23.11.07

Cruauté du droit technocratique : un nouvel exemple

Tous connaissent l'esprit violent des magistrats français. Ils méprisent et donc hurlent, gesticulent.

Leurs jugements sont des exemples de cruauté et d'esprit nietzschéen. Ils sont, comme souvent les orgueilleux, risibles par leurs faiblesses intellectuelles drapés dans des considérations qu'ils croient de grande hauteur. Le contraste provoque le rire.

Il me souvient de la déposition du Premier Président de la Cour de Cassation devant la commission Outreau. La commission lui parlait d'hommes de problèmes humains, de pauvres en prison sans l'avoir mérité, de magistrats fous, imbus d'eux-même. Il ne répondait que fonctions, notations. Pour lui le droit était un grand jeu de fonctions, un jeu de "pions" sur le grand échiquier de la société : la notion d'humanité et de justice, autant qu'il m'en souvienne, était totalement absente de sa déposition. Nous avions devant nous un parfait technocrate.

Selon cette proposition de loi (donc émanant d'un parlementaire) la prescription de droit commun qui est aujourd'hui de trente ans, passerait à cinq ans et laisserait subsister quelques exceptions pouvant aller jusqu'à vingt ans maximum à compter des faits. Je n'entre pas dans le détail.

Voici un extrait de la dépêche Lexis Natexis qui l'annonce

"S'agissant de la prescription extinctive, le texte prévoit l'abaissement du délai de droit commun de 30 ans à 5 ans, y compris en matière commerciale (C. civ., art. 2224 et C. com., art. L. 110-4). Ce délai a pour point de départ le « jour où le titulaire d'un droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l'exercer ».


Prévoit ce projet de loi selon http://www.lexisnexis.fr/depeches/ .

Ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est l'expression "aurait dû connaître". Ces mots excluent une nouvelle fois les pauvres, les ignorants. On peut compter sur nos magistrats nietzchéens pour appliquer avec violence cette disposition anti-pauvres, anti-faibles.

Le droit français dans ses nouvelles dispositions, notamment dans ses dispositions de procédure et de droit civil concernant les biens est marqué par l'esprit de Nietsche. "Périssent les faibles et les ratés et qu'on les aide encore à disparaître."

C'est un esprit en inadéquation totale avec les droits de l'homme.

Cette phrase qui préside aux nouvelles lois, cette phrase du misérable Nietzsche qui signifie en réalité "vivent les malhonnêtes, les voyous très "adaptés" et vraiment malins, périssent les honnêtes et les naïfs" et donc, paradoxe habituel, un bonus accordé aux voyous et aux inadaptés sociaux, au gens opposés à la vie et à la santé sociale...

Aucun commentaire: