10.12.09

Summorum pontificum le blog de Christophe Saint-Placide.

Le blog Summorum pontificum de monsieur Christophe Saint-Placide accessible ici, parle de ma traduction de l'interview de monsieur Introvigne à propos d'Alleanza cattolica.

Il rompt ainsi le silence artificiel entretenu autour de mon blog et je l'en remercie.

Il donne une information intéressante sur un type d'épisode qui dénote un aspect particulier de la sociologie du catholicisme français.

Une paroisse parisienne a donné de nombreuses vocations religieuses et sacerdotales. Elle a eu l'initiative d'inviter ses anciens paroissiens religieuses, religieux ou prêtres à une réunion où ces religieux devaient parler de leurs nouvelles vies.

En furent exclus toutefois deux anciens paroissiens pourtant religieux. Pourquoi ? Il étaient membres d'une communauté Ecclesia Dei. Ils sont exclus en raison de leur appartenance à ce type de communautés. Interrogé par le supérieur de cet institut, le curé répond que leurs prières selon les rituels en vigueur avant le concile Vatican II dénotait un refus du concile.

Ce qui est un raccourci vertigineux, un procès d'intention, mais un topique de la rhétorique catholique française ! Comme si le concile Vatican II avait renié le passé de l'Eglise et du passé avait fait table rase...

Le refus du concile Vatican II est incompatible avec la communion catholique.

Le curé de cette paroisse n'est pas supérieur au pape. Il ostracise des membres de l'église latine que le pape reçoit dans sa communion.

Ce curé viole la liberté religieuse jusque dans l'Eglise. Cela ne m'étonne pas, c'est habituel en France. C'est la barbarie discriminatoire catholique française.

L'attitude des barbares progressistes autoproclamés catholiques français est une des causes majeures du lefebvrisme qui est l'erreur symétrique du progressisme autoproclamé.

Et finalement qui refuse les enseignements du concile Vatican II, sinon ceux qui refusent la liberté religieuse ? Et qui accusent implicitement le pape saint Pie V d'avoir violé la liberté religieuse dans la rédaction de ses prières et la promulgation de son rituel ? Comme si l'Eglise avait pu proposer des formules de prières et des rituels contredisant un droit fondamental de l'homme et donc le droit naturel...

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