Comme le travail essentiel de l'esprit humain consiste à "classer" (Etienne Gilson), la doctrine catholique consiste à distinguer, voire à séparer.
Dans "La mort et l'au-delà" du cardinal Ratzinger, dans "La mort et l'au-delà", qui est une sorte de cours d'eschatologie (fins dernières : mort, jugement, enfer, purgatoire, ciel), l'auteur fait remarquer que la tâche "fondamentale" de la théologie chrétienne (p. 68) est de séparer l'eschatologie (le paradis sur terre), de la morale politique.
L'Eglise n'annonce pas un paradis sur terre. Elle a en revanche quelque chose à dire sur la politique comme morale fondée sur une métaphysique.
Les zélotes, et à leur exemples les partisans intégristes du Christ-roi, pensent à un règne terrestre de règne visible et de bonheur absolu (comme d'ailleurs les communistes et de nombreux partis politiques extrémistes et les islamistes). Un paradis sur terre, c'est le but de l'action. Il faut que Dieu règne, ce qui est vrai, mais il faut séparer morale politique d'eschatologie. Il ne règne pas de la même façon dans chacun des cas.
La morale politique et donc le règne terrestre du Christ n'a pas pour but le paradis sur terre.
La confusion entre le paradis et la morale conduit au "goulag" et détruit l'espoir. Elle détruit l'espoir par la comparaison entre les promesses et les réalisations, ainsi que par la suppression de l'espoir en l'autre vie.
Cette confusion élimine l'aspect humanitaire de la politique. (ibidem) "Humanitaire", c'est-à-dire : "qui s'attache à soulager l'humanité souffrante, à venir en aide aux hommes dans le besoin, dans la détresse." (Trésor de la langue française, v° "humanitaire") Car le but de la morale et du droit politique est avant tout humanitaire. Si la politique doit établir un règne politique, un paradis de bonheur absolu, son aspect humanitaire disparaît par défaut d'objet.
J'ajouterais que cela n'exclut pas le désir du règne terrestre de Jésus, mais ce règne ne promet pas un paradis sur terre, il promet seulement plus de bonheurs ou moins de malheurs.
Ce règne ne supprimerait pas toutes les difficultés ni même tous les drames, mais adoucirait la vie. Il ne peut résulter que d'un consensus, de la volonté des populations et des chefs.
Dans "La mort et l'au-delà" du cardinal Ratzinger, dans "La mort et l'au-delà", qui est une sorte de cours d'eschatologie (fins dernières : mort, jugement, enfer, purgatoire, ciel), l'auteur fait remarquer que la tâche "fondamentale" de la théologie chrétienne (p. 68) est de séparer l'eschatologie (le paradis sur terre), de la morale politique.
L'Eglise n'annonce pas un paradis sur terre. Elle a en revanche quelque chose à dire sur la politique comme morale fondée sur une métaphysique.
Les zélotes, et à leur exemples les partisans intégristes du Christ-roi, pensent à un règne terrestre de règne visible et de bonheur absolu (comme d'ailleurs les communistes et de nombreux partis politiques extrémistes et les islamistes). Un paradis sur terre, c'est le but de l'action. Il faut que Dieu règne, ce qui est vrai, mais il faut séparer morale politique d'eschatologie. Il ne règne pas de la même façon dans chacun des cas.
La morale politique et donc le règne terrestre du Christ n'a pas pour but le paradis sur terre.
La confusion entre le paradis et la morale conduit au "goulag" et détruit l'espoir. Elle détruit l'espoir par la comparaison entre les promesses et les réalisations, ainsi que par la suppression de l'espoir en l'autre vie.
Cette confusion élimine l'aspect humanitaire de la politique. (ibidem) "Humanitaire", c'est-à-dire : "qui s'attache à soulager l'humanité souffrante, à venir en aide aux hommes dans le besoin, dans la détresse." (Trésor de la langue française, v° "humanitaire") Car le but de la morale et du droit politique est avant tout humanitaire. Si la politique doit établir un règne politique, un paradis de bonheur absolu, son aspect humanitaire disparaît par défaut d'objet.
J'ajouterais que cela n'exclut pas le désir du règne terrestre de Jésus, mais ce règne ne promet pas un paradis sur terre, il promet seulement plus de bonheurs ou moins de malheurs.
Ce règne ne supprimerait pas toutes les difficultés ni même tous les drames, mais adoucirait la vie. Il ne peut résulter que d'un consensus, de la volonté des populations et des chefs.
16. Oh! qui dira le bonheur de l'humanité si tous, individus, familles, Etats, se laissaient gouverner par le Christ! " Alors enfin - pour reprendre les paroles que Notre Prédécesseur Léon XIII adressait, il y a vingt-cinq ans, aux évêques de l'univers - il serait possible de guérir tant de blessures; tout droit retrouverait, avec sa vigueur native, son ancienne autorité ; la paix réapparaîtrait avec tous ses bienfaits ; les glaives tomberaient et les armes glisseraient des mains, le jour où tous les hommes accepteraient de bon cœur la souveraineté du Christ, obéiraient à ses commandements, et où toute langue confesserait que " le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père " (38) ". Quas Primas Pie XI
2 commentaires:
C'est quoi ces fleurs?
Bonne question, madame Rivet.
Il faudrait un herboriste ou un scientifique pour répondre, je ne sais pas ce que sont ces fleurs. Elles étaient le long du sentier, c'est tout ce que je sais sur elles.
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