il n'est pas de la compétence juridique des gouvernements de dire la doctrine d'une religion. Un gouvernement a un rôle laïc. Il ne peut critiquer un idée religieuse qu'en se fondant sur la raison et non sur sa foi ou celle des autres.

Il faut dire à la décharge du gouvernement égyptien que ces notions de "liberté religieuse" et de "laïcité" sont mal comprises y comprises du Conseil d'Etat français.

Car contrairement à ce que prétend monsieur Daoudal, ce n'est pas l'islam qu'il faut réformer, mais ce sont les droits de l'homme, les droits universels de l'homme qu'il nous faut tous intégrer à notre esprit et cela quelles que soient nos opinions transcendant la raison.

Autre exemple venant d'un laïciste : Monsieur Chevènement a déclaré récemment que l'islam était mieux garant de la laïcité que le catholicisme. Ce qui est absurde puisque la "laïcité" est une notion catholique (et juive), ignorée de l'islam et utilisée par les laïcistes. Monsieur Chevènement ne pouvait légitimement critiquer gratuitement une religion ; il lui aurait fallu pour ce faire, des arguments réels et rationnels fondés sur des textes actuels, sur des preuves et non sur des accusations gratuites et même diffamatoires.

Alors que si, certes, les religions peuvent et doivent être purifiées de leur éléments bafouant les droits de l'homme par une saine critique, monsieur Chevènement a procédé par injure, stigmatisation et discrimination arbitraires. Dans un Etat de droit, il serait poursuivi par la justice.

N'oublions pas non plus que le clergé catholique viole très régulièrement la liberté religieuse en particulier des catholiques, mais aussi des musulmans. Il la viole d'ailleurs chaque fois qu'il institue une liturgie "maison", en violation des droits des fidèles catholiques à avoir une liturgie autorisée, selon leur foi.

On ne peut pas faire des reproches au gouvernement égyptien et ne pas dénoncer les graves problèmes posés par les dirigeants de pays occidentaux. Avant de proposer d'enlever la paille dans l'oeil du voisin, songeons à la poutre qui est dans le nôtre.

Les droits de l'homme sont universels (ils bénéficient à tous les hommes, y compris aux musulmans). En politique, nous ne parlons pas de foi, mais de raison. La laïcité et la liberté religieuse s'appliquent et bénéficient aux musulmans, mais également aux catholiques et généralement à tous les êtres humains en raison de leur nature raisonnable.

23.9.10

Monsieur Xavier Lemoine défend la liberté religieuse

Monsieur Lemoine, maire de Montfermeil, municipalité consacrée au Sacré Coeur par son prédécesseur monsieur Pierre Bernard, établit un constat au sujet d'une partie de sa population :

"ce qui me semble plus préoccupant est l’espèce d’autarcie communautaire progressive dans laquelle s’installent, de plein gré ou sous une certaine contrainte, de plus en plus de personnes adoptant des comportements et des styles de vie en rupture totale avec l’Histoire, les traditions et les us et coutumes de la France. Il n’y a donc même plus confrontation avec la Laïcité ; il y a création d’un autre univers de référence en marge de la Laïcité. C’est bien là que l’on constate combien une conception erronée de la Laïcité la rend bien fragile et impuissante à enrayer ces logiques."

On peut lire en intégralité l'interview donnée par monsieur Lemoine à "Riposte laïque" le 20 septembre 2010. Monsieur Lemoine s'y montre fin connaisseur de l'islam et apporte à ce titre de nombreuses précisions importantes sur la mentalité des musulmans les plus convaincus. Il explique aussi l'étrange silence des musulmans à l'égard des terroristes.

Mais surtout, il nous montre la voie de la libération qui est le respect intégral des droits universels de l'homme.

En marge de l'interview "Riposte laïque" utilise l'image du pape pour s'en moquer. Il viole ainsi la liberté religieuse dont il fait par ailleurs grand cas. Riposte laïque illustre involontairement l'incohérence du laïcisme.

C'est en effet la conséquence de l'idéologie laïciste que de violer la liberté religieuse, sous prétexte de laïcité. Le laïcisme est un exemple de l'aphorisme de Chesterton sur le monde moderne "plein d'idées chrétiennes devenues folles."

On peut rendre hommage à l'humilité des "Riposte laïque" que publie des textes le condamnant.

En effet, cette phrase de monsieur Lemoine est particulièrement importante :

"C’est bien là que l’on constate combien une conception erronée de la Laïcité la rend bien fragile et impuissante à enrayer ces logiques."

Dans cette perspective, le discours de monsieur Fillion, le 28 juin 2010, à la mosquée d'Argenteuil offre une illustration des conséquences tragiques de l'esprit munichois. J'en extrais ce paragraphe auquel semble faire allusion monsieur Lemoine :


"Brice Hortefeux vient donc de signer, avec le Conseil Français du Culte musulman, une convention-cadre qui permettra de mettre en œuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France. Parallèlement, j’ai demandé à la Ministre de la Justice de renforcer la formation des magistrats spécialisés dans la lutte contre le racisme et la xénophobie. Répartis sur l’ensemble du territoire national, ils forment des pôles anti-discrimination aux côtés de l’autorité préfectorale, destinés à travailler avec les représentants des confessions et notamment les conseils régionaux du culte musulman."


Par ces paroles monsieur Fillion proclame, malgré ses précautions de langage, que des magistrats seront spécialement dévoués à l'islam et que la République confirme que la religion musulmane est la seule religion d'Etat en France, au frais de tous les contribuables, même non consentants.

C'est en effet cette conception erronée de la laïcité qui rend possible la déclaration du Premier ministre. En effet comme il ne fait pas du respect des droits de l'homme, un absolu, il peut dès lors passer à des "arrangements" honteux dans lesquels tout se négocie, y compris la liberté religieuse et l'ensemble des droits de l'homme.

Ici la "transaction" est la suivante : "donne-moi la burqa, je te donnerai des magistrats." Ce qui, entre autres horreurs, constitue un viol de la liberté de conscience des magistrats.

Si les institutions respectaient la laïcité et les droits de l'homme, la liberté de conscience, la France deviendrait un Etat de droit, ce qu'elle n'est pas. L'islam se nourrit en France de l'irrespect de la laïcité et de celui de la liberté religieuse par les autorités civiles et religieuses.

22.9.10

Les trois dimensions de la liberté selon le cardinal Bertone

Voici les "trois dimensions constitutives de la liberté" selon le cardinal Bertone commentant "Caristas in veritate" le 24 août 2009 :


"Comme on le sait, il existe trois dimensions constitutives de la liberté : l'autonomie, l'immunité, la capacité d'action. Qui dit autonomie dit liberté de choix : on n'est pas libre si l'on n'est pas placé dans la condition de choisir. L'immunité, en revanche, implique l'absence de coercition de la part d'un agent extérieur. C'est, en définitive, la liberté négative (ou encore la "liberté par rapport à"). La capacité d'action enfin, signifie capacité de choix, c'est-à-dire de poursuivre des objectifs, du moins en partie ou dans une certaine mesure, que le sujet se fixe. L'on n'est pas libre si l'on ne réussit jamais à réaliser (pas même en partie) son projet de vie."

http://www.zenit.org/article-21794?l=french

On sait que la dernière des composantes de la liberté a fait l'objet de la critique pertinente de la liberté "bourgeoise" par Karl Marx. Il a fait remarquer qu'elle était théorique la liberté pour ceux qui ne pouvaient accéder à la culture et n'avaient aucune possibilité de choix.

Des juges en France sont ainsi des agents d'oppression en ne laissant aucune liberté, en violant les droits fondamentaux de l'homme.

La deuxième, c'est par exemple la liberté religieuse donc la liberté de choix de sa religion, mais encore dans une religion, la possibilité de choisir ses pratiques. Cette liberté fondée sur les droits naturels de l'homme qui préexistent aux différentes fois qu'en même temps ils fondent.

La première, c'est la liberté découlant par exemple de l'instruction et de l'information. Si l'on ne sait pas, on n'est pas dans la possibilité de choisir par défaut d'information ou du fait d'informations biaisées. D'où l'importance de la culture et d'une culture qui soit aussi la culture de la vérité sur l'homme.

Mais il faut bien saisir aussi que ces trois dimensions ne sont isolées, elles sont distinguées par notre esprit, mais dans la réalité elles se conditionnent l'une l'autre, elles forment un tout dont les éléments s'appuient les uns sur les autres pour progresser, se développer ensemble.

La France indifférente à la liberté religieuse

"Michel Janva" procède à un rapprochement saisissant sur le "Salon beige". Il juxtapose deux titres de dépêches du Figaro, l'un qui parle de la répression des "mauvais" musulmans en Algérie (comme si c'était aux hommes à évaluer les pratiques purement religieuses de leur égaux) et l'autre qui parle du réchauffement des relations entre les Etats algériens et français.

Ce qui attire mon commentaire suivant :

La France devrait exiger la liberté religieuse, y compris pour les musulmans, oui les musulmans, comme préalable à ses relations partout dans le monde.

La liberté religieuse telle que l'exprime la "Déclaration universelle des droits de l'homme" du 10 décembre 1948 n'est pas facultative, elle est un droit-pivot. Parce que le droit de croire ou de ne pas croire (ici que la pratique du ramadan plairait à Dieu) est la conséquence immédiate de la nature raisonnable de l'homme.

Or mettre en pratique ou ne pas mettre en pratique le ramadan est un droit pour les non-musulmans, mais aussi pour les musulmans. Ceux qui entendent, à titre personnel, le mettre en pratique doivent veiller a ne pas mettre ainsi en danger les autres droits de l'homme (droit à la sécurité).

Mais il est vrai que "la France" de Sarkozy est une militante de l'avortement ; elle n'a plus qu'une moralité très affaiblie.

Cela explique qu'elle a fait de l'islam la seule religion d'Etat (selon la juste remarque du cardinal Lustiger) en créant le CFCM.

"On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante."

(Benoît XVI, 16 septembre 2006)"

Cité par madame Smits sur son blog.

21.9.10

Le cardinal Tauran et l'évêque de Saint Claude indirectement contre la liberté religieuse

Sur le site du Figaro (relayé par le Salon beige) on lit que des personnes se cachant dans une maison en construction (des ouvriers du bâtiment) avaient entamé un repas de midi pendant le ramadan. D'autres se cachant dans des locaux fermés ont bu de l'eau et du café. Ils ont été surpris par la police religieuse et ils vont passer en correctionnelle où ils risquent cinq ans de prison. Ils sont accusés d'offense aux préceptes de l'islam.

Je pense dès lors à l'évêque de Saint Claude et aux cardinal Tauran qui adressent des messages à l'occasion du ramadan, sans faire même mention de la liberté religieuse des musulmans de manger quand cela leur plaît, quand leur conscience le leur dicte.

Voici ce que l'on peut lire sur le site du Vatican sous la signature du cardinal Jean-Louis Tauran adressé aux musulmans :

"Tout au long de ce mois, vous vous êtes engagés à prier, jeûner, venir en aide aux plus nécessiteux et fortifier les rapports de parenté et d’amitié. Dieu ne manquera pas de récompenser ces efforts !"

(message pour la fin du "ramadan" 2010 sans autre date par le cardinal Tauran)

Cela occulte que des musulmans peuvent très bien ne pas vouloir jeûner, ni changer leurs habitudes en rien. Cela dépend de leurs consciences et pas même le pape ne peut interférer entre Dieu et leurs consciences.

On parle des chrétiens, certes ils ont leurs droits, mais pas en qualité de chrétiens, en leur qualité d'êtres raisonnables, ils font ce que leur dicte leurs consciences. La liberté religieuse est valable pour tous les hommes, y compris les catholiques et les musulmans. Après l'avoir prêché, il serait bon que le Saint Siège le mette en pratique.

L'égalité de tous les êtres humains en matière de conscience est une valeur fondamentale de la société. Aucun autre être humain n'a de titre à s'immiscer dans les affaires de conscience d'un autre être humain. Les affaires de conscience sont des affaires entre Dieu et sa créature, il est sacrilège de vouloir s'en mêler. C'est pourquoi les messages du cardinal et de l'évêque de Saint Claude ne respectent pas la liberté de conscience. L'enfer est pavé de bonnes intentions.

20.9.10

La corruption en France : une réalité très importante

Je me permets de publier ici des extraits d'un commentaire du Salon beige signé de "Hbau sujet de l'augmentation de 30 % des frais de déplacement après un abonnement pour faire baisser les prix des frais des fonctionnaires du ministère de l'intérieur.

(...)Quelques exemples vécus:

- J'ai travaillé dans la grande distribution, et j'ai vu qu'elle existait à tous les niveaux: construction des magasins, construction des infrastructures routières, négociations fournisseurs, cadeaux personnels demandés ou offerts.
- J'ai travaillé dans une entreprise familiale et ayant affaire à une administration que la prudence m'interdit de nommer, "on" m'a fait savoir chez quel fournisseur je devais acheter si je voulais avoir l'autorisation d'ouvrir! Allez savoir pourquoi ?
- J'ai un ami maire d'un petit village qui m'a certifié que pour rester clean, il fallait avoir une éthique de fer. Vous imaginez les pressions du maire dans les grandes villes!
- J'ai aussi travaillé dans l'immobilier, c'est le summum: Obligation de payer des repas quotidiens, de remplir des cuves à fioul gracieusement, d'effectuer des travaux astronomiques, de faire des cadeaux de mariage sans mariage (...)La corruption à la base du "commerce", mais aussi de bien d'autres secteurs.



La corruption une réalité omniprésente en France.

Une magistrate accusée d'avoir fait rendre les bijoux volés aux cambrioloeurs

Sous ce lien une histoire pas si incroyable que cela, les gendarmes ont été priés de restituer les bijoux et l'argent liquide saisis dans les affaires d'une bande cambrioleurs. La magistrate dément et assure qu'elle n'a pas donné cet ordre.

Mon expérience m'autorise a ne pas faire confiance à la magistrate assermentée.

Sans autre élément de preuve, je réserve mon jugement sur les agissements de cette personne.

Les victimes de cambriolages alertées par les photographies diffusées par les services de police, venues "récupérer" leur bijoux (une bague de fiançailles), ont été déçues.

Monsieur Galinier, militant de gauche, ouvrier retraité, après une vie honorable, lui, reste en prison depuis le 6 août, sans aucune condamnation sur son casier judiciaire, sans aucun jugement. Bientôt un mois et demi.

Dé-strariser la fonction de pape

Notre pape Benoît XVI qui a ses bons et moins bons côtés, en a d'excellents en ce qu'il est un homme de réflexion profonde, il revient souvent aux principes.

Le pape ainsi n'est rien qu'un homme comme un autre investi par Dieu d'un charisme particulier dans certaines circonstances. Il est l'égal de tous dans son activité, car toutes les activités bonnes sont égales. L'égoutier qui risque sa vie dans des conditions très pénibles n'a pas une activité inférieure à celle du pape écrivant une encyclique.

C'est pourquoi, il veut que le pape ne soit plus une "star", mais retrouve sa place de "serviteur des serviteurs" de Dieu.

Lors de son voyage à l'occasion de la béatification de Newman a-t-il obtenu le silence de 80 000 personnes à Hyde Park pour l'adoration du Saint Sacrement, il a conclu ainsi son discours :

"Et maintenant, chers amis, continuons notre veillée de prière en nous préparant à rencontrer le Christ, présent au milieu de nous dans le Saint Sacrement de l'Autel. Ensemble, dans le silence de notre adoration commune, ouvrons nos esprits et nos cœurs à sa présence, à son amour, et à la force convaincante de sa vérité. En particulier, remercions-le pour le témoignage constant rendu par le Cardinal John Henry Newman à cette vérité. Confiants en sa prière, demandons au Seigneur d'éclairer notre chemin, et le chemin de la société britannique, dans la « douce lumière » de sa vérité, de son amour et de sa paix. Amen


Dépêche de zenit.

[Texte original: Anglais]"

Le pape s'efface, il paraît qu'un profond silence s'en est suivi. Dieu parmi nous, Emmanuel parlait à ces personnes comme il parlait à son serviteur, le pape, tous égaux devant Lui.

Pour l'extension du rôle du jury populaire (à propos des déclarations de monsieur Hortefeux)

Alors que sa collègue madame Alliot-Marie milite pour la disparition du jury populaire en première instance, monsieur Hortefeux fait d'autres propositions sur la composition des tribunaux correctionnels et du juge de l'application des peines.

Il voudrait que ces juridictions soient composées de citoyens tirés au sort.

Pour le juge de l'application des peines, cela me semble aller de soi. Le condamné par un jury populaire devrait être jugé par un jury populaire au sujet de l'application de la peine édictée par un jury populaire.

Monsieur Hortefeux voudrait aussi que le président du tribunal correctionnel soit élu. Rien ne peut s'y opposer sérieusement, sinon une méfiance à l'égard du suffrage universel.

Les juges technocrates et idéologues et parfois corrompus, ne devraient pas avoir la responsabilité de décider seuls de l'application des peines édictées par le peuple.

Je suis donc très favorable aux propositions de monsieur Hortefeux sur ces points.

Je suis même favorable à une extension du jury populaire aux affaires les plus importantes en matière civiles. Dans ces affaires les influences "de couloir" sont courantes, je pourrais citer de nombreuses affaires où le bon sens, la loi positive (sans parler des droits de l'homme, du droit naturel) sont manifestement bafoués au profit d'une partie au détriment d'une autre, parfois dans des proportions qui sautent aux yeux. Il faudrait prévoir le jury populaire au moins en appel afin qu'il contrôle le travail des magistrats.

En revanche, je ne suis pas favorable à la rétention de condamnés au-delà du temps édicté pour leurs peines. Cela serait de la détention arbitraire contraire aux droits universels de l'homme. La société ne peut aggraver une peine. Une fois prononcée définitivement elle est immuable. A plus forte raison si cette peine venait à dépasser la durée de celle prévue par la loi répressive.

Ceux qui soutiennent cette proposition ne s'aperçoivent pas de son caractère anti-social.

19.9.10

La religion catholique est celle de la liberation

On peut certes critiquer, il faut même, critiquer les religions y compris la catholique, en utilisant notre raison. C'est le seul moyen de sa purification.

Voulant critiquer l'islam le site Sed Contra, cité par le Salon beige écrit :

"Toute religion impose des vérités et des règles à ses adeptes, qui peuvent être spirituelles ou simplement morales, pour fixer leur devoir envers Dieu et guider leur comportement vis-à-vis du prochain."

Il ne me semble pas pourtant que l'Eglise "impose" quoique ce soit, même pas des vérités. Elle n'impose même pas des règles morales et encore moins spirituelles. En revanche, il me semble possible de dire qu'elle "guide" l'homme dans son comportement spirituel et moral pour lui permettre d'agir selon sa nature, de le libérer de tout ce qui l'entrave.

Selon moi, la religion catholique n'impose pas à proprement parler des vérités et encore moins des règles. Elle libère l'homme de l'erreur et de ses faiblesses .

Ce n'est pas une règle de croyance imposée de l'extérieur, ni une somme de pratiques, mais une libération intérieure du mal, que propose la religion catholique. La foi, l'espérance et la charité libèrent de tout, surtout de nous-mêmes.

C'est ce que nous demandons dans le "Notre Père" : d'être délivrés du mal.

Cette demande résume et synthétise toute l'espérance chrétienne. Jésus n'est pas un maître d'esclaves, Jésus est un maître spirituel, intellectuel et moral qui est en même temps notre Libérateur.

Absurdités contre le pape

On peut lire cela sur le site du Figaro :

"«Nous voulons une Eglise plus tolérante, qui inclue les divorcés, les homosexuels, les femmes prêtres», explique-t-elle en faisant la grimace devant un panneau qui représente le Pape sous la forme d'un squelette en flammes."

http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/18/01003-20100918ARTFIG00516-manifestation-contre-le-pape-et-les-positions-de-l-eglise.php

Le Figaro pourrait se dispenser de publier des critiques absurdes contre l'Eglise.

L'Eglise n'exclut pas "les divorcés, les homosexuels, les femmes prêtres", cela n'a aucun sens de le dire. Il faudrait que les gens qui critiquent l'Eglise ne critiquent pas un épouvantail qu'ils se sont fait et qui n'a rien à voir avec ce qu'est l'Eglise.

La moindre des choses lorsque l'on prétend critiquer une institution est de la connaître.

La culture n'est pas l'arbitraire

Le mot "culture", dans les médias, a pris le sens de façon différenciée de vivre en dehors de toute appréciation de valeur. Selon cette conception, il n'y a pas d'appréciation de valeur de la culture. C'est ainsi que l'on parle de phénomène culturel à propos des festivals satanistes.

Mais le sens du mot "culture" n'est pas arbitraire. La culture n'est pas les habitudes d'un peuple ou d'un groupe. La culture suppose la nature, donc un développement de la nature.

"Selon Gaudium et spes § 53 [les cultures au sens sociologique ou ethnologique] ce sont des styles de vie différents qui

"trouvent leur source dans la façon particulière que l’on a de se servir des choses, de travailler, de s’exprimer, de pratiquer sa religion, de se conduire, de légiférer, d’établir des institutions juridiques, d’enrichir les sciences et les arts et de cultiver le beau."


Si ces éléments font défaut, il ne s'agit plus de culture, mais de destruction de la nature par un travail qui n'est plus culturel. Il s'agit d'habitudes ethniques ou sociales, mais pas de culture.

C'est ce que dit en d'autres termes le cardinal Bertone à propos de l'évangélisation de la culture, qui n'est autre, selon moi, qu'un travail d'humanisation de la nature.

"Et c’est pour cela que « toute expression culturelle qui ne contribue pas à une pleine humanité de la personne n’est pas authentiquement culture ». C’est-à-dire que ce qui constitue une agression aux droits de la personne – des sacrifices humains aux maltraitances de la femme, à l’avortement – ne peut être considéré comme l’expression d’une culture véritable, a aussi commenté L’Osservatore Romano.

Dans son discours, le secrétaire d’Etat a enfin reconnu que pour évangéliser la culture, les difficultés sont nombreuses. Elles demandent « du temps, de la patience ». Mais, a-t-il poursuivi, « nous n’obtiendrons rien en nous laissant gagner par l’inertie et la routine. Nous ne pouvons pas croiser les bras en pensant que tout effort dans le domaine culturel est une fatigue inutile ou une entreprise impossible ».

http://www.anuncioblog.com/2009/01/21/levangelisation-de-la-culture-nest-pas-un-accessoire-de-luxe/


Il n'y a pas de culture sans respect de la nature. La culture n'est pas une notion qui sous-entendrait une pure convention sociale arbitraire.

Une culture, c'est une culture de la nature.

11.9.10

Les droits de l'homme matière nécessaire du dialogue interreligieux

Les dix commandements sont la version débitrice des droit de l'homme qui sont la version créancière. (Si je dois honorer et servir Dieu, j'ai un droit à pratiquer ma religion à mettre ma croyance en pratique - je suis créancier- et je dois respecter les conscience des autres - je suis débiteur). Les dix commandements et les droits de l'homme sont les deux versants d'une même règle.

Par exemple, c'est la liberté religieuse, droit fondamental de l'homme est en même temps le premier des dix commandements.

D'une façon générale, ces commandements se résument en "faites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent."

Le talmud mentionne aussi ce résumé de façon négative : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" (Shabbat, cité par bible Fillion commentée du site jesusmarie).

Certes les musulmans n'ont pas la chance d'avoir ce résumé, cependant ils peuvent toujours consulter leurs coeurs. Car la loi naturelle, autrement dit les droits de l'homme, ne peut jamais être complètement effacée du coeur des humains.

Cette voie (de la raison universelle de l'homme s'exprimant dans les droits de l'homme) est la seule voie du nécessaire dialogue, puisque l'humanité est divisée de croyance.

Il faut bien trouver une matière à ce dialogue. Elle ne peut être que celle-là, du moins je n'en vois pas d'autre.

10.9.10

La vérité notion centrale dans l'oeuvre de Benoît XVI

Le pape va procéder à la béatification du cardinal Newman, véritable génie religieux.

A cette occasion zenit publie une dépêche

(...) la personnalité de Newman, dont l'amour de la vérité n'est pas sans affinités avec le pape, dont la devise est tirée de saint Paul : « Coopérateurs de la Vérité ».


Le pontificat actuel semble dominer pas l'ambition de remettre la vérité au centre de la vie individuelle et sociale.

En effet le relativisme qui n'est dans le fond que le vieux scepticisme rhabillé de considérations destinées à le rendre plus présentable aux hommes actuels. C'est donc le problème de la vérité qui est au centre, c'est son exclusion de la vie sociale qui est le problème brûlant au moins en Occident.

Il a traité de "Vérité et liberté" dans un article de "Communio" à l'époque où il n'était que cardinal.

Il a traité de la "Charité dans la vérité" dans sa dernière encyclique. Il dénonce le relativisme, ce qui est encore une façon de parler de la vérité.

Le problème de l'accession de l'esprit humain à la vérité c'est ce que traite aussi le concile Vatican II dans "Gaudium et spes".

"1. Participant à la lumière de l’intelligence divine, l’homme a raison de penser que, par sa propre intelligence, il dépasse l’univers des choses. Sans doute son génie au long des siècles, par une application laborieuse, a fait progresser les sciences empiriques, les techniques et les arts libéraux. De nos jours il a obtenu des victoires hors pair, notamment dans la découverte et la conquête du monde matériel. Toujours cependant il a cherché et trouvé une vérité plus profonde. Car l’intelligence ne se borne pas aux seuls phénomènes ; elle est capable d’atteindre, avec une authentique certitude, la réalité intelligible, en dépit de la part d’obscurité et de faiblesse que laisse en elle le péché."
Le positivisme n'est qu'une forme de relativisme.

La bulle fantôme

Les bulles pontificales sont des documents officiels et de portée générale (à la différence des brefs qui concernent des décisions particulières).

La bulle condamnant les chats dont parle le journal "Le Monde" est une bulle fantôme. Elle n'a ni date, ni références, juste une année et un auteur.

Cela n'empêche pas le Forum catholique en la personnes de sa "référence" "Le Souricier" de "confirmer" que c'est exact. On n'a qu'une affirmation "définitive" :

"Ce n'est que trop vrai."

Puis cet individu enchaîne sur des "légendes urbaines" non plus sur le pape, mais sur des "on dit" à propos d'on ne sait qui, ni on ne sait où, ni on ne sait précisément quand (sauf que cela s'est passé au moyen âge.

Personne ne viendra contredire ces sornettes.

Le "Forum catholique" n'est pas très catholique.

L'amitié du chrétien pour le démon et toutes les créatures

La propagande anti-chrétienne dont on a un exemple dans mon post d'hier, tente de présenter les chrétiens comme des ennemis de la création et des créatures, or le chrétien n'est l'ennemi de personne, même pas du démon.

Voici le texte du moine Isaac le Syrien que nous donne à lire et à méditer le site "L'évangile au quotidien".

"Qu'est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c'est la miséricorde du cœur à l'égard de l'univers entier. Et qu'est-ce que la miséricorde du cœur ? C'est la flamme qui l'embrase pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les bêtes, pour les démons, pour tout être créé. Quand il songe à eux ou quand il les regarde, l'homme sent ses yeux s'emplir des larmes d'une profonde, d'une intense pitié qui lui étreint le cœur et le rend incapable de tolérer, d'entendre, de voir le moindre tort ou la moindre affliction endurée par une créature. C'est pourquoi la prière accompagnée de larmes s'étend à toute heure aussi bien sur les êtres dépourvus de parole que sur les ennemis de la vérité, ou sur ceux qui lui nuisent, pour qu'ils soient gardés et purifiés. Une compassion immense et sans mesure naît dans le cœur de l'homme, à l'image de Dieu." (1)


On voit que le pape qui aurait maudit les chats dans une bulle de 1233 est non seulement une forgerie historique, mais encore une invraisemblance puisqu'il faudrait croire que le pape aurait milité contre la doctrine chrétienne que par ailleurs il prêche.

(1) Discours ascétiques, 1ère série, no. 81 (trad. AELF ; cf trad. Touraille, DDB 1981, p. 395)

Contrairement à ce que prétend la rubrique wikipedia concernant saint Isaac le Syrien, celui-ci n'était pas "nestorien", mais catholique le fait qu'il soit vénéré par les orthodoxes ou des Orientaux éventuellement hérétiques n'en fait pas un hérétique. (Le nestorianisme prétend qu'il existe deux personnes en Jésus, la doctrine catholique qu'il existe une personne et deux natures en Jésus).

9.9.10

Le Monde pratique la diffamation religieuse historique

Selon l'immonde journal "Le Monde", le pape GrégoireIX aurait publié une bulle en 1233 contre les chats.

"C’est par une bulle du pape Grégoire IX, en 1233, que le chat fut déclaré « serviteur du Diable », probablement en raison de son appétit sexuel et de ses longues périodes de sommeil diurne : paresse et luxure, le mélange explosif au regard de la «morale» était tout trouvé ! "

L'ennuyeux, c'est que Wikipedia publie une liste des bulles pontificales.

En 1233 il n'y a qu'une et seule bulle... contre l'antisémitisme. Elle a pour titre "Etsi Judaeorum"

Le chartreux selon un posteur du "Forum catholique" est une race créée par les chartreux et c'est pourquoi ce chat miaule rarement car il respecte la prière des moines. Le cardinal Guibert (mort en 1886) archevêque de Paris vit un chat qui le suivait lors de sa récitation du chapelet avec ses amis (Les Saints et les animaux de Henri Bourgeois reprint Editions de la Taillanderie 27 mars 1987 pp. 227-228)

Viol de la liberté religieuse par diffamation religieuse, encore un crime qui restera impuni.

Les articles comme ceux-là font de ce soi-disant "journal de référence", une vraie publication de caniveau.

La France n'est pas un Etat de droit protégeant la liberté de religion, la preuve.

8.9.10

Madame Tasin menacée de mort

Madame Tasin de "Résistance républicaine" est menacée de mort par e.mail. Voici le texte de ce message :

"Une Fatwa a été prononcée contre toi, tous les musulmans de france et de navarre ont le devoir d’exécuter cette dite fatwa où qu’ ils se trouvent , La loi dans le coran dit que celui qui blaspheme l’islam doit etre poursuivi et chatié".

Passons sur le fait que les auteurs de ces mails et de la "fatwa" n'ont d'autre autorité que celle qu'ils se donnent eux-même, enrôlant le droit dans leurs salades. Leur argumentation est sans aucune justification rationnelle. C'est du pur volontarisme, de l'arbitraire.

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/09/fatwa-contre-christine-tasin-de-riposte-la%C3%AFque.html#comments

Madame Tasin interviendra sur le thème de la liberté d'expression lors de la convention "pour l'indépendance de la France" de 15 heures à 15 heures 15 11-13, rue Danton à Issy les Moulineaux métro "Mairie d'Issy", ligne 12.

Il est important de lui témoigner notre solidarité.

8 septembre Nativité de la Sainte Vierge

Voici l'épigraphe de l'article sur cet événement des "Petits bollandistes" de Mgr Guérin :

9 Quæ est ista quæ progreditur quasi aurora consurgens,
pulchra ut luna, electa ut sol, terribilis ut castrorum acies ordinata ?

http://vulsearch.sourceforge.net/html/Ct.html


Traduction proposée :

"Ct 6,9. Qui est celle-ci qui avance comme l'aurore qui se montre, belle comme la lune, élevée au-dessus de tout comme le soleil, terrible comme une armée rangée en ordre de bataille ?"

(traduction Fillion du site magnificat http://www.magnificat.ca/textes/bible/at.htm)

Marie, naît pour devenir

1) L'instrument du salut du monde
2) La médiatrice des anges et des hommes
3) La réparatrice de l'univers
(Abbé Combalot "Conférences sur les grandeur de Marie".)
Marie est l'inconnue : "Qui est celle-là ?" se demande l'humanité. Née dans une famille royale (fille de David), sa famille est tombée dans l'obscurité.

Il est difficile de rendre l'image que le roi Salomon, traduit par saint Jérôme, nous donne dans sa comparaison entre l'aurore et la naissance de la Sainte Vierge. L'aurore se lève et personne ne peut l'en empêcher. Car elle est puissante et belle comme la lumière qui surgit de l'horizon, la Sainte Vierge.

C'est pourquoi, il conclut qu'elle a la puissance d'une armée rangée en ordre de bataille contre le règne du démon et de son armée, lesquels seront nécessairement défaits.

7.9.10

Solidarité avec les mineurs chiliens

Un terrible accident de mine a bloqué trente trois mineurs à 700 mètres sous terre. Il faudra des mois pour les sortir vivants de là, en souhaitant qu'ils n'y ait ni maladie, ni sur-accident.

Leur terrible épreuve m'entraîne à prier pour leur heureuse délivrance et j'invite tous mes lecteurs à en faire autant.

Par le tuyau qui leur permet de survivre, on leur fait parvenir des vivres, de l'eau, des lettres, des médicaments, on fait passer des communications phoniques et vidéos, eux-même peuvent envoyer à la surface des lettres etc.

Il est incroyable qu'on ait fait parvenir à ces malheureux des photographies de femmes nues. Pour les encourager à la masturbation et leur saper le moral, le moyen est efficace.

Malgré cette erreur dont je prie pour qu'elle n'aie pas de conséquences dramatiques, j'espère qu'ils seront bientôt de nouveau "parmi nous".

Lorsque nous utilisons un fil de cuivre électrique, lorsque nous ouvrons un robinet d'eau, mais aussi dès que nous sommes tentés de gaspiller, remémorons-nous que tout ce que nous avons vient de la peine, avec parfois des risques de mort, de nos frères humains.

Depuis cet accident, je ne regarderai plus un fil de cuivre de la même manière.

Sakineh Mohammadi Ashtiani condamnée à mort par lapidation

Le droit pénal n'est pas une obligation de conscience, en ce sens que les nécessités de la répression ne prévalent pas sur la présomption d'innocence.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sakineh_Mohammadi_Ashtiani

Si les procès en France ne garantissent pratiquement pas l'équité, ni la justice (très souvent l'accusé ne peut même pas s'exprimer), en Iran cela semble encore pire.

La condamnation de madame Mohammadi-Ashtiani pour l'assassinat de son mari et pour adultère n'offrent aucune garantie de sérieux.

De plus la peine de mort doit être évitée. Or la peine de mort ne se justifie ici en aucune manière.

Il n'y a pas de risque couru par la sécurité publique.

Rapprochement de deux décisions de la justice française

http://www.europe1.fr/France/Etendard-remplace-Condamnes-a-un-euro-264585/

Sous le lien ci-dessus on apprend que des individus qui avaient brûlé le drapeau français et l'avaient remplacé par le drapeau algérien sur un bâtiment officiel de Villeneuve-Saint-Georges. Les tribunaux français les ont condamnés à 1 € d'amende.

A peu près dans le même temps les juges français ont condamné monsieur Alexandre Simonnot à 10 000 € pour avoir donné un coup de clé dans un "préservatif géant" affiché par la municipalité.

Voici le communiqué de monsieur Simonnot :

"Le 2 Décembre 2006, la municipalité socialo-communiste de Taverny (Val-d’Oise), avec la complicité silencieuse de l’opposition UMP, érigeait un préservatif géant de 11m de hauteur sur l’obélisque se trouvant à l’entrée de cette ville, en le facturant 9000 euros à ses contribuables.

Pour avoir osé déchirer cette obscénité publique qui constituait, de toute évidence, un attentat à la pudeur, un outrage aux bonnes mœurs et un objet de scandale notamment pour les jeunes enfants, je viens d’être condamné à payer 10 000 euros d’amendes par la Cour d’Appel de Versailles.

Profondément scandalisé par cet Arrêt, je déclare ne plus croire en la justice de mon pays. Cette décision ne me frappe pas uniquement, elle frappe et condamne également la pudeur, les bonnes mœurs et la morale publique. Grâce à nos magistrats, il sera désormais permis d’exhiber dans nos rues tout et n’importe quoi sans jamais en être inquiété.

Malgré cette parodie de justice, je m’estime totalement innocent, et si, par malheur, la municipalité de Taverny réitérait une telle provocation, qu’elle sache que je reviendrai et recommencerai mon action.

Je n’aimerais pas du tout être à la place de ceux qui m’ont poursuivi et fait condamner, car c’est moi l’accusé qui aurais dû les juger.

« Malheur à celui par qui le scandale arrive ! »

On peut écrire à monsieur Simonnot :

Alexandre Simonnot 1 rue Jean XXIII 95150 TAVERNY


Cette exhibition sexuelle est protégée, le brûlage du drapeau français n'est réprimé que symboliquement et la procureur utilise des termes à connotation sexuelle et grossiers dans son réquisitoire.

Les juges ont ainsi implicitement jugé qu'il était 10 000 fois plus grave de s'en prendre à un préservatif qu'au drapeau national. Mais cette arithmétique signifie que la débauche doit être protégée en raison de sa grande valeur, mais que la nation n'a aucune valeur.

6.9.10

La séparation des pouvoirs institue-t-elle une immunité absolue en faveur des magistrats ?

Selon une dépêche publiée par yahoo, l'Union syndicale des magistrats réagit ainsi à l'accusation de "forfaiture"portée contre les magistrats (extraits) :

"L'USM "prend connaissance des déclarations outrancières de différents syndicats de police", du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux "qui met en cause le travail des magistrats", a déclaré Christophe Vivet, secrétaire national de l'USM et vice-procureur à Grenoble. "Il y a l'utilisation de termes absolument inacceptables", a-t-il souligné, évoquant l'expression de "forfaiture" utilisée au sujet de cette libération par le secrétaire général de Synergie (second syndicat d'officiers de police). Lire la suite l'article

"L'USM demande que la garde des Sceaux réagisse dans cette affaire et rappelle les grands principes qui fondent l'État de droit en France" que sont "la séparation des pouvoirs". Christophe Vivet rappelle que "ce n'est ni aux enquêteurs ni au préfet de dire qui est coupable et d'incarcérer". "Le fonctionnement d'un régime démocratique comme la France, c'est que la police fait des enquêtes, soumet le résultat des enquêtes à la justice et des magistrats indépendants, coupés de la pression politique, qui prennent des décisions", a-t-il poursuivi. Il a également souligné que "la loi pénitentiaire impose aux magistrats de ne placer en détention qu'en dernier recours".

La seule difficulté que n'envisage pas le magistrat protestataire, c'est que la séparation des pouvoirs (mais la police judiciaire est un agent judiciaire), ne veut pas dire arbitraire des pouvoirs.

Partant les décisions des magistrats peuvent être soumises à la raison du peuple, à la raison humaine. Donc le terme de "forfaiture" peut être employé et brandir la "séparation des pouvoirs" pour limiter la liberté d'expression n'est pas efficace.

Aucun droit de l'homme et partant aucun principe d'organisation démocratique de la société ne peut être invoqué en vue de limiter arbitrairement la liberté d'expression. (article 30 de la déclaration universelle des droits de l'homme qui rappelle qu'aucun droit de l'homme ne peut être invoqué en vue de violer un droit de l'homme).

Les magistrats, comme tous les humains, ne sont pas au-dessus de la raison universelle de l'homme. Ils n'ont aucun droit à l'arbitraire.

4.9.10

Critique des statues de Frêche

Le "grand chef" du Languedoc, un vrai "forçat de la faim", vient d'annoncer qu'il va statufier Staline et l'imposer aux Montpelliérains qui n'ont pas été consultés :

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100903193906.b4rn3j2q.htm

"Staline, c'est un voyou bien sûr" (...) qui "est à l'origine de 22 millions de morts". "Mais quand même, il a gagné à Stalingrad, et Stalingrad c'est le tournant de la deuxième Guerre mondiale", a-t-il affirmé.

"Si les Russes, qui ont eu 26 millions de morts pendant la deuxième Guerre mondiale, n'avaient pas vaincu à Stalingrad, jamais les Américains n'auraient débarqué en Normandie le 6 juillet 44", a encore dit M. Frêche.

"Je fais une +place des grands hommes+ qui ont changé le 20e siècle. Donc je mets les vilains et les gentils, parce que moi je suis historien, pas moraliste", a-t-il conclu.




Observons aussi que pour Frêche, il n'a de grands hommes que politiques. La société civile, pour laquelle la société politique est faite et qui a la primauté sur le politique, il l'a passe complètement sous silence.

Pour lui l'histoire du XXème siècle (exclusivement politique) s'arrête à 1970 environ (sauf pour Mandéla).

Il est contestable que Staline ait gagné Stalingrad.

C'est un peu comme si l'on disait que c'étaient Aristide Briand qui était le vainqueur de Verdun. C'est Joukov qui a vaincu et Staline par son ordre absurde de ne pas évacuer les civils a été un facteur négatif (outre les combats, l'armée avait encore la charge des femmes, des enfants, des vieillards et des malades, la logistique était embarrassée de ce poids inutile). C'est aussi l'exubérante natalité tsariste qui a permis cette victoire. Va-t-il statufier Nicolas II ?

Si l'Union soviétique a subi tant de pertes humaines, c'est aussi en raison de la politique de Staline qui envoyait les fantassins se faire hacher par les mitrailleuses, sans aucun bénéfice pour l'Union.

Voyou très cruel Staline était une calamité pour son propre camp.

Donc attribuer la victoire de Stalingrad à Staline, trahit l'obsession politique de Frêche et sa passion idéologique contre la réalité. Staline a été un facteur d'affaiblissement de la Russie, y compris à Stalingrad.

Tout est politique pour lui.

Car, au fond, son obsession, c'est l'amoralisme, la lutte contre la religion qui éclaire le monde, la lutte contre les dix commandements, donc contre la raison.

C'est lui qui a qualifié Jean-Paul II d'"abruti" et qui qualifie "Staline" de "grand homme". Cela circonscrit bien le personnage.

Adieu à messieurs Antony et Daoudal

Notre pape vient de prononcer un discours très important donnant le programme pour les prochaines Journées mondiales de la jeunesse de Madrid en 2011.

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0309102_message_jmj

Monsieur Daoudal en publie des extraits, comme d'ailleurs "Le Salon beige".

Ce qui est remarquable, c'est que ces deux blogs évitent le passage où Benoît XVI parle de "Gaudium et spes".

Cela a attiré ce commentaire de ma part sur le blog de monsieur Daoudal :

Je finis par comprendre combien nous sommes éloignés intellectuellement l'un de l'autre monsieur Daoudal.
"Après le "totalitarisme thomiste" (diantre !), nous voilà privés de la citation de Gaudium et spes : "Sans le Créateur, la créature s'évanouit."

Nous n'avons décidément pas les mêmes repaires intellectuels et combien mes sympathies pour Bernard Antony et son école intellectuelle reposaient sur un qui pro quo, sur une profonde méprise de ma part.

Méprise, il est vrai favorisée par ce qui semble être un principe d'action de cette école : "larvatus prodeo"."

Pour faciliter la compréhension de ce commentaire, je précise que je fais allusion à un post de monsieur Daoudal, au cours duquel il parle du "totalitarisme thomiste". Le pape avait en effet prononcé un discours où il précisait que l'homme n'était pas donné comme "naturel" d'un côté et "racheté" de l'autre. Ce qui est parfaitement exact. Tous les hommes sont rachetés, quelles que soient leurs croyances.

Monsieur Daoudal s'en félicitait et semblait conclure à tort, selon ce que crois avoir compris, que l'ordre surnaturel était une négation de l'ordre naturel, qu'il n'y avait donc pas de "nature" pure et simple, confondant l'ordre intellectuel, l'ordre du discours et l'ordre la réalité toujours infiniment plus complexe.

Il se plaignait alors du "totalitarisme thomiste", ce qui voulait sans doute signifier l'omniprésence du thomisme dans la pensée du Saint Siège.

Je ne connais cependant pas de document public dans lequel monsieur Bernard Antony, ou monsieur Daoudal s'expliquent clairement sur leur traditionalisme (à rapprocher du culte de monsieur Madiran pour Soljenitsyne et sa critique virulente de l'Occident).

D'où ma critique sur le "larvatus prodeo" ("je m'avance masqué"). Je me suis bien trompé, et longtemps, mais je me demande si je n'ai pas été trompé aussi.

Réagissant aux attaques, monsieur Aillagon tente de justifier son exposition

Sur son blog monsieur Aillagon responsable d'une exposition contestée par le site e.deo (un site catholique réactionnaire), tente de se justifier en ces termes :

"La chrétienté est un système idéologique et politique qui, prenant la foi chrétienne pour argument, a tenté d’imposer, à des territoires et à des consciences, un ordre global et contraignant qui en prétendant d’ailleurs soumettre le temporel au spirituel a, en fait, assujetti ce ferment de liberté qu’est la foi chrétienne à la tyrannie du pouvoir, de la contrainte, de l’autorité, de la coercition et des préjugés, et a substitué à la souplesse de la vie la rigidité d’un ordre qu’on voulait immuable et définitif. Que ceux qui brandissent l’autorité de Jésus Christ contre tout ce qui les dérange, relisent ses paroles prophétiques quand il s’adressait aux pharisiens, cette « races de vipères », et ils changeront, je l’espère avec foi, espérance et charité…, d’avis."

http://jean-jacques-aillagon.typepad.fr/le_blog_de_jeanjacques_ai/2010/09/bienheureux-les-pacifiques.html

Monsieur Aillagon est un fin connaisseur de la doctrine chrétienne. Je pense qu'il doit être chrétien ou au moins un sympathisant, en tous cas un lettré.

Il y a du vrai dans ce que dit monsieur Aillagon, historiquement la chrétienté a été parfois un prétexte au viol de la liberté religieuse. Je pense à titre d'exemples au catéchisme obligatoire pour les Juifs dans les Etats pontificaux, je pense au "les esclaves seront baptisés." du "code noir". Ce ne sont que des exemples.

Il est très injuste de réduire ces excès et ces erreurs à la substance de la chrétienté.

La chrétienté était un surtout un contrat informel des populations avec l'Eglise. La chrétienté, c'étaient des peuples qui se soumettaient librement à la loi de l'évangile et s'adressaient au clergé et principalement au pape pour résoudre leurs questions de morale et de foi.

Dans la loi de l'évangile, il y a la reconnaissance d'un ordre naturel (quoiqu'en dise monsieur Daoudal qui oppose l'évangile au "totalitarisme thomiste", pas moins !).

"Mt 7,12. Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux ; car c'est là la loi et les prophètes."

La substance de la loi et des prophètes, c'est-à-dire l'essentiel de la révélation, est au dedans de nous. C'est en nous examinant chacun que nous savons ce que nous avons à faire. Tout cela est parfaitement naturel.

Or cet ordre est immuable et définitif. L'ordre de la raison fonde la dignité de l'homme. Ceux qui contestent cela contestent les droits universels de l'homme fondés sur le caractère raisonnable de l'être humain.

Mais cet ordre naturel est restauré, couronné, sublimé par un ordre surnaturel inaccessible à notre raison quoique raisonnable (il est raisonnable de croire).

"Jn 15,5. Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, porte beaucoup de fruit; car, sans Moi, vous ne pouvez rien faire."


Si nous ne pouvons rien faire sans lui, c'est que nous ne pouvons même pas utiliser droitement notre raison.

La solution du problème est la suivante : notre raison nous permet d'atteindre la vérité, nous le savons par la foi, mais ce n'est pas la foi qui nous permet de condamner l'exposition fruit de l'initiative de monsieur Aillagon, c'est la raison.

Le laid et le beau ne sont pas arbitraires, notre culture française est une donnée respectable et qui doit être respectée. Voilà les raisons qui permettent de condamner l'initiative bafouant les droits du peuple français à son esthétique et à sa culture, par conséquent bafouant la raison.

Un mot pour terminer sur la tactique de monsieur Aillagon : la meilleure défense, c'est l'attaque, voilà son principe. Le moyen, c'est l'histoire ; "parlons histoire" ; c'est le procédé habituel. Mais ici la ficelle est un peu trop grosse.

En revanche, lorsqu'il critique implicitement les lefebvristes, il leur cloue le bec ; au moins sur le plan de leurs critiques, car il est exact que le lefebvristes, faisant fi du contrat licite au fondement de la chrétienté, veulent une contrainte sociale pour imposer la douce loi du Christ, ce qui est un quasi-blasphème.

2.9.10

Un prêtre respectueux de la liberté religieuse et de la dignité humaine

L’article du Matin montre que le ministère des prêtres attachés à la liturgie traditionnelle peut être plus varié qu’on ne le pense généralement. En s’occupant des drogués et d’anciens taulards, par exemple. Pourquoi s’en occuper et célèbrer la messe tridentine ?La réponse est aussi dans l’article du Matin : « Parce qu’on les traite de sales intégristes, ceux qui veulent suivre la messe en latin se sentent aussi rejetés. Comme les marginaux du centre-ville ».

http://www.summorum-pontificum.fr/non-classe/il-soccupe-des-drogues-et-celebre-la-messe-tridentine

Voici un prêtre qui respecte la liberté religieuse. Il respecte également la dignité de la personne humaine.

Un commentateur de "summorum pontificum" ne comprend pas qu'il ne fasse pas du prosélytisme. Il oppose l'évangile qui demande d'aller "prêcher l'évangile à toute créature" et l'attitude de ce prêtre non-prosélyte.

Voici ce que je lui réponds :

@ Kris Vancauwenberghe

Un catholique n'est pas prosélyte. Il prêche l'évangile, c'est différent.

Dans les Fioretti, frère Léon raconte que saint François lui avait demandé d'aller "prêcher l'évangile" dans les rues d'Assise. Ils se promènent ainsi pendant un certain temps dans les rues d'Assise sans desserrer les dents.

A leur retour au monastère frère Léon fait remarquer qu'ils devaient "prêcher l'évangile", mais qu'ils n'avaient rien dit... Saint François lui fait comprendre alors qu'ils ont prêché l'évangile par leur façon de porter l'habit, de marcher, par leur aspect.

Et c'est Mgr Lefebvre qui racontait cela ! Pour appuyer le port de la soutane et faire comprendre son importance.

Le pape dit pareillement que le catholique n'est pas prosélyte. Il aime les gens tels qu'ils sont.

D'où l'ambition de ce prêtre n'est pas non plus de les "sortir de la drogue", ni de les "convertir" et il dit la messe traditionnelle parce que c'est une liberté qu'il tient du droit naturel.