2.12.08

Mariage forcé : des mesures répressives pourraient voir le jour

Le mariage forcé est une pratique fréquente dans certaines communautés.

C'est un plaie, c'est pourquoi le ministère de la justice annonce une pénalisation renforcée du mariage lorsque la jeune fille est forcée à prendre un mari qui ne lui convient pas.

C'est le jurisclasseur qui annonce cela dans une de ses dépêches.

Malheureusement le discours de Rachida Dati ne comporte rien de précis.

Il serait normal que les parents ou les frères ou tout autre individu de l'un ou l'autre sexe soient sévèrement punis en cas de mariage forcé ou de tentative d'intimidation en vue d'un mariage.

Malheureusement aussi la victime ne peut demander l'annulation du mariage que pendant cinq après sa célébration. Délai beaucoup trop court institué par Sarkozy (loi du 17 juin 2008) alors que la loi antérieure était plus protectrice. Drôle de façon de lutter contre les mariages forcés en rendant leur nullité plus difficile.

Pour l'instant la seule mesure concrète est la création d'un site Internet du ministère de l'intégration (tiens, tiens...). Un site Internet payé par nos impôts...

On peut donc mettre en doute la volonté efficace de mettre un terme à ces horribles attentats aux droits des jeunes filles.
"La ministre souhaite toutefois aller plus loin en créant une sanction pénale. Elle a expliqué qu'il existe actuellement peu de moyen de réprimer les mariages forcés. Les poursuites pénales ne sont engagées que parce qu'il y a eu des violences avant ou après le mariage.
70 000 adolescentes seraient concernées en France selon le Haut-conseil à l'intégration, même si ce chiffre est impossible à confirmer. Un site internet, (www.mariageforce.org) a été mis en place."



Vous avez bien lu "70 000" par an probablement. On a fait des progrès depuis 1968 !

Et pendant ce temps des cons, des salauds sabotent les caténaires de TGV, pour faire bouger les choses. Sales tarés, sales complices de crimes contre l'humanité.

1 commentaire:

Marie a dit…

Sale dérive en France bien entendu, mais on aurait dû y penser plus tôt. Maintenant c'est trop tard. Ces coutumes sont devenues françaises :-)))