Une question inévitable : Alleanza Cattolica, Vatican II, la liturgie traditionnelle, monseigneur Marcel Lefebvre… Quelle est votre position ?
Dans les années suivant le Concile Œcuménique Vatican II Alleanza Cattolica a vécu l’angoisse commune à de nombreux catholiques devant les conséquences désastreuses de ce que Paul VI appelait « une fausse et abusive interprétation du Concile, qui voudrait un rupture avec la tradition, même doctrinale, jointe avec la répudiation de l’Eglise pré-conciliaire, et à la licence de concevoir une Eglise « nouvelle », quasiment « réinventée » de l’intérieur, dans sa constitution, dans son dogme, dans son costume, dans son droit ». Une situation que Jean-Paul II décrivait ainsi en 1981 : « Il faut admettre réalistement et avec une sensibilité profondément meurtrie que les chrétiens aujourd’hui en grande partie se sentent perdus, troublés, perplexes et enfin déçus, on a répandu à pleine main des idées contrastant avec la vérité révélée et enseignées depuis toujours ; on a répandu de véritables et proprement dites hérésies, dans le domaine dogmatique et moral, provoquant des doutes, des confusions, des rebellions, on a encore mis la main sur la liturgie ». Devant ces problèmes Alleanza Cattolica dans les années 1970 a suivi avec intérêt l’activité de monseigneur Marcel Lefebvre (1905-1991) et les questions que l’archevêque français posait en matière dogmatique, morale ou liturgique, entretenant des relations à divers titres avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X qu’il avait fondée. En 1981 Alleanza Cattolica constatait qu’avec le temps l’attitude de monseigneur Lefebvre avait graduellement changé, et que le prélat et ses collaborateurs ne se limitaient plus à poser de légitimes questions, mais fournissaient aussi les réponses, glissant petit à petit vers des comportements porteurs de risques de type schismatique. Dans cette année (1981) – donc sept ans avant l’excommunication intimée à l’évêque français en 1988 après la consécration par lui de quatre évêques – Alleanza Cattolica décida donc d’interrompre toute forme de collaboration avec monseigneur Lefebvre et avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, invitant aussi les prêtres et les séminaristes italiens amis d’Alleanza Cattolica qui faisaient partie de la Fraternité, ou qui collaboraient avec elle, à se comporter en conséquence.
Une position qui est la mienne. Les lefebvristes me l'ont fait payer et me le font payer très, très cher.
1 commentaire:
De toute évidence ces gens-là ne respirent pas la charité.
Comme dit mon amie Deborah, je signe mon passage !
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