12.10.15
Manifestation de Civitas devant la Nonciature de Paris
Si dans son discours, monsieur Escada pourfend le "mondialisme". Il manque cependant de définir ce mondialisme.
Certes la sacralisation de l'homosexualité ou du transexualisme n'est pas une bonne chose. Mais cela n'a rien à voir avec le phénomène de la mondialisation.
À l'évidence un gouvernement mondial est aujourd'hui nécessaire. Certes l'Organisation des nations unies est institutionnellement une organisation belliqueuse ainsi que je l'ai démontré sur ce blog (voir charte des Nations unies article 53.2 sur mon blog et ses conséquences), mais une autre organisation mondiale, vraiment pacifique, chargée du bien commun mondial, telle que la préconise le Compendium de doctrine sociale serait une bonne chose, ou plutôt est aujourd'hui nécessaire.
Une manifestation devant la nonciature est, à ma connaissance, une nouveauté absolue. Manifeste-t-on devant son père ? De plus cette manifestation pourrait être prise comme exemple par des organisations moins bien intentionnées que Civitas...
Il est vrai cependant que les options idéologiques arbitraires du Saint-Siège en faveur des théories réchauffistes, de la théorie darwiniste, des options non moins arbitraires du Saint-Siège en faveur du "mouvement liturgique" (1) provoquent à ce genre de manifestations contestables. Si le haut clergé se disant représentant de l'Église (ce qu'il n'est pas et ne peut pas être en l'occurrence) entre résolument dans l'arène en combattant arbitrairement pour un parti, le parti qui gouverne l'Église s'expose à ce que le parti adverse se mette à combattre le parti qui a pris possession de l'Église. Le danger psychologique, c'est que l'opposition au parti gouvernant donnera l'impression de combattre l'Église...
Fondé sur la raison et les droits de l'homme, le retour à une Église impartiale idéologiquement serait une revendication très utile.
(1) Le mouvement liturgique repose sur des enseignements arbitraires mais assénés avec beaucoup de culot, sur un prétendu état de décadence de la liturgie aux XVIIIe et XIXe siècles. La liturgie est gouvernée par le principe de la liberté religieuse et spirituelle des fidèles, liberté s'insérant dans l'ordre public de la foi catholique. Pendant des décennies depuis la fin des années 60 du XXe siècle, le clergé nous assénait (et croyait) qu'il était strictement interdit, sous peine de schisme, de résistance au Saint-Siège, par conséquent de damnation, d'utiliser le rituel des sacrements antérieurs à ceux du bienheureux Paul VI... Sans doute des fidèles et des prêtres se sont-ils confessés d'avoir utilisé les anciens rituels... dont plus personne ne conteste aujourd'hui (Motu proprio du 7/7/7) que leur utilisation est licite, comme il était évident qu'elle l'avait été, l'était et le serait toujours en vertu de la liberté religieuse.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire