L'excommunication étant une peine, cette peine est rapportée à l'avenir. C'est un peu comme si on libérait un détenu en rapportant la décision l'ayant condamné. Bien sûr le passé est le passé, l'avenir est l'avenir. Il n'y a rien d'extraordinaire à comprendre dans cette affaire. Les évêques ne seront plus excommuniés dès que la décision du pape sera publiée.
Il ne s'agit donc pas de "désavouer" ses prédécesseurs, mais d'une nouvelle politique pénale. Les choses évoluent, les événements se déroulent, l'histoire avance. Point c'est tout.
Espérons que nos frères séparés intégristes reviennent bientôt à l'Église.
D'ailleurs selon l'article, la levée de l'excommunication est sans conditions, mais il est demandé aux évêques lefebvristes cesser certaines de leurs façons.
Sur ce point le paragraphe de l'article d'Il Giornale suivant pour lequel je risque une traduction est éclairant :
Nel giugno scorso il cardinale Darío Castrillón Hoyos, presidente della Pontificia commissione «Ecclesia Dei», aveva posto a monsignor Fellay condizioni per proseguire il dialogo con la Fraternità, chiedendo ai lefebvriani «l’impegno a una risposta proporzionata alla generosità del Papa», a «evitare ogni intervento pubblico che non rispetti la persona del Santo Padre e che possa essere negativo per la carità ecclesiale», a «evitare la pretesa di un magistero superiore» a quello del Papa, e di «non proporre la Fraternità in contrapposizione alla Chiesa». Infine, l’impegno «a dimostrare la volontà di agire onestamente nella piena carità ecclesiale e nel rispetto dell’autorità del Vicario di Cristo».
"En juin dernier le cardinal Darío Castrillón Hoyos, président de la commission "Ecclésia Dei" avait posé des conditions pour la poursuite du dialogue en demandant aux lefebvristes "l'engagement de répondre de façon proportionnée à la "générosité du pape". et d'éviter toute intervention publique "qui ne respecte pas la personne du Saint Père" et puisse être "négative à l'égard de la charité ecclésiale." l'engagement "d'éviter la prétention d'être un magistère supérieur [à celui du pape]" et de ne pas "poser la Fraternité en opposition à l'Église. Enfin l'engagement "de faire montre d'une volonté "d'agir sincèrement dans la pleine charité ecclésiale et dans "le respect de l'autorité du Vicaire du Christ."Espérons que cette demande, elle aussi pleine de bon sens, sera satisfaite sans condition par les évêques et les prêtres de la FSSPX.
J'ajoute que la liberté religieuse interdit les commentaires odieux de nos médias. Personne ne peut juger le pape et s'immiscer dans les affaires de l'Église. Il s'agit du respect des convictions religieuses des catholiques pour lequel le pape représente la volonté de Dieu. La constitution française, le droit naturel et les déclarations des droits de l'homme interdisent les commentaires immondes du monde médiatique.
2 commentaires:
Oh Denis, je ne suis pas du tout d'accord et je vais sûrement écrire un post inverse du vôtre.
Comment ça on devrait pas s'immiscer dans les affaires religieuses? Même pas quand un des ces monseigneurs est un négationnistes? S'il avait dit ce que ce négationniste a dit en Angleterre, Le Pen aurait été pendu! Ce que ce dernier a dit n'est rien par rapport à ce qu'a dit le monseigneur.
Pour moi ce rapprochement marque une nouvelle fin pour le catholicisme.
Mais enfin Marie, lorsqu'un juge libère un prisonnier avant le temps prévu, il n'est pas pour autant d'accord avec le crime qu'à commis l'individu.
C'est aussi simple que cela.
Ne vous laissez pas embobiner par les médias.
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