Pour la publication italienne des jésuites intitulée "Popoli", le grand rabbin de Venise a écrit un article où il explique que les rabbins italiens ne participeront pas à la journée "de l'hébraïsme" du 17 janvier.
Les rabbins reprochent au pape d'avoir réautorisé la prière pour les Juifs du Vendredi Saint. On sait que cette prière a été modifiée pour être agréable aux rabbins.
En réalité elle n'a pas été réautorisée puisqu'elle ne peut être interdite faisant partie d'un missel approuvé par le Saint Siège, il ne peut être "interdit", même par un pape ultérieur. La prière approuvée est exempte de faute morale ou théologique.
Un membre de la hiérarchie du Vatican a fait observer que le Saint Siège ne s'offense pas des prières contre les chrétiens. Le rabbin Marchetti répond qu'en mentionnant "ceux qui s'inclinent devant les idoles" et "les calomniateurs" et les "hérétiques", ils ne désignent pas les chrétiens, à moins que ceux-ci ne se sentent concernés.
Faisons remarquer à monsieur le rabbin Marchetti, que même s'ils ne désignent pas les chrétiens (ce qui reste à prouver) ces termes désignent des êtres humains peu aimables, voire détestables et désignés en tant qu'ils sont peu aimables voire détestables et alors qu'ils font partie de l'humanité.
Monsieur le rabbin Marchetti reproche aussi au pape de constater que le dialogue n'est possible qu'au niveau des cultures et impossible au niveau des contenus des fois.
Qu'il songe seulement, qu'il refuse le dialogue au niveau des fois et des cultures, car il reproche le contenu de ses prières à l'Église.
Tout cela est donc contradictoire et dénote une colère qui même contenue, n'est pas bonne conseillère.
Enfin, Monsieur le rabbin annonce que sa bouderie n'est pas définitive et que le dialogue pourra reprendre. Espérons que ce sera l'année prochaine, car il précise que le dialogue est interrompu "au moins pour cette année".
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire