Madame Bompard qui a refusé de faire semblant d'unir deux femmes en "mariage" fait l'objet d'une plainte. Elle va donc avoir des ennuis du fait qu'elle a fait le bien en refusant de mentir.
C'est la dictature de l'arbitraire relativiste ou maçonnique. Il y a inversion satanique de l'ordre public. La société n'est plus faite pour aider à faire le bien, mais pour obliger à faire le mal.
31.8.13
Autorité mondiale, parce que prévenir vaut mieux que guérir
Un commentateur du blog de monsieur Daoudal demande la comparution des va-t-en guerre devant le Tribunal pénal international :
Certes, heureusement qu'il existe un Tribunal pénal international. Mais comme il vaut mieux prévenir que guérir, qu'il vaut mieux édifier que dénoncer, qu'il vaut mieux éduquer que réprimer, la nécessité pressante de l'autorité mondiale se fait d'autant plus sentir.
« Le TPI dirigé par une Carla De Ponte : voilà leur place !pour incitation à la guerre et au massacre mais aussi pour le mépris dans lequel ils nous tiennent - comme si nous ne nous rappelions pas de leurs appels au crime en Afghanistan , Irak (AMD , camions mobiles pleins de gaz, canons de 200 mètres etc., Syrie maintenant ) Oui ! qu'on les juges et les empêche de nuire. »
Certes, heureusement qu'il existe un Tribunal pénal international. Mais comme il vaut mieux prévenir que guérir, qu'il vaut mieux édifier que dénoncer, qu'il vaut mieux éduquer que réprimer, la nécessité pressante de l'autorité mondiale se fait d'autant plus sentir.
Le Pape François rappelle que l'augustinisme politique est toujours d'actualité
Voici un extrait du message du Pape au « XIIIe Symposium interchrétien sur le thème (…) "La vie des chrétiens et le pouvoir civil. Questions historiques et perspectives actuelles en Orient et Occident". »
Les deux autorités, la religieuse et la civile sont appelées à collaborer, c'est ce que certains appellent "l'augustinisme politique" (de l'ouvrage de saint Augustin La Cité de Dieu). Ce texte confirme que le Vatican n'a pas rejeté l'augustinisme politique, comme je l'ai fait observer dans un de mes posts de juillet 2013.
« [Après l'édit de Milan, les chrétiens sont restés convaincus modalités des relations entre la société et l'autorité civiles et les chrétiens] que le pouvoir civil trouve sa limite face à la loi de Dieu, [de la justesse de] la revendication du juste espace d’autonomie pour la conscience, [de la justesse de] la conviction que l'autorité ecclésiastique et le pouvoir civil sont appelés à collaborer pour le bien intégral de la communauté humaine. »
Les deux autorités, la religieuse et la civile sont appelées à collaborer, c'est ce que certains appellent "l'augustinisme politique" (de l'ouvrage de saint Augustin La Cité de Dieu). Ce texte confirme que le Vatican n'a pas rejeté l'augustinisme politique, comme je l'ai fait observer dans un de mes posts de juillet 2013.
L'abbé Pagès contre le pape François
L'abbé Pagès publie une intéressante critique du message du Pape François à propos de la fin du ramadan.
Cette critique n'est pas tout à fait pertinente. D'abord parce qu'il faut savoir parfois lire entre les lignes. Ensuite parce que le texte du Pape contient d'intéressantes données.
Par exemple le pape dit que son message n'est pas approbation de la "théologie" musulmane :
Je me suis permis une critique personnelle du texte papal, il y a quelques temps. En y revenant, je découvre encore plus clairement que le texte du Pape est très pertinent. Si l'on écoutait le Pape, on découvrirait de profondes richesses intellectuelles et on ne verrait pas des contradictions scandaleuses là où elles ne sont pas.
Cette critique n'est pas tout à fait pertinente. D'abord parce qu'il faut savoir parfois lire entre les lignes. Ensuite parce que le texte du Pape contient d'intéressantes données.
Par exemple le pape dit que son message n'est pas approbation de la "théologie" musulmane :
« quand nous montrons du respect pour la religion de l’autre ou lorsque nous lui offrons nos vœux à l’occasion d’une fête religieuse, nous cherchons simplement à partager sa joie sans qu’il s’agisse pour autant de faire référence au contenu de ses convictions religieuses. »
Démoralisations artificielles
Les médias de l'extrême-gauche à l'extrême-droite essaient de démoraliser le mouvement de résistance à la destruction du mariage. Il n'est pas de journaux qui, ne pouvant passer sous silence le mouvement des Veilleurs, n'y aille de sa minimisation mensongère.
Madame Smits, du quotidien Présent, ne fait pas exception. Elle publie aujourd'hui sur son blog la traduction d'un article de démoralisation. Le thème de l'article est : la bataille pour le mariage est perdue, elle était même perdue d'avance.
Mais cette prétendue constatation ne peut ontologiquement correspondre à la réalité.
Voici pourquoi :
Le mariage suppose la différence des sexes, et la possibilité de cohabitation de deux sexes différents aptes au coït possiblement fécond. En l'absence de ces faits, il n'y a pas de mariage, il n'y a même, pas de possibilité de mariage. C'est pourquoi le mariage homosexuel est une imposture.
Le combat pour le mariage catholique et universel sera toujours d'actualité parce qu'il est éternel. Si les hommes se taisaient, les pierres crieraient. Mais heureusement, les hommes dignes de ce nom ne se taisent pas. Ils ne se tairont jamais.
C'est pourquoi la "loi" Hollande-Taubira et la "loi" sur le PACS sont une occasion de rebondir vers une reconnaissance exclusive civile (les autres relations relèvent du droit commun) du mariage catholique universel. Les circonstances actuelles rappellent les devoirs intemporels des autorités civiles de protéger spécialement le mariage et d'abolir les "lois" sur le PACS et le "mariage" homosexuel. C'est pourquoi on ne regrettera pas outre mesure le mariage du code civil de 1804 qui n'assurait cette reconnaissance qu'imparfaitement (notamment en ce qu'il ignorait l'aspect physiologique du mariage ; le mariage suppose la possibilité de coït phallus/vagin).
Madame Smits, du quotidien Présent, ne fait pas exception. Elle publie aujourd'hui sur son blog la traduction d'un article de démoralisation. Le thème de l'article est : la bataille pour le mariage est perdue, elle était même perdue d'avance.
Mais cette prétendue constatation ne peut ontologiquement correspondre à la réalité.
Voici pourquoi :
Le mariage suppose la différence des sexes, et la possibilité de cohabitation de deux sexes différents aptes au coït possiblement fécond. En l'absence de ces faits, il n'y a pas de mariage, il n'y a même, pas de possibilité de mariage. C'est pourquoi le mariage homosexuel est une imposture.
Le combat pour le mariage catholique et universel sera toujours d'actualité parce qu'il est éternel. Si les hommes se taisaient, les pierres crieraient. Mais heureusement, les hommes dignes de ce nom ne se taisent pas. Ils ne se tairont jamais.
C'est pourquoi la "loi" Hollande-Taubira et la "loi" sur le PACS sont une occasion de rebondir vers une reconnaissance exclusive civile (les autres relations relèvent du droit commun) du mariage catholique universel. Les circonstances actuelles rappellent les devoirs intemporels des autorités civiles de protéger spécialement le mariage et d'abolir les "lois" sur le PACS et le "mariage" homosexuel. C'est pourquoi on ne regrettera pas outre mesure le mariage du code civil de 1804 qui n'assurait cette reconnaissance qu'imparfaitement (notamment en ce qu'il ignorait l'aspect physiologique du mariage ; le mariage suppose la possibilité de coït phallus/vagin).
29.8.13
Mariage pour tous : c'est un mensonge
Le mariage est soumis à certaines conditions (comme tout droit fondamental d'ailleurs). Des conditions d'âge, des conditions de relations familiales, la condition de différence de sexes et de capacité sexuelle physique ( par exemple un homme impuissant absolu ou sans pénis, une femme sans vagin ne peuvent se marier).
Il ne peut y avoir de mariage pour tous.
Il ne peut y avoir de mariage pour tous.
Pacem in terris au secours de la paix en Syrie
L'encyclique de Jean XXIII "Pacem in terris" (document génial et adapté à notre époque doit être lu, relu et médité) procure les données doctrinales sur l'établissement de la paix dans le monde donc sur la paix immédiate en Syrie :
La paix en Syrie ne peut se rêver que dans le respect des droits universels de l'homme. Pour y parvenir le moyen à instaurer est l'autorité d'un gouvernement mondial.
En attendant cet heureux avènement, aucune partie, aucune autorité apparente ou occulte, ne doit jeter de l'huile sur le feu, ni mentir pour tenter de justifier l'ultra-violence comme l'ont fait Bush et sa sinistre clique en 2003 lors de l'attaque de l'Irak ("armes de destruction massive"). Non aux diffamations et mensonges !
Paix en Syrie ! Non aux horreurs des frappes !
1 - La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu. (...) [C'est d'ailleurs pourquoi le "mariage pour tous", nous entraîne dans la guerre]
137 - De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d'action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l'étendue de la terre. C'est donc l'ordre moral lui-même qui exige la constitution d'une autorité publique de compétence universelle."
En attendant cet heureux avènement, aucune partie, aucune autorité apparente ou occulte, ne doit jeter de l'huile sur le feu, ni mentir pour tenter de justifier l'ultra-violence comme l'ont fait Bush et sa sinistre clique en 2003 lors de l'attaque de l'Irak ("armes de destruction massive"). Non aux diffamations et mensonges !
Paix en Syrie ! Non aux horreurs des frappes !
28.8.13
Deux blocs culturels à dépasser
Hier, j'ai visité la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce monument est aussi un monument élevé à la liberté religieuse du peuple français. Il est aussi la pierre d'achoppement entre l'ancienne et la nouvelle France (celle d'après 1792, fin de la monarchie d'Ancien Régime).
Dans la salle du trésor... il n'y a pas de trésor d'Ancien Régime. On expose certaines pièces d'Ancien Régime, mais toutes les pièces spéciales du trésor de la cathédrale ont toutes disparu lors des événements révolutionnaires. Elles n'ont pas été volées et vendues (1), non, elles ont été détruites (fondues etc.) Nous sommes donc en présence d'actes en dessous de la crapule. Nous sommes dans le fanatisme et la folie. Voilà le beau résultat des lectures de Voltaire, Rousseau, d'Alembert et Diderot !
Il serait cependant dommageable d'en tirer des conclusions binaires : Ancien Régime, bien, Révolution, République : mal (ou l'inverse).
Quant il y a une éclipse, tout le monde est à l'ombre. L'Ancien Régime préparait le nouveau. Ainsi, par exemple, la Constitution civile du clergé (1790) signée par Louis XVI faisait de la religion une annexe de la politique. Mais depuis longtemps, la monarchie avait eu bien souvent du mal à respecter la liberté de l'Eglise. La Révolution ne fera que pousser plus loin cet irrespect de la religion et de la liberté religieuse. Il est vrai que la culture juridique n'avait pas encore dégagé avec précision les notions de liberté religieuse et de droit de l'homme.
Sur ces questions les révolutionnaires laïcistes et les contre révolutionnaires maurrassiens ou lefebvristes entretiennent jusqu'à aujourd'hui une grande confusion qui leur est finalement commune.
(1) Pour ce qui concerne l'abbaye de Saint Denis, il semble que le trésor ait été confisqué par l'Etat français, et qu'une partie en a été volée à l'Etat voleur, puis acheté aux voleurs par les musées... américains (voir l'historique). En tous cas, le calice de l'abbé de Saint-Denis, une pièce merveilleuse, se trouve exposée en Amérique, à la National Gallery de Washington.
Dans la salle du trésor... il n'y a pas de trésor d'Ancien Régime. On expose certaines pièces d'Ancien Régime, mais toutes les pièces spéciales du trésor de la cathédrale ont toutes disparu lors des événements révolutionnaires. Elles n'ont pas été volées et vendues (1), non, elles ont été détruites (fondues etc.) Nous sommes donc en présence d'actes en dessous de la crapule. Nous sommes dans le fanatisme et la folie. Voilà le beau résultat des lectures de Voltaire, Rousseau, d'Alembert et Diderot !
Il serait cependant dommageable d'en tirer des conclusions binaires : Ancien Régime, bien, Révolution, République : mal (ou l'inverse).
Quant il y a une éclipse, tout le monde est à l'ombre. L'Ancien Régime préparait le nouveau. Ainsi, par exemple, la Constitution civile du clergé (1790) signée par Louis XVI faisait de la religion une annexe de la politique. Mais depuis longtemps, la monarchie avait eu bien souvent du mal à respecter la liberté de l'Eglise. La Révolution ne fera que pousser plus loin cet irrespect de la religion et de la liberté religieuse. Il est vrai que la culture juridique n'avait pas encore dégagé avec précision les notions de liberté religieuse et de droit de l'homme.
Sur ces questions les révolutionnaires laïcistes et les contre révolutionnaires maurrassiens ou lefebvristes entretiennent jusqu'à aujourd'hui une grande confusion qui leur est finalement commune.
(1) Pour ce qui concerne l'abbaye de Saint Denis, il semble que le trésor ait été confisqué par l'Etat français, et qu'une partie en a été volée à l'Etat voleur, puis acheté aux voleurs par les musées... américains (voir l'historique). En tous cas, le calice de l'abbé de Saint-Denis, une pièce merveilleuse, se trouve exposée en Amérique, à la National Gallery de Washington.
Du sale boulot vers la résurrection
Selon le Salon beige qui publie un communiqué de madame Bompard, la paire de provocatrices de Bollène sera finalement "mariée" par un maire adjoint.
Madame Bompard n'y est pour rien. Ces maires détiennent leurs pouvoirs d'officiers d'état civil de la loi. La maire le confirme dans un communiqué. J'avais donc bien vu depuis le début. Je l'ai posté sur le blog de monsieur Daoudal : le maire adjoint ne marie pas sur délégation, comme pourrait le faire un conseiller municipal, le maire adjoint tient son pouvoir directement de la loi. Ni le maire d'Arcangue, ni le maire d'Orange n'ont capitulé. Monsieur Daoudal, ignorant mes commentaires, a continué à affirmer que monsieur Bompard avait capitulé.
Ces affirmations fausses démoralisent les résistants.
Bonne occasion pour constater que la solution n'est pas dans un retour intégral à la loi de 1804, il faut progresser afin que l'Etat laïc écoute l'Eglise en matière de mariage, institution sacrée. La législation civile en se conformant à la foi catholique, ce qui est la liberté du peuple (français en l'occurrence), se conformera du même coup à la raison.
27.8.13
La sodomie ne fait pas parties des valeurs républicaines
Les révolutionnaires monopolisent les droits de l'homme (alors qu'ils les bafouent), ils tentent aussi de monopoliser les "valeurs de la République".
Voici ce que j'ai écrit sur le Salon beige en commentaire sur une intervention de monsieur Désir à propos des valeurs républicaines :
Commentaire
La sodomie ferait partie des valeurs fondamentales de la République ? Non, car ces valeurs sont liberté, égalité, fraternité (qui ne se conçoivent que dans la vérité).
Les valeurs républicaines vérité, liberté, égalité, fraternité sont fondamentalement contraires au mensonge sur le mariage. Elles comportent la préservation du mariage. Elles protègent les droits de l'homme au mariage.
Voici ce que j'ai écrit sur le Salon beige en commentaire sur une intervention de monsieur Désir à propos des valeurs républicaines :
"[Monsieur Désir] a fustigé un "bloc droitier qui va de l'UMP au Front national", que "l'on a vu au moment du mariage pour tous".
Commentaire
La sodomie ferait partie des valeurs fondamentales de la République ? Non, car ces valeurs sont liberté, égalité, fraternité (qui ne se conçoivent que dans la vérité).
Les valeurs républicaines vérité, liberté, égalité, fraternité sont fondamentalement contraires au mensonge sur le mariage. Elles comportent la préservation du mariage. Elles protègent les droits de l'homme au mariage.
Signons pour madame Bompard
http://www.france-petitions.com/petition/345/nous-soutenons-marie-claude-bompard
Madame Bompard, maire de Bollêne refuse d'effectuer un simulacre de "mariage" entre deux lesbiennes.. Elle est menacée d'amende et de prison par le pouvoir socialiste. Ses auxiliaires zélés du Front national (monsieur F. Philippot), poussent à la répression socialiste..
Notons que madame Bompard, contrairement à ce que prétend monsieur Daoudal, n'a pas une attitude différente de celle de son mari. Mais il semble que dans son conseil municipal, les provocatrices ont choisi de s'adresser spécialement à elle pour provoquer à la répression. Les maires adjoints de Bollène ont le pouvoir qu'ils tiennent de la loi de célébrer les mariages, c'est pourquoi son mari n'a rien délégués, comme son épouse, madame Bompard.
Madame Bompard, maire de Bollêne refuse d'effectuer un simulacre de "mariage" entre deux lesbiennes.. Elle est menacée d'amende et de prison par le pouvoir socialiste. Ses auxiliaires zélés du Front national (monsieur F. Philippot), poussent à la répression socialiste..
Notons que madame Bompard, contrairement à ce que prétend monsieur Daoudal, n'a pas une attitude différente de celle de son mari. Mais il semble que dans son conseil municipal, les provocatrices ont choisi de s'adresser spécialement à elle pour provoquer à la répression. Les maires adjoints de Bollène ont le pouvoir qu'ils tiennent de la loi de célébrer les mariages, c'est pourquoi son mari n'a rien délégués, comme son épouse, madame Bompard.
24.8.13
Esprits géomètres, esprits fins et esprits faux
Extrait des Pensées de Pascal (pensées sur le style, trouvé sur wikiquote) :
C'est-à-dire aucun homme n'est capable des les exprimer, des les déplier tous. Seule une petite partie de l'humanité, selon Pascal, est capable de les sentir. Le discours ne pourrait tout exprimer par incapacité de nature.
Traduisons ce membre de phrase énigmatique :« Et ainsi il est rare que les géomètres soient fins, et que les fins soient géomètres ; à cause que les géomètres veulent traiter géométriquement les choses fines, et se rendent ridicules, voulant commencer par les définitions, et ensuite par les principes, ce qui n’est pas la manière d’agir en cette sorte de raisonnement. Ce n’est pas que l’esprit ne le fasse ; mais il le fait tacitement, naturellement, et sans art ; car l’expression en passe tous les hommes, et le sentiment n’en appartient qu’à peu.Et les esprits fins au contraire ayant ainsi accoutumé de juger d’une seule vue, sont si étonnés quand on leur présente des propositions où ils ne comprennent rien, et où pour entrer il faut passer par des définitions et des principes stériles et qu’ils n’ont point accoutumé de voir ainsi en détail, qu’ils s’en rebutent et s’en dégoûtent. Mais les esprits faux ne sont jamais ni fins ni géomètres. »
« car l’expression en passe tous les hommes, et le sentiment n’en appartient qu’à peu. »
C'est-à-dire aucun homme n'est capable des les exprimer, des les déplier tous. Seule une petite partie de l'humanité, selon Pascal, est capable de les sentir. Le discours ne pourrait tout exprimer par incapacité de nature.
À l'autre bout, les esprits faux ne tiennent compte d'aucun principe.
On pourrait croire que Pascal en conclut que seules les pensées d'une élite sont intéressantes et pourtant il commence son texte par ces mots :
« À mesure qu’on a plus d’esprit, on trouve qu’il y a plus d’hommes originaux. »
23.8.13
Crimes de guerre impunis
C'est un vidéo tirée des révélations de wikileaks, le fameux site de révélation sur les mœurs des Américains.
Chaque intervenant utilise un nom de code, un pseudo "crazy horse", "Bushmaster" etc.
À la mitrailleuse, un équipage d'hélicoptère tue un blessé qui se traine vers un abri et tuent ceux qui, désarmés, veulent lui porter secours avec une ambulance de fortune. Crimes particulièrement odieux et lâches. À la fin, ils font exploser un bâtiment. Les exécutants attendent les ordres des officiers qui doivent suivre la scène en vidéo et qui donnent les ordres d'achever le blessé et de tuer ceux qui lui portent secours. Puis, l'infanterie et la cavalerie prennent possession du terrain. Ignoble.
Ce sont les mêmes (ou plutôt les successeurs de ceux) qui siégeaient à Nürnberg et qui nous imposent leur "morale".
22.8.13
Substance en métaphysique et en logique
Trouvé dans un message de "Paix liturgique" l'article d'Étienne Gilson à propos de la formulation "de même nature" dans la traduction du Crédo à l'usage des paroisses françaises dont voici un extrait :
Lu dans les Principes de la réalité naturelle : Ne sont pas des êtres substantiels les êtres faits de main d'homme (voiture, maison, meubles). Ils sont des assemblages. Gilson choisit comme exemple des être naturels - hommes, chevaux, poireaux - (non artificiels) et vivants.
Le terme substance a ici un sens métaphysique. Il peut avoir d'autres sens, par exemple logique. En logique la substance est la définition. Qu'est-ce en substance ? Se dit autrement : qu'elle est la définition de cette être ? La substance en ce sens est la première catégorie d'Aristote. Les neuf autres catégories sont des accidents (qualité, quantité, relation, position, passion, action, temps, lieu avoir). Voir mon post sur les dix catégories d'Aristote.
« Deux hommes, deux chevaux, deux poireaux, sont de même nature, mais chacun d’eux est une substance distincte, et c’est même pourquoi ils sont deux. Si je dis qu’ils ont même substance, je dis du même coup qu’ils ont même nature, mais ils peuvent être de même nature sans être de même substance. »
Lu dans les Principes de la réalité naturelle : Ne sont pas des êtres substantiels les êtres faits de main d'homme (voiture, maison, meubles). Ils sont des assemblages. Gilson choisit comme exemple des être naturels - hommes, chevaux, poireaux - (non artificiels) et vivants.
Le terme substance a ici un sens métaphysique. Il peut avoir d'autres sens, par exemple logique. En logique la substance est la définition. Qu'est-ce en substance ? Se dit autrement : qu'elle est la définition de cette être ? La substance en ce sens est la première catégorie d'Aristote. Les neuf autres catégories sont des accidents (qualité, quantité, relation, position, passion, action, temps, lieu avoir). Voir mon post sur les dix catégories d'Aristote.
21.8.13
Crime contre l'humanité à Oran (5 juillet 1962)
À Oran, le 5 juillet 1962, en vue de faire déguerpir les chrétiens et les juifs d'Oran (actuellement Annaba, Algérie) et en général de l'Algérie, des massacres et des enlèvements selon un plan concerté furent mis en œuvre. Des centaines de personnes furent enlevées et disparurent sans laisser de trace.
Ce crime contre l'humanité reste à ce jour impuni. Des plaintes furent déposées. En vain.
Or aujourd'hui afin de mettre en conformité le droit interne avec le droit pénal international une loi vient d'être promulguée qui définit le crime contre l'humanité de disparition forcée.
Voici un extrait de la dépêche du Jurisclasseur concernant cette loi :
« Constitue ainsi une disparition forcée punie de la réclusion criminelle à perpétuité « l'arrestation, la détention, l'enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté d'une personne, dans des conditions la soustrayant à la protection de la loi, par un ou plusieurs agents de l'État ou par une personne ou un groupe de personnes agissant avec l'autorisation, l'appui ou l'acquiescement des autorités de l'État, lorsque ces agissements sont suivis de sa disparition et accompagnés soit du déni de la reconnaissance de la privation de liberté, soit de la dissimulation du sort qui lui a été réservé ou de l'endroit où elle se trouve » ( C. pén., art. 221-12 nouveau).De nombreuses peines complémentaires, parfois obligatoires ( C. pén., art. 221-14 à 221-16 nouveaux) et les peines applicables aux personnes morales ( C. pén., art. 221-17 nouveau) sont prévues.L'action publique à l'égard du crime défini à l'article 221-12 ainsi que les peines prononcées se prescrivent par trente ans ( C. pén., art. 221-18 nouveau).La disparition forcée figure désormais au nombre des actes prévus par l'article 212-1 du Code pénal, commis en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe de population civile dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique ( C. pén., art. 212-1 , 9°, nouveau), constituant ainsi un crime contre l'humanité.JCl. Pénal Code, synthèse 70 »
On pourrait donc faire condamner le pouvoir FLN et le pouvoir gaulliste respectivement comme auteur et complice de crimes contre l'humanité. Il le sont déjà moralement.
20.8.13
Les dénonciations sélectives de monsieur Asselineau
Être en dehors des partis a l'avantage de ne pas refuser les vérités quand elles viennent. Certes, monsieur Asselineau occulte tous les défauts des politiques gaulliste et communiste, mais sa conférence reste très instructive surtout historiquement. Sa conférence apporte aussi quelques éléments juridiques et moraux.
L'absence de toute référence aux droits universels de l'homme, l'éloge discret de la franc-maçonnerie (points communs avec monsieur Reynouard), l'absence de référence à la foi catholique me font refuser l'adhésion sans réserve à ce que dit monsieur Asselineau qui d'ailleurs dénonce plus qu'il ne préconise. Il égare son public, en feignant ignorer les questions fondamentales et universelles comme le "mariage" homosexuel, l'avortement (etc.) sous prétexte de s'unir sur l'essentiel (argument habituel des relativistes rusés).
Donc sa conférence vaut surtout par sa dénonciation de l'impérialisme américain et de ses ruses.
Pour se libérer des complots, il serait nécessaire d'instituer un gouvernement mondial au service des droits de l'homme et du bien commun mondial, conformément à ce que préconise le Saint-Siège. Ce gouvernement mondial devrait assurer l'indépendance et l'égalité de toutes les nations et la diversité et l'égalité réelles des dirigeants et des cultures. Il nous libèrerait de toute hégémonie et de la guerre.
19.8.13
Mondialisation par le transport maritime
Lu sur le site du Parisien un article qui salue les premières escales en Europe d'un porte-conteneurs géant (le plus grand bateau du monde en fait) :
La baisse du coût du transport augmente la mondialisation. Je rappelle que la mondialisation est un fait, non un complot. 19 homme d'équipage, une consommation de carburant très faible, un investissement relativement modéré...
Si nous n'étions pas entravés par l'avortement, la contraception, les divorces et séparations, la PMA et autres aberrations économiques, nous verrions une expansion et une prospérité extraordinaires.
À village planétaire, maire planétaire, dirais-je, autrement dit pour un gouvernement mondial.
« Piloté par seulement 19 hommes d'équipage, le navire a été conçu pour répondre aux exigences environnementales d'aujourd'hui. Pour transporter une tonne de marchandises sur 1 km, il n'émet que 3 grammes de CO2, contre 18g pour un train, 47g pour un camion et 560g pour un avion. La compagnie danoise Maersk en a commandé vingt unités, au prix de 144 millions d'euros chacun. »
La baisse du coût du transport augmente la mondialisation. Je rappelle que la mondialisation est un fait, non un complot. 19 homme d'équipage, une consommation de carburant très faible, un investissement relativement modéré...
Si nous n'étions pas entravés par l'avortement, la contraception, les divorces et séparations, la PMA et autres aberrations économiques, nous verrions une expansion et une prospérité extraordinaires.
À village planétaire, maire planétaire, dirais-je, autrement dit pour un gouvernement mondial.
Signer l'initiative One of us
Proposition d'initiative citoyenne européenne: Un de nous
Objet: La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.Principaux objectifs: La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.
Pour moi, l'embryon est un être humain comme l'ont démontré les recherches du Pr. Lejeune et d'ailleurs comme l'indiquent indubitablement les photographies d'embryons. À cette réserve près, je suis d'accord. D'ailleurs l'être humain n'est jamais utile. Sinon, on retombe dans l'esclavage, vieux vice de l'humanité ou plutôt dans pire que l'esclavage.
J'ai signé. Pour signer, c'est ici. (Via le forum Docteur angélique, forum catholique lequel ne semble avoir aucun lien particulier avec le Forum catholique. Ne pas confondre donc).
Objet: La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.Principaux objectifs: La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.
18.8.13
Des musulmans défendent la liberté religieuse en Égypte
Pour mettre fin au concert de reproches adressés aux musulmans, je crois utile de publier un extrait d'une dépêche de Zenit :
« ROME, 17 août 2013 (Zenit.org) - Le pape copte d'Egypte Tawadros II remercie les musulmans qui ont défendu une église par une chaîne humaine. (…)
Il s’est également dit choqué des attaques contre les églises, en disant: « Si même une attaque contre une maison n’est pas tolérée, imaginez-vous celle contre une église ! (…) Que ce soit une église, une mosquée, ou une synagogue, comment accepter cela? ».
Selon certaines sources, une quarantaine d'églises auraient été visées par les violences. »
Selon la dépêche de Zenit, la source est un blog copte francophone que l'on peut consulter ici : http://blogcopte.fr/2013/08/17/video-interview-du-pape-tawadros-ii-sur-les-attaques-contre-les-eglises-traduction-en-francais-2/
C'est le droit universel à la liberté religieuse que ces musulmans ont courageusement défendu. Ils l'ont fait au péril de leurs vies, donc en raison de la fraternité universelle prêchée par le Christ.
La liberté religieuse universelle est le droit pivot des droits universels de l'homme
Lu sur le Salon beige :
Or au milieu d'autres affirmations historiques voici ce que disait Benoît XVI :
Pour bien comprendre ce qui va suivre, il faut toujours garder à l'esprit que le droit est une notion sociale (faisant intervenir une société d'au moins deux personnes). Je ne traite que de la société, pas de la morale individuelle (qui nous commande de dire la vérité et de penser en vérité).
La liberté religieuse est un droit (donc une notion sociale), fondée sur la métaphysique de la vérité (donc une notion métaphysique). La liberté religieuse est un droit fondé sur le droit de l'homme à rechercher la vérité.
C'est un droit opposable à tout individu et à toute institution.
C'est un droit pivot des droits de l'homme parce que les autres droits de l'homme sont fondés sur cette conception de l'homme capable de vérité. Tous les droits de l'homme sont fondés sur la dignité de l'homme et l'homme est digne (donc jamais utile) parce que capable de vérité métaphysique. Il est un animal particulier transcendant l'ordre naturel. Il est le seul animal raisonnable, le seul animal religieux.
C'est pourquoi le droit à la liberté religieuse est le premier des droits de l'homme, le droit pivot des droits de l'homme, celui lié directement à la dignité de l'homme, capable de vérité, donc de croire.
Cette liberté s'exerce individuellement et socialement (en groupe), elle est donc aussi politique mais pas seulement. Elle est universelle. Donc elle n'est pas qu'un droit civil, elle est aussi opposable aux groupes religieux, aux familles etc. C'est un droit naturel, c'est-à-dire directement conféré par Dieu à chacune de ses créatures raisonnables dès leur conception et jusqu'à leur mort, en toutes les circonstances de leurs vies.
C'est pourquoi la religion d'État est possible à condition que cette religion respecte et fasse respecter tous les droits de l'homme et au centre de ces droits, la liberté religieuse.
La Déclaration Dignitatis humanæ n'a fait que reprendre le "patrimoine plus profond de l'Église" d'ailleurs, en l'occurrence, fondé sur la raison.
C'est pourquoi la liberté religieuse n'est certainement pas une liberté "uniquement civile". Quelle autorité doctrinale d'ailleurs enseigne-t-elle cela ?
Au contraire, toujours sur le Salon beige, je lis un discours du Pape François et voici ce qu'il dit sur la vie familiale :
Opposition qui est la conséquence nécessaire de la liberté universelle de l'homme.
« La liberté religieuse est uniquement une liberté civile »
« A l’occasion du 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, Yves Daoudal a rédigé des commentaires sur les textes, souvent méconnus, du concile. Ces Notules sur un concile sont des réflexions personnelles, qui tranchent avec les commentaires hagiographiques du clan « progressiste » ou les critiques des milieux « traditionalistes ». Le meilleur exemple de cette lecture originale est sans doute celle appliquée à la déclaration Dignitatis Humanae, qui a fait et fait encore couler beaucoup d’encre. Cette notule d’Yves Daoudal a sans doute le mérite de s’inscrire dans ce que déclarait Benoît XVI dans son discours à la Curie le 22 décembre 2005 sur « l’herméneutique de la réforme dans la continuité »
Or au milieu d'autres affirmations historiques voici ce que disait Benoît XVI :
« Il est, en revanche, totalement différent de considérer la liberté de religion (…) comme une conséquence intrinsèque de la vérité qui ne peut être imposée de l'extérieur, mais qui doit être adoptée par l'homme uniquement à travers le processus de la conviction. Le Concile Vatican II, reconnaissant et faisant sien à travers le Décret sur la liberté religieuse un principe essentiel de l'Etat moderne, a repris à nouveau le patrimoine plus profond de l'Eglise. »
Pour bien comprendre ce qui va suivre, il faut toujours garder à l'esprit que le droit est une notion sociale (faisant intervenir une société d'au moins deux personnes). Je ne traite que de la société, pas de la morale individuelle (qui nous commande de dire la vérité et de penser en vérité).
La liberté religieuse est un droit (donc une notion sociale), fondée sur la métaphysique de la vérité (donc une notion métaphysique). La liberté religieuse est un droit fondé sur le droit de l'homme à rechercher la vérité.
C'est un droit opposable à tout individu et à toute institution.
C'est un droit pivot des droits de l'homme parce que les autres droits de l'homme sont fondés sur cette conception de l'homme capable de vérité. Tous les droits de l'homme sont fondés sur la dignité de l'homme et l'homme est digne (donc jamais utile) parce que capable de vérité métaphysique. Il est un animal particulier transcendant l'ordre naturel. Il est le seul animal raisonnable, le seul animal religieux.
C'est pourquoi le droit à la liberté religieuse est le premier des droits de l'homme, le droit pivot des droits de l'homme, celui lié directement à la dignité de l'homme, capable de vérité, donc de croire.
Cette liberté s'exerce individuellement et socialement (en groupe), elle est donc aussi politique mais pas seulement. Elle est universelle. Donc elle n'est pas qu'un droit civil, elle est aussi opposable aux groupes religieux, aux familles etc. C'est un droit naturel, c'est-à-dire directement conféré par Dieu à chacune de ses créatures raisonnables dès leur conception et jusqu'à leur mort, en toutes les circonstances de leurs vies.
C'est pourquoi la religion d'État est possible à condition que cette religion respecte et fasse respecter tous les droits de l'homme et au centre de ces droits, la liberté religieuse.
La Déclaration Dignitatis humanæ n'a fait que reprendre le "patrimoine plus profond de l'Église" d'ailleurs, en l'occurrence, fondé sur la raison.
C'est pourquoi la liberté religieuse n'est certainement pas une liberté "uniquement civile". Quelle autorité doctrinale d'ailleurs enseigne-t-elle cela ?
Au contraire, toujours sur le Salon beige, je lis un discours du Pape François et voici ce qu'il dit sur la vie familiale :
« Mettre le Christ à la première place signifie parfois accepter une opposition au sein même de la famille. »
Opposition qui est la conséquence nécessaire de la liberté universelle de l'homme.
Monsieur Daoudal et la liberté religieuse
Lu sur le Salon beige ce passage du dernier livre de monsieur Daoudal :
L'Église s'adresse à tous les hommes au nom de la raison et le dogme catholique n'est jamais en contradiction avec la raison (voir Fides et ratio). Elle s'adresse à tous les hommes au nom de la raison parce que la raison est universelle. Donc ceux qui ne reconnaissent aucune autorité intellectuelle à la foi doivent reconnaître l'autorité de la raison. (Les juifs reconnaissent l'autorité de l'Ancien Testament, les hérétiques et schismatiques, du Nouveau Testament, avec les autres, nous n'avons en commun que la raison universelle de l'homme).
C'est pourquoi dans leurs fondements, il n'y a aucune contradiction entre le Deutéronome et le code civil qui peuvent parfaitement être comparés (loi divine positive dans un cas, loi positive humaine dans l'autre). D'ailleurs vu le nombre de dispositions de droit pénal contenues dans le Déutéronome, il faudrait souvent comparer le Déutéronome avec le code pénal et surtout avec les règles générales concernant la répression et le droit pénal. Je rappelle à ce propos que le droit pénal occupe une place à part dans le droit général, ses règles d'interprétation, son application sont spéciales. La comparaison n'a donc pas lieu d'être entre le code civil et le Deutéronome en tout ce que le Deutéronome édicte en matière pénale.
Revenons-en aux fondements de la doctrine sociale : pour partie la doctrine sociale de l'Église est fondée sur l'autorité de la raison et pour partie sur la foi. À ceux qui ont la foi, elle dit voici la doctrine de Jésus-Christ tirée pour partie de la raison et pour partie de la foi. À ceux qui n'ont pas la foi catholique elle dit voici ce que je dis au nom de Jésus-Christ en ma qualité d'expert en humanité. À tous elle dit : j'invoque 1) la raison universelle de l'homme (justice, vérité, droits de l'homme), 2) tantôt la charité comme interprète du contenu de la foi pour ceux qui ont la foi et comme expert en humanité (2 000 ans d'expérience) pour ceux qui ne l'ont pas.
Naturellement monsieur Daoudal ne s'applique pas à discuter avec moi, passe totalement sous silence mes arguments pertinents sur la cohérence parfaite entre le Syllabus et Quanta cura (Le Syllabus et Quanta cura sont fondés sur la liberté religieuse des peuples).
Monsieur Daoudal est intéressant par sa connaissance des pères de l'Église, mais il égare ses lecteurs sur beaucoup d'autres sujets.
« Le grand débat sur cette déclaration est de savoir si ce texte est en rupture ou non avec « l’enseignement infaillible » de Pie IX dans Quanta Cura et dans le Syllabus(notamment). Certains montrent que la contradiction est manifeste, d’autres ont écrit des milliers de pages pour montrer que la contradiction n’est qu’apparente et que finalement il y a bien continuité.
Ce débat me paraît parfaitement vain. C’est à peu près comme si on se demandait s’il y a contradiction entre le Deutéronome et le Code civil. La question ne se pose pas. Elle ne se pose pas parce qu’on compare ou qu’on oppose des textes qui n’ont pas d’autres points communs que certains mots, auquel on veut donner la même valeur alors qu’ils ne l’ont pas.
Le grand malentendu sur Dignitatis humanae est, mais ici de façon chimiquement pure, le malentendu qui règne sur le concile en général, et plus particulièrement sur Gaudium et spes. Non seulement ce concile s’est voulu pastoral, mais il a voulu s’adresser « à tous les hommes », comme le disait d’emblée son « Message » du 20 octobre 1962. […] Lorsque l’Eglise s’adresse à l’humanité toute entière, ce n’est évidemment pas pour préciser un point du dogme, ni pour confirmer ou battre incroyablement en brèche un « enseignement infaillible », c’est pour proposer, en tant qu’organisation sociale à laquelle on reconnaît une sagesse certaine, une règle de comportement qui serve le bien commun social.
J’ai fini par comprendre cela à force de lire les discours de Jean-Paul II puis de Benoît XVI adressés à des auditoires non catholiques, aux dirigeants politiques et aux ambassadeurs. Chaque fois qu’il est question de liberté religieuse, ces discours donnent l’impression que le pape n’est plus le pape. […]
Et en fait ce n’est pas nouveau dans l’histoire de l’Eglise. Chaque fois que l’Eglise défend la loi morale naturelle, elle fait la même chose. […] Quand elle proclame sa doctrine sociale, au sens des premières encycliques sociales […] elle la proclame à tous les hommes de bonne volonté : les principes du bien commun et de la subsidiarité ne sont pas des principes confessionnels ; cette doctrine est véhiculée par l’Eglise mais elle n’est pas religieuse, elle est proprement sociale. Il en est de même de la liberté religieuse, qui, en réalité, s’inscrit tout simplement dans la doctrine sociale de l’Eglise. Et de fait elle s’y trouve désormais […]. »
L'Église s'adresse à tous les hommes au nom de la raison et le dogme catholique n'est jamais en contradiction avec la raison (voir Fides et ratio). Elle s'adresse à tous les hommes au nom de la raison parce que la raison est universelle. Donc ceux qui ne reconnaissent aucune autorité intellectuelle à la foi doivent reconnaître l'autorité de la raison. (Les juifs reconnaissent l'autorité de l'Ancien Testament, les hérétiques et schismatiques, du Nouveau Testament, avec les autres, nous n'avons en commun que la raison universelle de l'homme).
C'est pourquoi dans leurs fondements, il n'y a aucune contradiction entre le Deutéronome et le code civil qui peuvent parfaitement être comparés (loi divine positive dans un cas, loi positive humaine dans l'autre). D'ailleurs vu le nombre de dispositions de droit pénal contenues dans le Déutéronome, il faudrait souvent comparer le Déutéronome avec le code pénal et surtout avec les règles générales concernant la répression et le droit pénal. Je rappelle à ce propos que le droit pénal occupe une place à part dans le droit général, ses règles d'interprétation, son application sont spéciales. La comparaison n'a donc pas lieu d'être entre le code civil et le Deutéronome en tout ce que le Deutéronome édicte en matière pénale.
Revenons-en aux fondements de la doctrine sociale : pour partie la doctrine sociale de l'Église est fondée sur l'autorité de la raison et pour partie sur la foi. À ceux qui ont la foi, elle dit voici la doctrine de Jésus-Christ tirée pour partie de la raison et pour partie de la foi. À ceux qui n'ont pas la foi catholique elle dit voici ce que je dis au nom de Jésus-Christ en ma qualité d'expert en humanité. À tous elle dit : j'invoque 1) la raison universelle de l'homme (justice, vérité, droits de l'homme), 2) tantôt la charité comme interprète du contenu de la foi pour ceux qui ont la foi et comme expert en humanité (2 000 ans d'expérience) pour ceux qui ne l'ont pas.
Naturellement monsieur Daoudal ne s'applique pas à discuter avec moi, passe totalement sous silence mes arguments pertinents sur la cohérence parfaite entre le Syllabus et Quanta cura (Le Syllabus et Quanta cura sont fondés sur la liberté religieuse des peuples).
Monsieur Daoudal est intéressant par sa connaissance des pères de l'Église, mais il égare ses lecteurs sur beaucoup d'autres sujets.
Mon expérience des retraites maudites
Toujours en 2010, toujours en commentaire sur le blog de monsieur Daoudal, je faisais part de mon expérience personnelle :
Ces exercices à la sauce "intégriste" (pour moi l'intégrisme est un état d'esprit, une sous-culture donc je qualifie d'intégristes les laîcistes, les communistes, il peut même y avoir des intégristes libéraux - je suis anti-libéral - ainsi que tous ceux qui s'opposent à la liberté) sont une déviation de l'esprit catholique.
Tout cela selon moi car je fais rugir de rage tous les prédicateurs lefebvristes des diverses nuances, les autres se taisent... Le complot du silence est organisé sur mon blog par les lefebvristes que j'ai bien connus.
J'ai pourtant écrit là-dessus. Sur mon blog, vous trouverez un post intitulé "Vers le solipsisme" ou quelque chose comme cela qui parle des "Exercices" en cinq jours.
Ces exercices sont une calamité, ils ont des résultats catastrophiques tant sur le plan individuel que sur le plan social.
Tout est à revoir dans ces retraites, mais en premier lieu, saint Ignace prévoit une EGALITE entre celui qui donne les exercices et celui qui les reçoit, vous pouvez constater immédiatement que la "méthode du T.R.P. Vallet foule au pied, d'entrée, cette donnée fondamentale des exercices.
Ce n'est qu'en premier lieu.
Ces retraites en outre sont en opposition avec le véritable esprit ignatien. Elles importent dans les milieux "traditionalistes" le darwinisme, la vanité. Elles mettent trop l'accent sur le péché au risque d'étouffer la culture et faire rechercher une perfection narcissique.
Elles dénigrent le mariage.
Les gens qui sortent de ces retraites sont pires qu'avant et il y a parfois des suicides.
[Certains de] mes enfants font les exercices de saint Ignace sur les conseils de l'abbé Laguérie et contres mes avis, depuis ils ne me parlent plus... Curieux quand même que ces super-chrétiens qui ne parlent pas à leur père sous l'oeil attendri de l'abbé Laguérie et des magistrats français. Ce serait drôle si ce n'était tragique.
La damnation par les Exercices spirituels
En cherchant sur le web des renseignements sur le monastère Saint Joseph de Clairval, Google m'a référencé... un de mes textes du 30 juillet 2010 que j'ai publié sur le blog de monsieur Daoudal (à une époque où je m'imaginais proche de ce journaliste) :
Ces prédications tuent l'espérance pour soi et pour les autres.
En conséquence, j'ai énormément souffert et fait beaucoup d'erreurs et de péchés à cause de ces Exercices de saint Ignace prêchés par le monastère de Flavigny. En observant la vie de ceux qui les ont fait, je vois aussi beaucoup de naufrages et d'autant plus que ces pauvres gens croient faire partie du petit nombre qui se sauve, tout en pratiquant le mal avec beaucoup d'aplomb. Ce genre de retraites est à éviter absolument.
Il y a toute une étude sociologique à faire sur la mentalité abortiste issue, du roussseauisme, du malthusinianisme, de darwinisme qui se résume ainsi : haine de l'homme et de la culture (car seul l'homme est capable de culture).
N'oublions pas non plus un pan de théologie chrétienne dont est d'ailleurs issue, au moins en partie, cette doxa abortiste, celle du très, très grand nombre des damnés (pour ne pas dire de la quasi totalité de l'humanité). Cette doxa se répand en particulier par les exercices de saint Ignace à la manière intégriste. Il a fait des ravages par le biais du monastère Saint Joseph de Clairval dont l'idéologie était dans la droite ligne du T.R.P. Vallet.
Heureusement, Benoît XVI a fait réfuté cette théologie dans "Spe salvi".
Ces prédications tuent l'espérance pour soi et pour les autres.
En conséquence, j'ai énormément souffert et fait beaucoup d'erreurs et de péchés à cause de ces Exercices de saint Ignace prêchés par le monastère de Flavigny. En observant la vie de ceux qui les ont fait, je vois aussi beaucoup de naufrages et d'autant plus que ces pauvres gens croient faire partie du petit nombre qui se sauve, tout en pratiquant le mal avec beaucoup d'aplomb. Ce genre de retraites est à éviter absolument.
17.8.13
Étrange épidémie
Mgr Poinard, vicaire général aux armées dénonce une curieuse épidémie d'églises françaises dangereuses :
L'église de Villar d'Arène dans les Hautes Alpes est aussi frappée de cette terrible épidémie. Il n'y a rien à faire, cette jolie église du XIXème siècle doit être détruite, elle est irrécupérable... Elle va s'effondrer (depuis plusieurs années...), elle est dangereuse.
On peut se faire une idée de cette église, fermée pour cause de danger à la fréquenter en consultant l'article wikipedia consacré à la commune avec photo de l'édifice.
Merci en tous cas, à monseigneur de mettre en évidence ces curieuses mesures violant la loi du 9 décembre 1905 sur la nationalisation sans indemnité des églises, synagogues et temples protestants de France. La loi de 1905 violait la liberté religieuse, les mesures de 2013 aggravent l'injustice, mais elles le font sournoisement.
« Profitant de mes vacances pour éplucher plus sérieusement la presse française régionale je découvre avec stupéfaction, dans chaque région, un ou deux articles par semaine concernant cette triste maladie : dans un grand nombre de communes on s’aperçoit soudain comme par enchantement de la « fragilité » d’églises qui, comme par hasard, semblent avoir été bâties par des architectes incompétents qui font honte à leur honorable profession… Quels ânes sont-ils pour avoir ainsi osé construire des bâtiments touchés par autant de malfaçons ! Même constat pour les entrepreneurs concernés qui paraissent aussi peu doués que les architectes puisque les experts commissionnés ne font état que d’indices inquiétants quant à la solidité des matériaux employés ou aux méthodes utilisées. »
L'église de Villar d'Arène dans les Hautes Alpes est aussi frappée de cette terrible épidémie. Il n'y a rien à faire, cette jolie église du XIXème siècle doit être détruite, elle est irrécupérable... Elle va s'effondrer (depuis plusieurs années...), elle est dangereuse.
On peut se faire une idée de cette église, fermée pour cause de danger à la fréquenter en consultant l'article wikipedia consacré à la commune avec photo de l'édifice.
Merci en tous cas, à monseigneur de mettre en évidence ces curieuses mesures violant la loi du 9 décembre 1905 sur la nationalisation sans indemnité des églises, synagogues et temples protestants de France. La loi de 1905 violait la liberté religieuse, les mesures de 2013 aggravent l'injustice, mais elles le font sournoisement.
16.8.13
La douteuse transition entre les lois constitutionnelles de 1875 et la IVème République
Monsieur Reynouard enseigne que la Constitution de 1975 n'existait plus depuis septembre 1939. Selon lui à cette époque la guerre fut déclarée en violation de la Constitution (non-consultation des deux assemblées).
Mais, je l'ai déjà écrit, ce n'est pas parce qu'un texte est violé qu'il n'existe plus. Donc l'argumentation de monsieur Reynouard n'est pas valable.
En revanche, ce qui reste valable dans l'argumentation de monsieur Reynouard c'est que
1) Il n'y eut aucune tentative de régularisation. À aucun moment il ne fut proposé de débattre de ce problème. (Voir sur ce procédé l'exposé de monsieur Asselineau)
2) La remarque de monsieur Reynouard est valable comme argument ad hominem . Il est impossible de reprocher à Philippe Pétain ce que l'on a soi-même pratiqué.
3) Car le général de Gaulle, par le biais du Gouvernement provisoire de la République française, a lui-même pratiqué une sorte de dictature d'environ août 1944 à environ janvier 1946. Dictature parce que le peuple n'a jamais été consulté sur son pouvoir. Dictature illégitime parce que'Albert Lebrun qui était légitime chef de l'État fut déposé par Philippe Pétain le 10 juillet 1940 et que cette déposition fut confirmée par Charles de Gaulle.
Plus troublant encore :
4) En frappant d'inéligibilité ceux des parlementaires qui avaient voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, sans qu'ils puissent même présenter leurs défenses, le décret du 21 avril 1944 prenait une mesure réglementaire inégalitaire et par conséquent inexistante (la loi - au sens large - est égale pour tous: Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, article 6). Une loi ne peut donc prononcer une peine et la prononcer pour une catégorie d'adversaires politiques). Cette mesure inégalitaire, nulle radicalement comme contraire aux droits de l'homme, viciait les élections subséquentes. Elle fut rapportée en 1953 (loi du 6 août 1953 (lien vers l'article wikipédia sur l'Épuration).
Mais, je l'ai déjà écrit, ce n'est pas parce qu'un texte est violé qu'il n'existe plus. Donc l'argumentation de monsieur Reynouard n'est pas valable.
En revanche, ce qui reste valable dans l'argumentation de monsieur Reynouard c'est que
1) Il n'y eut aucune tentative de régularisation. À aucun moment il ne fut proposé de débattre de ce problème. (Voir sur ce procédé l'exposé de monsieur Asselineau)
2) La remarque de monsieur Reynouard est valable comme argument ad hominem . Il est impossible de reprocher à Philippe Pétain ce que l'on a soi-même pratiqué.
3) Car le général de Gaulle, par le biais du Gouvernement provisoire de la République française, a lui-même pratiqué une sorte de dictature d'environ août 1944 à environ janvier 1946. Dictature parce que le peuple n'a jamais été consulté sur son pouvoir. Dictature illégitime parce que'Albert Lebrun qui était légitime chef de l'État fut déposé par Philippe Pétain le 10 juillet 1940 et que cette déposition fut confirmée par Charles de Gaulle.
Plus troublant encore :
4) En frappant d'inéligibilité ceux des parlementaires qui avaient voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, sans qu'ils puissent même présenter leurs défenses, le décret du 21 avril 1944 prenait une mesure réglementaire inégalitaire et par conséquent inexistante (la loi - au sens large - est égale pour tous: Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, article 6). Une loi ne peut donc prononcer une peine et la prononcer pour une catégorie d'adversaires politiques). Cette mesure inégalitaire, nulle radicalement comme contraire aux droits de l'homme, viciait les élections subséquentes. Elle fut rapportée en 1953 (loi du 6 août 1953 (lien vers l'article wikipédia sur l'Épuration).
15.8.13
Assomption, fête (aussi) politique
Aujourd'hui 15 août, fête nationale française. Extrait de Libertatis conscientia (22 mars 1986) :
La dépendance de Dieu ne doit pas être interprétée comme un esclavage, mais comme une libération. Dieu seul est vraiment libre, Marie est une image d'une parfaite liberté.
C'est pourquoi la France est le pays de l'authentique liberté, et le 15 août la fête de l'authentique libération de la France. Cette fête du 15 août est donc (aussi) une fête politique et sociale en laquelle nous honorons le modèle de notre libération.
« Faites tout ce qu'il vous dira. » (Jn 2,5)
« Totalement dépendante de Dieu et toute orientée vers Lui par l'élan de sa foi, Marie est, aux côtés de son Fils, l'icône la plus parfaite de la liberté et de la libération de l'humanité et du cosmos. C'est vers elle que l'Église dont elle est la Mère et le Modèle doit regarder pour comprendre dans son intégralité le sens de sa mission. »
La dépendance de Dieu ne doit pas être interprétée comme un esclavage, mais comme une libération. Dieu seul est vraiment libre, Marie est une image d'une parfaite liberté.
C'est pourquoi la France est le pays de l'authentique liberté, et le 15 août la fête de l'authentique libération de la France. Cette fête du 15 août est donc (aussi) une fête politique et sociale en laquelle nous honorons le modèle de notre libération.
« Faites tout ce qu'il vous dira. » (Jn 2,5)
14.8.13
L'idée légitimerait le pouvoir
Après la prise du pouvoir par le Gouvernement provisoire de la République présidé par le général de Gaulle en août 1944, certains ont poussé le général à proclamer la République du balcon de l'hôtel de ville de Paris.
Le Général s'y est opposé, considérant que le gouvernement de Vichy et ses actes avaient été inexistants juridiquement. La République n'avait donc jamais cessé d'exister depuis juin 1940.
Mais alors pourquoi le Président Albert Lebrun dont le septennat n'était pas terminé (il se terminait en avril 1946) n'a-t-il pas été invité à reprendre sa place, au moins provisoirement ?
Voici la citation du général de Gaulle justifiant son refus de proclamer la République tiré de l'article de wikipedia :
À l'époque, le général n'a jamais été élu au suffrage universel. Ce raisonnement donne la légitimité non aux élus par la majorité, mais à l'idée de République, donc à celui qui la professe donc qui l'« incorpore », qui l'incarne.
Le Général s'y est opposé, considérant que le gouvernement de Vichy et ses actes avaient été inexistants juridiquement. La République n'avait donc jamais cessé d'exister depuis juin 1940.
Mais alors pourquoi le Président Albert Lebrun dont le septennat n'était pas terminé (il se terminait en avril 1946) n'a-t-il pas été invité à reprendre sa place, au moins provisoirement ?
Voici la citation du général de Gaulle justifiant son refus de proclamer la République tiré de l'article de wikipedia :
« La République n'a jamais cessé d'être. La France Libre, la France Combattante, le Comité français de libération nationale, l'ont, tour à tour, incorporée. Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu. Moi-même suis le président du Gouvernement de la République. Pourquoi irais-je la proclamer5,6 ? »
À l'époque, le général n'a jamais été élu au suffrage universel. Ce raisonnement donne la légitimité non aux élus par la majorité, mais à l'idée de République, donc à celui qui la professe donc qui l'« incorpore », qui l'incarne.
Irradiations secrètes lors des essais nucléaires français
Cette vidéo éclaire le déroulement de l'accident dit "accident de Beryl" (1er mai 1962). Il existe aussi un article wikipedia sur ce sujet.
Lors de l'accident de "Beryl" (nom de code de l'essai), deux ministres furent irradiés (Messmer, ministre des armées et Palewski (1) ministre de la recherche scientifique). Le premier est mort d'un cancer, le second est mort d'un malaise cardiaque mais souffrait d'une leucémie. Il semble que Messmer fut irradié parce que son chauffeur voyant arriver le nuage avait pris la fuite avec le véhicule sans attendre son patron.
La politique nucléaire de de Gaulle était criminelle. L'utilisation de l'arme atomique est moralement impossible, donc le simple fait d'envisager de la posséder est criminel.
Cet accident est resté secret à l'époque.
Cette vidéo établit que les actualités de l'époque ont nié l'accident par des commentaires mensongers d'images parcellaires. C'est une nouvelle preuve de l'absence de véritable information, donc de véritable démocratie.
(1) Gaston Palewski est l'auteur d'un ouvrage au titre prémonitoire "L'Atome, notre destin" 1955.
13.8.13
La constitution de 1875 a-t-elle été abrogée en septembre 1939 ?
Dans une vidéo sur la validité de l'armistice du 22 juin 1940,Selon monsieur Reynouard soutient que la IIIe République avait cessé d'exister dès septembre 1939. Il en voit la raison dans le fait dès lors que la guerre fut déclarée sans l'assentiment des deux chambres, la constitution violée n'avait plus d'existence.
Mais ce n'est pas parce que ceux qui ont déclaré la guerre auraient violé la constitution de l'époque sur ce seul point, que la constitution n'existait plus. Une violation sur un point et occasionnelle n'entraîne pas la disparition de la constitution.
D'autre part, contrairement à ce que prétend monsieur Reynouard, en septembre 1945 il fut proposé par référendum aux Français de décider que la constitution de 1875 devait continuer à s'appliquer.
Le référendum, avant toute approbation d'une nouvelle constitution, demandait au peuple de répondre par oui ou non à la question de savoir si l'assemblée à élire serait constituante ou non. Si le peuple répondait qu'il ne voulait pas que l'assemblée à élire soit constituante, la constitution de 1875 continuerait à s'appliquer (donc il y aurait une Chambre des députés etc.)
Voici ce que dit wikipédia sur le référendum constitutionnel du 21 octobre 1945 :
Les organisateurs du référendum de 1945 considéraient la constitution de 1875 comme encore valide (1). L'argumentation de monsieur Reynouard n'est valable sur aucun des deux points institutionnels soulevés.
(1) En 1944 Albert Lebrun écrivit à de Gaulle une lettre pour lui rappeler qu'il était Président de la République. De Gaulle ne répondit pas à cette lettre. Pourtant Albert Lebrun avait été élu pour 7 ans en mars 1939. Il devait être considéré comme encore en fonction jusqu'en avril 1946. Mais le Gouvernement provisoire de République française (GPRF) gouverna la France du 9 août 1944 au 15 janvier 1947 sans soucier en rien d'Albert Lebrun. (Voir les Vingt-deux présidents de la République française de Philippe Valode, éditions de L'Archipel, 2001, p. 138)
Mais ce n'est pas parce que ceux qui ont déclaré la guerre auraient violé la constitution de l'époque sur ce seul point, que la constitution n'existait plus. Une violation sur un point et occasionnelle n'entraîne pas la disparition de la constitution.
D'autre part, contrairement à ce que prétend monsieur Reynouard, en septembre 1945 il fut proposé par référendum aux Français de décider que la constitution de 1875 devait continuer à s'appliquer.
Le référendum, avant toute approbation d'une nouvelle constitution, demandait au peuple de répondre par oui ou non à la question de savoir si l'assemblée à élire serait constituante ou non. Si le peuple répondait qu'il ne voulait pas que l'assemblée à élire soit constituante, la constitution de 1875 continuerait à s'appliquer (donc il y aurait une Chambre des députés etc.)
Voici ce que dit wikipédia sur le référendum constitutionnel du 21 octobre 1945 :
« Il est prévu que si le peuple répond « non » à la première question, les législatives donneront la Chambre des députés telle qu'elle est prévue par les lois constitutionnelles de 1875. »Selon le même article de wikipedia cela résultait de l'article 3 du décret du 17 août 1945.
Les organisateurs du référendum de 1945 considéraient la constitution de 1875 comme encore valide (1). L'argumentation de monsieur Reynouard n'est valable sur aucun des deux points institutionnels soulevés.
(1) En 1944 Albert Lebrun écrivit à de Gaulle une lettre pour lui rappeler qu'il était Président de la République. De Gaulle ne répondit pas à cette lettre. Pourtant Albert Lebrun avait été élu pour 7 ans en mars 1939. Il devait être considéré comme encore en fonction jusqu'en avril 1946. Mais le Gouvernement provisoire de République française (GPRF) gouverna la France du 9 août 1944 au 15 janvier 1947 sans soucier en rien d'Albert Lebrun. (Voir les Vingt-deux présidents de la République française de Philippe Valode, éditions de L'Archipel, 2001, p. 138)
Tortures en prison : récit de M. Bernard-Buss
Le numéro de Valeurs actuelles actuellement en cours (4002-4003 du 8 au 21 août 2013) publie une interview de monsieur Bernard-Buss sur sa vie en prison.
On sait que le tribunal qui l'a envoyé en prison s'est parjuré (voir mon post).
Il raconte que mis arbitrairement à l'isolement médical au début, il fut ensuite transféré à l'isolement « sous très haute sécurité ». Ces décisions sont arbitraires. Le mensonge est généralisé dans l'institution judiciaire (les prisons dépendent du Ministère de la "justice").
Il recevait énormément de lettres, un jour 700, le lendemain plus de 1 000... Mais les gardiens ne les lui distribuaient pas toutes, sous prétexte qu'il n'avait pas le temps de toutes les lire.
Son récit confirme que l'administration pratique la torture quotidiennement (cellules d'une saleté repoussantes : vomis, vermine, à l'extérieur, tas d'ordures nourrissant rats et corbeaux, gardiens grossiers, privation de toilettes, impossibilité d'écrire etc.). La France ne respecte pas les droits fondamentaux des prisonniers.
On sait que le tribunal qui l'a envoyé en prison s'est parjuré (voir mon post).
Il raconte que mis arbitrairement à l'isolement médical au début, il fut ensuite transféré à l'isolement « sous très haute sécurité ». Ces décisions sont arbitraires. Le mensonge est généralisé dans l'institution judiciaire (les prisons dépendent du Ministère de la "justice").
Il recevait énormément de lettres, un jour 700, le lendemain plus de 1 000... Mais les gardiens ne les lui distribuaient pas toutes, sous prétexte qu'il n'avait pas le temps de toutes les lire.
« Grâce aux témoignages de soutien reçus de l'extérieur, la vie en prison semble moins éprouvante. »dit-il dans sa conclusion. Je lui ai envoyé une lettre, moi aussi.
Son récit confirme que l'administration pratique la torture quotidiennement (cellules d'une saleté repoussantes : vomis, vermine, à l'extérieur, tas d'ordures nourrissant rats et corbeaux, gardiens grossiers, privation de toilettes, impossibilité d'écrire etc.). La France ne respecte pas les droits fondamentaux des prisonniers.
9.8.13
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
Voici la fin de la biographie de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, (Édith Stein) selon le site l'Évangile au quotidien que l'on fête aujourd'hui :
« Le 14 octobre 1933 elle peut, enfin, entrer au Carmel de Cologne et échapper ainsi aux premières mesures antisémites, interdisant en particulier aux juifs d’enseigner. Elle prend l’habit le 14 avril 1934 et devient sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Ses vœux temporaires sont prononcés le 21 avril 1935, au moment où sa mère décède à Breslau. Le 21 avril 1938, elle prononce ses vœux perpétuels mais à la fin de l’année commence dans toute l’Allemagne une chasse systématique des juifs et la destruction des synagogues. La mère supérieure la fait conduire dans un monastère de Carmélites au Pays-Bas, à Echt, où, véritable théologienne, elle poursuit la rédaction de ses ouvrages.
Elle est arrêtée par la Gestapo, dans la chapelle, le 2 août 1942 avec sa sœur Rose qui s’était également fait baptiser. Ces deux arrestations, et celles de nombreux autres juifs convertis, suivaient en fait la protestation des évêques néerlandais contre les pogroms et les arrestations de juifs.
Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix fait partie du convoi de 987 juifs qui part vers Auschwitz le 7 août. Tous sont morts dans les chambres à gaz dès le 9 août. »
On se demande pourquoi les nationaux-socialistes ont gazé cette personne, après lui avoir fait parcourir environ 1 000 kilomètres en temps de guerre, avec logistique (eau nourriture...) puisqu'elle avait environ 48 ans qu'elle était célibataire, et pouvait donc participer à l'effort de guerre. Je ne pense pas qu'il soit interdit de contester (et encore moins de mettre en doute) le gazage de sainte Édith Stein, parce que ce n'est qu'un événement particulier qui n'a pas fait l'objet d'une affirmation judiciaire spéciale par le tribunal de Nürnberg (siégeant sous les mêmes autorités qui se rendaient coupables, au même moment, de crimes contre l'humanité impunis à Hiroshima et Nagasaki).
Elle est co-patronne de l'Europe avec sainte Catherine de Sienne et sainte Brigitte de Suède. L'Église souligne ainsi à juste titre que l'Europe est juive, de culture juive par son christianisme même.
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