30.8.14
Affaire Poulet-Dachary: double crime dans les prétoires
« Les mots probité et intégrité résonnent depuis des siècles sur les murs endurcis des prétoires, sans empêcher les juges prévaricateurs et les arrêts iniques (Sand, Mauprat, 1837, p.278) » (cité par le Trésor de la langue française)
Si l'on est pressé cette vidéo n'est à regarder qu'à partir de 1 heure 05' 35". C'est à partir du premier procès aux assises.
Si l'on est encore plus pressé on peut ne regarder et écouter que le témoignage de l'avocat de Petroff à 1 heure 19' 43".
Un grand principe est absent de ces procès comme il semble être absent de cette vidéo: c'est la présomption d'innocence. Tant qu'il n'y a pas de preuve, il n'y a pas de culpabilité.
On dirait pourtant en regardant la vidéo que c'est l'inverse, ce serait à la défense de prouver l'innocence. Petroff est connu comme un psychopathe colérique ultra-violent. Un être « qui frappe d'abord et réfléchit ensuite », mais qui frappe des êtres semblables à lui: des marginaux, des sans domicile fixe, pas des êtres socialement insérés. Ses crimes, il les avoue. Or Poulet-Dachary est une personnalité et Petroff nie l'avoir tué.
S'il y a crime, ce ne peut être qu'un meurtre (homicide volontaire sans préméditatio) ou un assassinat (homicide volontaire avec préméditation).
Assassinat: il faut une organisation préalable à l'action. Il faudrait donc que Petroff attende Poulet-Dachary en bas de chez lui et pas le rencontre par un hasard statistiquement plus qu'improbable (donc à exclure dans le cadre judiciaire de la présomption d'innocence).
Personne n'allègue que Pétroff ait attendu Poulet-Dachary en bas de chez lui. Personne ne l'allègue car c'est impossible, judiciairement impossible (probabilité trop faible). Dès lors, il est impossible que ce soit un assassinat.
Si c'est un meurtre, donc un acte non-préparé, alors il n'a pu avoir lieu avec l'anti-vol que Petroff aurait dû nécessairement utiliser pour son véhicule. Il n'aurait alors pas utilisé l'anti-vol pour le crime. Il aurait monté les escaliers sans l'anti-vol.
Cette affaire ne fut probablement qu'un simple accident.
L'appel après le premier procès d'acquittement n'eut lieu que par la volonté du ministre de la "justice". Le parquet est "aux ordres du ministre". Lors du deuxième procès les experts et les témoins furent évidemment intimidés. La cour a condamné malgré la présomption d'innocence.
Le mobile de ces atrocités morales est donné par l'avocat de Petroff à 1 heure 19' 43": c'est pour pouvoir condamner un innocent que l'on a condamné en "justice" un autre innocent.
La justice a inventé un crime et un délit là où il n'y avait aucune culpabilité humaine. Ce sont des crimes abominables.
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