Mais au milieu de cet écoulement nauséabond on peut parfois trouver des choses intéressantes.
Tenez par exemple:
« Siamo tutti figli di Dio, abbiamo lo stesso Padre. E in questo senso, si deve fare una politica di unità, di riconciliazione… - e una parola che non mi piace, ma devo usarla - di tolleranza, ma non solo tolleranza, convivenza, amicizia! »
Je me permets de traduire ainsi:
« Nous sommes tous fils de Dieu, nous avons le même Père. Et en ce sens, il faut faire une politique d'unité, de réconciliation... - et, un mot qui ne me plaît pas, mais je dois l'utiliser - de tolérance, mais pas seulement tolérance, coexistence, amitié ! »
Pour ajouter de la largeur et de la profondeur, il aurait pu compléter son discours par le terme de « fraternité ». Le message serait devenu spécifiquement chrétien (et juif). Car si nous avons le même Père, nous sommes tous frères. Nous devons donc cultiver la fraternité universelle (sans en exclure les "nazis").
Le bon point c'est qu'on peut interpréter le discours de François en un sens valable. En effet, François peut sembler désapprouver le terme de « tolérance » pris dans son sens - frelaté - le plus courant aujourd'hui. C'est-à-dire de positionnement moral à extension universelle niant la vérité de l'ordre public et de la liberté.
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