Parmi ces sans voix et ces malheureux sont les alcooliques. L'alcoolisme est souvent lié à une culture familiale qui ne voit dans l'alcool qu'un ami.
"Nous allons sacrifier aux traditions familiales, et commencer par l'apéritif." Ces simples phrases d'un père de famille peuvent initier des problèmes d'alcoolisme chez bon nombre des membres de la famille.
Un alcoolique raconte ce qu'est l'alcoolisme mondain, l'alcoolisme :
"Je l'ai remarqué également dans mon entourage qui se composait majoritairement d'alcolo à une certaine époque. Les femmes buvaient mais toujours en gardant un certain écart, une certaine retenue. Alors que les hommes, on fêtait pour s'éclater. La fête était une occasion de nous bourrer bien comme il faut. [souligné par moi]
On l'apprends très jeune cette facon de vivre, les hommes. Je n'a jamais eu conscience de groupes de femmes se planifier une bonne cuite collective, alors que c'était chose courrant pour les hommes et ce dès l'adolescence."
http://www.youtube.com/ektaro2000
L'alcool en milieu chrétien peut être présenté idéologiquement comme une riposte à l'islam anti-alcool (ce qui est d'ailleurs phantasmé car l'alcoolisme existe aussi chez des musulmans). Les malheureux s'entrainent les uns les autres, ou plus exactement, il existe un entraîneur.
Le meneur choisira ses futures victimes parmi des gens isolés, fragilisés (qu'il peut avoir contribué à fragiliser) pour les inciter à "se bourrer" pour "bien rigoler". La personne "anti-alcoolique", même si elle est le père, est représentée comme un "rabat-joie", un abruti qui est "trop pieux", car "il faut savoir se détendre" et ne pas respecter les règles sociales qui ne sont que des règles humaines.
Ce qui induit cet alcoolisme d'entraînement est l'absence de culpabilité. On boit ? Mais c'est normal ! C'est festif, on n'est pas des musulmans !
"les alcoolites : ils correspondent à 60 % des alcooliques en France. Il s'agit surtout d'hommes. La consommation d'alcool a lieu en société, sans culpabilité. On parle aussi d'"alcoolisme d’ entraînement".
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20080706160604AAGgmNr
L'alcoolisme d'entraînement suppose un entraîneur.
Cet entraîneur doit avoir une réputation élevée, socialement être considéré comme un maître spirituel. Cela pour l'apparence, car en réalité, il s'agit d'un être faible, ambitieux, donc dépendant de l'opinion des autres par conséquent vaniteux. Son système psycho-social pathologique entraîne de très profonds problèmes intérieurs qu'il tente de régler en s'étourdissant dans des soirées sociales "alcool". La faiblesse de son être ne l'empêchera d'ailleurs pas d'être cruel et sans cœur, car son mobile intérieur est d'assouvir son ambition en se créant un cercle d'intimes. Pour cela il lui faut éliminer ceux qui le rappellent à son devoir social et personnel. Il faut dès lors neutraliser par tous les moyens, cet éventuel rabat-joie à n'importe quel prix, même celui de l'unité des familles, des relations sacrées entre les parents et les enfants ou entre les époux etc.
Le sevrage alcoolique ne peut se faire, à mon avis, que par la rupture définitive avec l'entraîneur.
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