C'est du moins ce que prétend un article daté du 20 août du journal Minute que l'on peut lire ici:
« (…) Chauprade va (…) en appelle à l’élimination physique, par les services français, des djihadistes… français partis combattre en Syrie (ou ailleurs). Citant l’expression qu’avait utilisée Vladimir Poutine au sujet de la Tchétchénie (« Il faut butter les terroristes jusque dans les chiottes »), il écrit : « Nous savons que près de 1000 djihadistes disposant de la nationalité française sont partis combattre en Syrie et en Irak et que beaucoup ont rallié le califat islamique. Nous ne devons pas les considérer comme des égarés mais comme des ennemis qui reviendront bientôt en France, forts de leur expérience militaire, l’esprit affranchi de toute limite après les exactions commises (viols, tortures, décapitations). Nous devons les éliminer in situ et ce devrait être le rôle de nos services spéciaux de s’en occuper dès maintenant. Nous ne pouvons prendre le risque d’attendre qu’ils reviennent. Arrêtés et emprisonnés en France ils seront de puissants moteurs de conversion à l’islam dans les prisons et donc un facteur supplémentaire de propagation du fondamentalisme islamique dans notre pays. Il revient la responsabilité à chaque nation européenne (France, Royaume-Uni…) d’éliminer ses ressortissants djihadistes avant qu’ils ne reviennent. »
En prônant de pareilles méthodes monsieur Chauprade se ravale au niveau de ses ennemis. « On ne commet pas le mal pour qu'il arrive un bien. »
Les droits de l'homme sont universels. En commettant des crimes contre des criminels on diffuse le crime, on ne lutte pas contre lui.
Ne nous décourageons pas de diffuser les droits de l'homme. En dehors du cas de guerre où s'applique le droit de la guerre, on ne peut agir qu'en usant de procès équitables éventuellement en luttant légalement et légitimement contre les doctrines qui ont pu pousser au crime. C'est dur, pour ceux qui n'ont comme critère suprême que le critère subalterne de l'utilité.
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